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Page 7 à 20 : Natividad Planas – Introduction : une archéologie de l’exclusion | Page 21 à 38 : Caroline Cunill – L’Indien, personne misérable. Considérations historiographiques sur le statut des peuples indigènes dans l’empire hispanique | Page 39 à 68 : Renaud Morieux – Le dilemme de la sentinelle. Droit de la guerre et droits des prisonniers de guerre en Grande-Bretagne au XVIIIe siècle | Page 69 à 92 : Rosa M. Salzberg, Claire Judde de Larivière – Comment être vénitien ? Identification des immigrants et « droit d’habiter » à Venise au XVIe siècle | Page 93 à 108 : Jérémie Foa – Les droits fragiles. L’insécurité juridique des huguenots au temps des guerres de Religion | Page 109 à 128 : Marie Kervyn – Étrangers de droits, Français de nation : intégration des migrants dans les corporations de métiers aux Pays-Bas espagnols (XVIIe siècle) | Page 129 à 156 : Thomas Glesener – Se (re)faire musulman. 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Quelle: http://onlinelibrary.wiley.com/resolve/doi?DOI=10.1111%2Fglob.12146
Contemporary theorists of international relations and historians of empire have found utility in the spatial theory of “Grossraum,” or “great space,” that Carl Schmitt developed in the 1930s and 40s. This article asks whether Schmitt’s concept of Grossraum can be fully disentangled from its German history—from the Nazi pursuit of Lebensraum in which it eventually culminated, but with which it is not identical either. I argue that Schmitt’s Grossraum theory is neither merely a symptomatic reflection of the Third Reich’s objectives, nor a free-floating theory with strong potential for critiquing imperialism, but is best approached as an important moment in the transatlantic conversation among empires that unfolded between 1890 and 1945 about the sources, methods, and prerogatives of global power. It compares Schmitt with other figures in German geopolitics such as Friedrich Ratzel and Karl Haushofer in order to establish a genealogy of the distinction between land and sea powers, arguing that Schmitt’s writings on Grossraum modernize and transmit to the twentieth century the most influential theories of political geography and geopolitics developed in the Atlantic world between 1890 and 1930.
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