Ausgabe 154
Quelle: http://www.der-rechte-rand.de/?p=1097
Edgar Morin (geb. 1921) ist einer der wichtigsten französischen Soziologen und Philosophen unserer Zeit, dessen zahlreichen Werke in viele Sprachen übersetzt werden. Nachdem er fast fünfzig Jahre als Forscher und von 1970 bis 2002 auch als Forschungsdirektor am Centre national de la recherche scientifique (CNRS) tätig war, ist er heute emeritierter Forschungsdirektor am CNRS. Er war u. a. Leiter der Zeitschriften Arguments und Communications. Von 1973 bis 1989 war er einer der Leiter des Centre d’Études Transdisciplinaires (Sociologie, Anthropologie, Politique) der École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Neben zahlreichen Präsidentschaften, Ehrenpräsidentschaften, Preisen und Auszeichnungen hat Edgar Morin die Ehrendoktorwürde an über zwanzig Universitäten auf der ganzen Welt erhalten.
Seit Hauptwerk, in dem er sein komplexes Denken darlegt, ist die sechs Bände umfassende Schrift La Méthode (Die Methode). Edgar Morins Arbeiten haben großen Einfluss auf das zeitgenössisc…
Heinz von Förster (1911-2002) était un physicien, philosophe, théoricien des systèmes et chercheur en cognition autrichien. Il a été professeur de bio-physique et a dirigé, de 1958 à 1976, le Biological Computer Laboratory (BCL) à l’Université d’Illinois, l’un des plus importantes centres d’innovation en cybernétique et recherche en cognition dans les années 1960 et 1970.
Heinz von Förster est considéré comme l’un des fondateurs de la science cybernétique et fait également partie des précurseurs du constructivisme. Si dans les années 1950 ses travaux avaient surtout trait à l’électrotechnique et la physique, il se consacrait, à partir des années 1960, de plus en plus à des thèmes comme l’homéostasie, les systèmes auto-organisés, les relations système-environnement, la bionique, la bio-logique ou la communication des machines. Après son éméritat, il continua à publier et à donner des conférences dans le monde entier.
Heinz von Förster (1911–2002) war ein österreichischer Physiker, Phil…
Die in diesem Heft gesammelten Texte entstammen der französischen und deutschen Kybernetikdebatte der 1970er Jahre – einer Zeit, da Begriffe wie Programm, System, Speicher, Kontrolle, Maschine sich nicht oder nicht in erster Linie auf technische Fragen bezogen, sondern eine außergewöhnliche wissens- und theoriepolitische Reichweite hatten und zu Chiffren einer Infragestellung der überlieferten epistemologischen und ontologischen Überzeugungen avancierten. Auch in europäischen Gefilden (denjenigen, mit denen wir uns hier beschäftigen) folgte die Debatte der prinzipiellen Einstellung der Macy-Konferenzen und man fokussierte insbesondere die weitreichenden Folgen von zirkulärer Kausalität und Feedback-Mechanismen. In den New Yorker Treffen zwischen später legendär gewordenen Figuren wie Norbert Wiener, Claude Shannon, Warren McCulloch, John von Neumann, Gregory Bateson, Margaret Mead, Heinz von Foerster und vielen anderen waren die epistemologischen Einsätze der Ausbreitung der Kyberne…
Zu den Schwierigkeiten, die sich einstellen, will man Brücken zwischen der Biologie und der Anthropologie schlagen, zählt jene, die logischen Vorannahmen zu erkennen. Diese logischen Vorannahmen fördern nämlich inadäquate Auffassungen zutage, die, wie ich glaube, aus dem Fehlen einer Theorie der Komplexität bzw. der Organisation herrühren. Von Neumann hat, insbesondere in seinen letzten Lebensjahren, die Notwendigkeit solcher Theorien betont, die mit zunehmendem Komplexitätsgrad der untersuchten Systeme noch drängender wird, selbst wenn man sich darüber noch nicht im Klaren ist, wie die Komplexität zu messen ist. Je komplexer sich das untersuchte System intuitiv und noch auf sehr vage Weise darstellt, desto stärker beeinflusst die Art und Weise, wie man die Frage formuliert und an das System heranträgt, die Schlüsse, die man aus denselben Beobachtungen zieht. Ich möchte das anhand der Experimente von Jacobson zum Aufbau der Sehnerven illustrieren. Wie man uns erklärt, strecken die r…
Hier sind zwei bedeutende und einander ergänzende Bücher. Beide sind von Biologen verfasst, die aber auch Philosophen und Logiker sind und sich nicht scheuen, ihr Labor zu verlassen, um an der großen Debatte teilzunehmen, die die Moderne beständig über sich selbst führt. Es sind zwei Bücher, die stören, und die Szientisten aller Schattierungen erkennen sich darin ebenso wenig wieder wie die Philosophen, denen die Gewohnheit abhandengekommen ist, sich durch das Abenteuer Wissenschaft befruchten zu lassen. In Wirklichkeit wird die Grenze zwischen Wissenschaft und Philosophie, Natur und Kultur, Objekt und Subjekt in Frage gestellt, an ihre Stelle tritt ein ganz neues Zusammenspiel.
Diese beiden Bücher handeln von der Selbstorganisation des Lebendigen aus zwei zueinander komplementären Perspektiven. Varela fragt nach der Identität des Lebewesens und seiner Fähigkeit, sie mittels Verfahren aufrechtzuerhalten, die vom Lebendigen selbst hervorgebracht werden. Atlan konzentriert sich auf di…
Ich möchte mit einem Paradoxon beginnen, mit dem sowohl der Soziologe als auch der politische oder gesellschaftliche Akteur konfrontiert ist: dass wir, wenn wir uns die »klassische« wissenschaftliche Sicht auf die Gesellschaft zu eigen machen, nur noch Determinismen sehen. Dieser Erkenntnistypus schließt jegliche Vorstellung von Autonomie bei Individuen wie Gruppen, schließt Individualität, Finalität, das Subjekt aus.
Der Soziologe oder der Politiker befindet sich daher in einer schizophrenen Situation. Denn er macht ja – wie jeder Mensch – subjektiv die Erfahrung seiner relativen Freiheit, seiner Verantwortung, seiner Pflichten und Intentionen; um sich herum sieht er nicht nur Determinismen, sondern auch Akteure, mit denen er in Beziehungen der Konkurrenz, des Konflikts oder der Kooperation steht. Es besteht also eine vollkommene Scheidung zwischen dieser »erlebten« subjektiven Situation und der als wissenschaftlich bezeichneten Sichtweise. Und die Lösung ist dann für jeden eine sc…
Le thème de cette conférence, l’actualité de l’Ecole de Francfort, est considéré par la plupart des participants comme un appel à disséquer les textes de cette école, qu’on les considère comme des corps vivants ou des corps déjà morts. Je ne conteste nullement, ni directement ni indirectement, le bien-fondé d’une telle approche. Ma contribution repose cependant sur une autre approche de ce thème. Mon impression est que les habitudes européennes de pensée doivent être mises à l’épreuve d’une manière beaucoup plus radicale que sous la forme qui a trouvé une expression très particulière à Francfort. Selon moi, ce n’est pas un hasard si aucune compréhension adéquate de la modernité n’a été élaborée ni à Francfort ni ailleurs ; et cela pourrait tenir à certaines scories de la tradition vieille-européenne ou néo-européenne qui influent même lorsqu’on adopte la position d’une « critique de la société ». Ce sont surtout la théorie académique usuelle de la connaissance ainsi que ce que l’on …
Le mot réflexion a trois significations. En premier lieu, il désigne l’image physique dans le miroir. Deuxièmement, il désigne la pensée. Et troisièmement, il désigne la pensée comme un processus, comme sujet, comme « âme ».
« La question suivante est remarquable : il n’y a que trois conceptions possibles de l’être dans son ensemble :
1) L’être comme une machine, comme un automate susceptible de tous les raffinements possibles, comme un mécanisme autorégulé.
2) L’être comme “synthèse a priori de l’empirique”, selon le modèle de la mère et l’enfant, la faim et la nourriture, l’animal et son refuge – et donc comme un ensemble de mystérieuses correspondances (der “sympathetische” Zusammenhang). Il en est ainsi dans toutes les cultures primitives, jusqu’à l’ “harmonie des forces” de Leibniz et la vision du monde magique de Schopenhauer ou Novalis.
3) L’être comme action : ‘Earthmaker’, Jahwe ou tout autre dieu qui “fait” tout.
Je souhaiterais maintenant vivement savoir pourquoi aucune t…
Lorsque j’ai accepté de prononcer ici ma conférence en allemand, je ne soupçonnais pas les difficultés auxquelles je me verrais confronté. Au cours des vingt dernières années, dans mon activité scientifique, j’ai exclusivement pensé et parlé en anglais. Nombre de concepts et de résultats de recherches ont été baptisés en anglais lors de leur naissance, et se montrent rétifs à toute traduction. Après de vaines tentatives de transposition en allemand, j’ai décidé, pour ainsi dire, de sortir de moi-même, de contempler toute cette trame de pensées comme je le ferais d’une tapisserie, et de décrire à votre intention en allemand, autant que faire se peut, ce qui est ici représenté. S’il m’arrivait de m’égarer dans des phrases à la construction labyrinthique, il ne faudrait pas les interpréter comme une affectation, mais comme les gémissements d’une machine rouillée.
Peut-être avez-vous déjà buté, en le lisant, sur le titre de ma conférence, « Cybernétique d’une théorie de la connaissance …
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