Karl Waldmann: Ein Phantom-Kriminalfall eines Phantom-Künstlers. Teil I. Es spukt.


http://www.karlwaldmannmuseum.com/fr/photo?nr=0247
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Mephistopheles:
Nun sind wir schon wieder 
an der Grenze unsres Witzes, 
da, wo euch Menschen der Sinn überschnappt.

Es spukt derzeitig in den Feuilletons. Eine mysteriöse Geschichte, ein Skandal, ein Kriminalfall! Ein Phantom. Ein Geist. Ein Betrüger!Was wissen wir darüber?

[...]

Quelle: http://merzdadaco.hypotheses.org/241

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Ready-(Check)-Mate, oder Schwitters, Duchamp und Urheberrechte

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Sie erinnern sich bestimmt an diese Anekdote (die umso witziger ist, da sie nicht erfunden wurde): der Konzept-Künstler Wolfgang Müller besuchte eines Tages die Norwegische Insel Hjertøya, wo er zu seinem Staunen die Stare die Ursonate singen hörte. Vermutlich haben die Vogel vor Jahrzehnten den hier herumwandernden Kurt Schwitters gehört, der sein Werk rezitierte – und gaben diese Gesänge von Generation zu Generation weiter. Als Wolfgang Müller die Audioaufnahme dieser Gesänge in der Berliner Galerie Katze 5 präsentierte, prompt interessierte sich dafür bereits der Dumont Verlag (bei welchem die 5-Bändige Ausgabe von Schwitters literarischem OEuvre erschien, hrsg. F.Lach), wer ihm bitteschön die Genehmigung dafür gegeben haben soll.

Wenn die klassischen Vertreter aus der Kunstwelt (genauer, ihre Rechteinhaber) abmahnen, ist es noch in Rahmen des altgebackenen Spiels “Kulturbetrieb”. Doch auch die Avantgarde trifft es, sogar die Verfechter der antiautoritären Subversivität. Wie Marcel Duchamp.

[...]

Quelle: http://merzdadaco.hypotheses.org/206

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Lanke Trr Google

Kaum das Sommerloch zu Ende, und schon raschelt die Designerszene in Lobgesängen und Philippiken gegenüber dem neuen Logotyp von Google, neu seit dem 1. September 2015.

Sie erinnern sich:

https://www.google.com/doodles/googles-new-logo
https://www.google.com/doodles/googles-new-logo

Der neue Design wird teilweise als frisch und originell, teilweise als zu kindlich für den digitalen Riesen bewertet, so Hyperallergic (ein höchst lesenswerter kritische Kunstportal, übrigens).

Als eine besondere Änderung gegenüber des alten Schriftzuges hebt man die Serifenlosigkeit der neuen Schrift hervor (Serifen sind die kleinen Elemente der Schriftart, die der geschriebenen Schrift entlehnt sind, eine Allusion an die Federansätze). Sarah Archer von Hyperallergic zieht Parallelen mit Bauhaus und der Idee der “Neuen Typographie” (vertreten durch Herbert Bayer und Jan Tschichold): klare, einfache, gut lesbare, frei skalierbare, “Elementare” Schrift ohne jegliche Manierismen, mit “präzier optischen Wirkung”.

[...]

Quelle: http://merzdadaco.hypotheses.org/199

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Google goes surreal oder La trahison des images

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Klare Sache: Google sieht überall Hunde. Aber auf eine Art und Weise, die einem Dalí Alpträume bereiten könnte.

Wie Guardian berichtet, beschäftigt sich Google derzeit damit, ein Künstliches neuronales Netz für ein Ziel einzusetzen, dass die Wissenschaftler, Photographen und NSA-Mitarbeiter glücklich machen wird: das semantische Erkennen des Bildmaterials. Salopp ausgedruckt: wenn Google-System ein Bild mit einem Baum sieht, dann sagt es: “Es ist ein Baum”.

Oder wenn es ein Bild eines Bechers (s. oben) sieht: “Es ist keine Pfeife”.



[...]

Quelle: http://merzdadaco.hypotheses.org/165

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Libre comme l’air

Les choses auraient sans doute été plus simples si je n'avais pas été fatiguée au point de ne plus être capable de rentrer un mot de passe correctement. C'est à 9:53 exactement que j'ai réussi à me logger et pu commencer à annoncer, expliquer, et lancer l'interview de deux heures sur les réseaux historiques que je donnais depuis le compte de l'AG Digitale Geschichtswissenschaft prévue de 10 à 12h ce 17 décembre 2014.

Deux heures de gazouillis à l'air frais -Un air frais bien rempli, les deux heures ont été denses. Mes expériences de lecture de twitterinterviews ne m’avaient pas vraiment préparée à l'exercice en position d’intervieweur. J'avais pourtant l’impression d’avoir bien anticipé mon affaire : j’avais défini à l'avance une série de thèmes en fonction des compétences et expériences des personnes que j'interviewais (l'une sur la dimension théorique, l'autre davantage sur les aspects pratiques), et j'avais communiqué ce fil directeur quelques jours à l'avance à mes interlocuteurs. J'avais peiné à trouver un hashtag et finalement opté pour #hnSTR (historische Netzwerke/historical networks suivi du code ville de là où j’enseigne, puisque l’interview avait lieu dans le cadre d’un cours).

Mais il s’est avéré plus difficile que je ne le pensais de trouver un bon rythme d’interview (le storify sera bientôt consultable). J’ai attaqué beaucoup trop sur les chapeaux de roues et ai du coup lancé plusieurs questions en parallèle, n’attendant pas assez longtemps les réponses (souvent en 2 ou 3 parties) de la personne que j’interviewais. Pour tout dire, je lui suis bien reconnaissante, car après avoir entrelacé les fils de la discussion 2 ou 3 fois, j’ai compris qu’il fallait que j’attende plus longtemps entre les questions. C’est ce qui m’a permis de sortir de mon schéma d’interview et de réagir à partir de ses réponses pour approfondir sur un aspect ou l’autre : or c’est précisément ce temps d’approfondissement qui a donné de la profondeur à cette partie de l’interview, une sorte de souffle.

Les choses se sont un peu accélérées ensuite une première fois au moment du passage de relais, la deuxième personne interviewée ayant rebondi sur plusieurs aspects de la première interview. Ensuite, d’autres interlocuteurs se sont immiscés dans la discussion, ce qui a à nouveau densifié le flux d’informations. Pour le coup, je n’avais plus le temps de formuler mes demandes de précision à partir des réponses fournies à mes questions de départ, Mareike König les formulait plus vite que moi (pratiquement à l’identique de ce que j’étais en train d’écrire). Tandis que la discussion commençait à foisonner et à partir vers des questions fondamentales (métadonnées, structures des données, rapport entre question de recherche, sources et outils), je passais de mon côté de l’écran la plupart de mon temps à commencer un tweet pour l’effacer, et finalement ne rien envoyer. C’est à ce moment-là que je suis revenue vers mon fil d’interview, qui m’a permis de restructurer la fin de la discussion.

Il faut donc un savant mélange de directivité et de participativité pour réussir sa twitterinterview, telle serait ma conclusion.

Dans l’ensemble, c’est un exercice assez intéressant pour cet aspect rythmique, le souffle que cela requiert : penser le lecteur, penser la personne interviewée, penser l’archivage de la discussion et trouver un rythme adapté à tous ces aspects. Lorsque Sebastian Giessmann écrivait qu’il faut penser en réseau pour penser les réseaux, il y a un peu de cela dans l’exercice de la twitterinterview, il faut penser le réseau pour penser l’interview.

En ce qui concerne la densité des idées et analyses échangées, on peut aller étonnamment en profondeur. Peut-être cela tient-il au fait que, dans l’utilisation scientifique de twitter, nous sommes habitués à mettre des concepts génériques en relation les uns avec les autres, donc à travailler avec de gros concepts et une syntaxe minimale. Une question de recherche peut bien, après tout, être articulée en 140 caractères. Et être relayée par une autre, puis une autre, jusqu'à former une argumentation. Twitter comme pratique d’écriture scientifique, nous y revoilà.

 

Quelle: http://140.hypotheses.org/100

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Libre comme l’air

Les choses auraient sans doute été plus simples si je n'avais pas été fatiguée au point de ne plus être capable de rentrer un mot de passe correctement. C'est à 9:53 exactement que j'ai réussi à me logger et pu commencer à annoncer, expliquer, et lancer l'interview de deux heures sur les réseaux historiques que je donnais depuis le compte de l'AG Digitale Geschichtswissenschaft prévue de 10 à 12h ce 17 décembre 2014.

Deux heures de gazouillis à l'air frais -Un air frais bien rempli, les deux heures ont été denses. Mes expériences de lecture de twitterinterviews ne m’avaient pas vraiment préparée à l'exercice en position d’intervieweur. J'avais pourtant l’impression d’avoir bien anticipé mon affaire : j’avais défini à l'avance une série de thèmes en fonction des compétences et expériences des personnes que j'interviewais (l'une sur la dimension théorique, l'autre davantage sur les aspects pratiques), et j'avais communiqué ce fil directeur quelques jours à l'avance à mes interlocuteurs. J'avais peiné à trouver un hashtag et finalement opté pour #hnSTR (historische Netzwerke/historical networks suivi du code ville de là où j’enseigne, puisque l’interview avait lieu dans le cadre d’un cours).

Mais il s’est avéré plus difficile que je ne le pensais de trouver un bon rythme d’interview (le storify sera bientôt consultable). J’ai attaqué beaucoup trop sur les chapeaux de roues et ai du coup lancé plusieurs questions en parallèle, n’attendant pas assez longtemps les réponses (souvent en 2 ou 3 parties) de la personne que j’interviewais. Pour tout dire, je lui suis bien reconnaissante, car après avoir entrelacé les fils de la discussion 2 ou 3 fois, j’ai compris qu’il fallait que j’attende plus longtemps entre les questions. C’est ce qui m’a permis de sortir de mon schéma d’interview et de réagir à partir de ses réponses pour approfondir sur un aspect ou l’autre : or c’est précisément ce temps d’approfondissement qui a donné de la profondeur à cette partie de l’interview, une sorte de souffle.

Les choses se sont un peu accélérées ensuite une première fois au moment du passage de relais, la deuxième personne interviewée ayant rebondi sur plusieurs aspects de la première interview. Ensuite, d’autres interlocuteurs se sont immiscés dans la discussion, ce qui a à nouveau densifié le flux d’informations. Pour le coup, je n’avais plus le temps de formuler mes demandes de précision à partir des réponses fournies à mes questions de départ, Mareike König les formulait plus vite que moi (pratiquement à l’identique de ce que j’étais en train d’écrire). Tandis que la discussion commençait à foisonner et à partir vers des questions fondamentales (métadonnées, structures des données, rapport entre question de recherche, sources et outils), je passais de mon côté de l’écran la plupart de mon temps à commencer un tweet pour l’effacer, et finalement ne rien envoyer. C’est à ce moment-là que je suis revenue vers mon fil d’interview, qui m’a permis de restructurer la fin de la discussion.

Il faut donc un savant mélange de directivité et de participativité pour réussir sa twitterinterview, telle serait ma conclusion.

Dans l’ensemble, c’est un exercice assez intéressant pour cet aspect rythmique, le souffle que cela requiert : penser le lecteur, penser la personne interviewée, penser l’archivage de la discussion et trouver un rythme adapté à tous ces aspects. Lorsque Sebastian Giessmann écrivait qu’il faut penser en réseau pour penser les réseaux, il y a un peu de cela dans l’exercice de la twitterinterview, il faut penser le réseau pour penser l’interview.

En ce qui concerne la densité des idées et analyses échangées, on peut aller étonnamment en profondeur. Peut-être cela tient-il au fait que, dans l’utilisation scientifique de twitter, nous sommes habitués à mettre des concepts génériques en relation les uns avec les autres, donc à travailler avec de gros concepts et une syntaxe minimale. Une question de recherche peut bien, après tout, être articulée en 140 caractères. Et être relayée par une autre, puis une autre, jusqu'à former une argumentation. Twitter comme pratique d’écriture scientifique, nous y revoilà.

 

Quelle: http://140.hypotheses.org/100

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Der ‘Teutsch-Franzos’

 

1761 kommt es in Ostfriesland zu handfesten Auseinandersetzungen zwischen dem ehemals Fischerschen Freikorps und Bauern | Foto: Leonard Dorn

1761 kommt es in Ostfriesland zu handfesten Auseinandersetzungen zwischen dem ehemals Fischerschen Freikorps und Bauern. | Foto: Leonard Dorn

1. General Johann Christian Fischer (1713-1762)

Immer wieder wird jedem der sich mit dem Siebenjährigen Krieg in Deutschland befasst der Name des Freikorpsgenerals Johann Christian Fischer (1713-1762) begegnen. In der Literatur wird oftmals stereotyp das Bild eines ruchlosen und verantwortungslos handelden Offiziers gezeichnet. So kommt er bei Kennett nicht sein Pflichten nach, sondern taucht für einige Monate ab und wird von einem Offizier betrunken im Weinkeller eines geplünderten Schlosses aufgefunden.1 Die französischen Generäle scheinen die Kontrolle über Fischer verloren zu haben (Fischer weckt bei mir persönlich in dieser Episode Assoziationen zum Handelsagenten Kurtz in “Das Herz der Finsternis”). Das Bild Fischers war bis in die Zeit um 1800 weniger einseitig. Eine zeitnahe Quelle beschreibt wie in seinem Freikorps zugunsten des Zivilstandes strenge Disziplin gehalten wird.2 In einem Reisebericht um 1800 erscheint er in einer anekdotischen Schilderung sogar als Wohltäter:

 2. Fischer in Duisburg

“Detaillirte Nachrichten davon sind mir nicht mitgetheilt worden, und ungewisse Sagen mag ich nicht nacherzählen. Doch verdient eine Anekdote, den berühmten und berüchtigten Anführer eines Französischen Frekors, General Fischer betreffend, die ich einmal vom izigen Lutherischen Prediger Herrn Schurmann erzählen gehört habe, hier vielleicht eine Stelle, da sie diesen, oft mit Unrecht verschrienen, General Ehre macht. Sein wildes Freikor erlaubte sich mehrere Ausschweifungen in unsrer Stadt gegen die Einwohner derselben. Der damals noch lebende erste Lutherische Prediger Henke, ein Mann der viele Eigenheiten gehabt haben soll, predigt eines Sonntags, als unvermuthet der General Fischer in seine Kirche hereintritt, und Henke wagt es, diesen gefürchteten feindlichen General einen Obersten der Teufel zu nennen. Fischern mußte dies nothwendig sehr auffallen, und für Henke hätte es die übelsten Folgen haben müssen, wenn Fischer der Mann wirklich gewesen wäre, wofür ihn Henke hielt.

 Der General geht hierauf zum Prediger Henke ins Haus, und stellt ihn wegen dieser Unbesonnenheit, wofür es gewiß jeder kaltblütige Beurtheiler erklären wird, zu Rede. Henke, weit entfernt sich in Furcht sezen zu lassen, nimmt Gelegenheit, dem General die Abscheulichkeiten vorzustellen, die sein Kor gegen die Einwohner verübte, und ihn zu fragen, ob ein Anführer solcher Barbaren nicht den Namen eines Anführers der Teufel verdiene? Die Thatsachen die er anführt machen Eindruck auf den von Natur gutgesinnten General, der nachdenkend wird. Wie Henke dieses bemerkt, redet er ihm immer dringender ans Herz, und beide werden endlich so vertraut, daß der General sich entschließt, bei dem Prediger Henke auf dessen Antrag zum Mittagessen zu bleiben. Fischer erstaunt, wie ihm der Prediger Henke nichts anders, als trockenes Brot, Salz, und Wasser vorsezen lässt, mit dem Hinzufügen, daß dieses alles sey, was er noch in seinem Vermögen habe. Ueber diese traurige Lage des Predigers Henke, wovon er den General überzeugt, wird dieser innig gerührt, und geht, nachdem er ein solches Mittagsmahl mit ihm gehalten, gerührt und nachdenkend weg. Am Abend sendet er dem Prediger Henke die reichlichsten Lebensmittel aller Art ins Haus, die dieser annehmen muß, und lässt auch, soviel es ihm, als Anführer eines undisziplinirten Freikors nur möglich war, die schärffsten Befehle zur Abstellung der vorherigen Abscheulichkeiten geben.”3

3. Perspektiven

Wie entstand das schlechte Bild Fischers? Für die preußischen Historiker des 19. Jahrhunderts war Fischer ohnehin implizit ein ‘Vaterlandsverräter’ und zumindest “berühmt berüchtigt”. In seiner Rolle als Freikorpsoffizier konnte er in der Zivilbevölkerung tatsächlich nicht auf uneingeschränkte Gegenliebe hoffen. Seine Anstellung als Deutscher im Dienste des allerchristlichsten Königs entsprach einem Feindbild der Publizistik des 18. Jahrhunderts. Er selbst konnte da er schon 1762 in einem Duell getötet wurde, nicht mehr gegen die negative Presse vorgehen. Während für den Österreichischen Erbfolgekrieg bereits ausgiebig die Biographie des prominentesten Deutsch-Franzosen, Maurice de Saxe, erforscht worden ist, fehlt etwas vergleichbares für den Siebenjährigen Krieg. Fischer könnte sich in Zukunft noch als interessantes Forschungsfeld erweisen.

 4. Quelle:

August Christian Borheck, Geschichte der Länder Cleve, Mark, Jülich, Berg und Ravensberg nach Teschenmacher und andern nebst einer Geschichte der Stadt Duisburg am Rhein(Versuch einer Geschichte der Stadt Duisburg am Rhein), Zweiter Theil, Duisburg am Rhein 1800, S. 172-174.

5. Anmerkungen

1Kennett, French Armies, Durham 1967, S. 49, Anm. 12: „The German had a disturbing habit of disappearing for days; on one occasion the Chevalier de Ray was sent to locate him and found him and his entire corps deep in the mountains, eating and drinking in the chateau of the Count of Stolberg.“
2Timm (Bearb.), Unnaer Tagebuch, in: Der Märker (1966), S. 89.
3Borheck, Geschichte der Länder, Duisburg 1800, 2. Theil, S. 172-174.

Quelle: http://dsk.hypotheses.org/75

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“Unsinn, Auguste, heiraten mußte.” – Zur Entstehung eines Geflügelten Wortes

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Eine kleine Ungenauigkeit ist mir bei der Lektüre der sonst bisher verlegerisch perfekt aussehenden “Sammelkladden” aufgefallen (der nächste Teil der Rezension kommt noch). Jetzt lese ich gerade das Gästebuch der Merzausstellung, die vom 19. März bis 30. April 1922 in Hildesheim lief.

Schwitters, dieser Gedankenfänger, stellte das Gästebuch zur Verfügung, damit die Ausstellungsbesucher ihre Meinung äussern könnten. Was sie auch taten, in einer ungeschminkten Art und Weise. Schwitters wiederum verarbeitete viele, insbesondere negativen Feedbacks in seiner TRAN-Serie (das war eine bitterböse Abrechnung mit Kritiken in einer bunten Mischung aus verschiedenen Genres und Stils). Andererseits haben viele Besucher der Ausstellung in ihren Einträgen Schwitters Werke zitiert, die bereits erschienen waren – vor allem die ominöse Anna Blume, daran haben viele ihre eigenen dicherischen Kräfte versucht, mit Parodien und Persiflagen.

Nun erscheint auf der Seite 52 des Gästebuchs (Die Sammelkladden, S. 81) folgender Eintrag (oder gar ein angeblicher Dialog zweier Besucher (?)):

Hier in diesen stillen Räumen möcht mein Dasein ich verträumen.
Auguste Schwanen [?]
Unsinn Auguste heiraten mußte.

 

In Kommentaren zu diesem Eintrag schreiben die Herausgeber:

Der Gast zitiert den Text Tran Nr. 30 Auguste Bolte (ein Lebertran), der in KS’ Reihe der gegen die Kunstkritik polemisierenden Tran-Texte gehört. Auch das Wort Schwanen im Eintrag bezieht sich auf Tran Nr. 30, in dessen Einleitung Die Schwanenjungfrau erwähnt wird (Die Sammelkladden, S. 744)

 

Nun ich bin leider kein Experte, was die deutsche Kurrentschrift angeht, bin daher nicht sicher, ob auf der glücklicherweise in “Sammelkladden” abgebildeten Seite des Gästebuches tatsächlich “Schwanen” steht.

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Seite 223 in: Kurt Schwitters. Die Sammelkladden 1919-1923.
Bearbeitet von Julia Nantke und Antje Wulff. Reihe: Kurt Schwitters. Alle Texte, hrsg. von Ursula Kocher und Isabel Schulz, Kurt und Ernst Schwitters Stiftung in Kooperation mit dem Sprengel Museum Hannover, Bd. 3. De Gruyter, Berlin 2014.

 

Doch die eigentliche Ungenauigkeit besteht im Folgenden: Der Gästebucheintrag ist irgendwann zwischen dem 6. und 16. April 1922 gemacht worden. Der erwähnte Text Tran Nr. 30 Auguste Bolte jedoch erschien erst 1923 in “Der Sturm“. Also hat höchstwahrscheinlich Schwitters diesen gassenhauermässigen Spruch aus dem Gästebuch in sein Tran Nr 30 Auguste Bolte übernommen, und nicht umgekehrt, wie die Herausgeber schreiben.

So wird dieser enigmatische Spruch erklärt, der mich bei der Lektüre von Auguste Bolte ständig beschäftigte.

Denn was und wer ist Auguste Bolte? Eine anarchische Geschichte, deren namengebende Protagonistin Auguste Bolte sich durch ihre ausgewogen ausgerastete Mischung aus eiserner Logik, monströser Zielstrebigkeit und kindlicher Naivität jener prominenten Amelie aus dem cineastischen Meisterwerk “Le fabuleux destin d’Amélie Poulain” ähnelt. Den Text finden Sie nicht nur in der 5-bändigen Lach-Ausgabe, sondern neulich auch in einem von Christian Demand im Arche-Verlag herausgegebenen Hardcover (für Interessierten – das Buch habe ich bei CULTurMAG rezensiert).

Kurz zum Inhalt: das Fräulein verfolgt konsequent 10 Passanten auf der Strasse, weil sie den Grund wissen möchte, welches Ziel diese Passanten so konsequent verfolgen. Die Gruppe spaltet sich immer mehr auf und die lineare Verfolgung bekommt Fraktal-Züge. Nebenbei zieht sich Auguste Bolte fast vollständig aus, macht beiläufig ihren Doktortitel und mutiert plötzlich von einer Stalkerin zu einer tröstenden Autorität. Auf einmal aber wird sie von allen Seiten mit dem Spruch in Berlinerisch (?) zugeschüttet: “Unsinn Aujuste, heiraten mußte“, der in seiner Penetranz, Reaktionarität und Ignoranz dem Leser zusammen mit Auguste ständig auf die Nerven geht.

Was ist das??? Dieser Spruch gab mir keine Ruhe bei der Lektüre von Tran 30, und jetzt schon erst nicht. Ich kann es nicht so stehen lassen, ich muss recherchieren! Eine Recherche zeigt jedoch ein interessantes Auftreten des Spruchs, nicht nur bei Schwitters und im Merz-Ausstellungs-Gästebuch.

Mal soll es (laut einer unverlässlichen Quelle) bereits von Goethe ausgesprochen worden sein, im Bezug auf ein junges Fräulein namens Auguste, die ihm ihre Gedichte zwecks Kritik zugesandt haben soll (http://www.multitran.ru/c/m.exe?a=4&MessNum=150611&topic=41&l1=1&l2=2#topic).

Goethe-Auguste

Carl Zuckmayer hat diesen Spruch in seinem 1931 uraufgeführten Theaterstück “Der Hauptmann von Köpenick” eingebaut.

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Und bereits 1897 schrieb Theodor Lessing in “Christus und Venus” (Quelle)

Lessing-Auguste

Scheinbar sehr geläufig war dieser reaktionär-chauvinistisch angehauter Spruch gewesen, mit dem man Argumente einer Frau auf eine sexistische Art und Weise unreflektiv zurückwies, indem man sie in die konventionelle Genderrollen bzw. zum Herde (wenn auch im übertragenen Sinne) schickt.

Suchen wir mal weiter. Dieser Spruch hat bis zum Münsterer Soziolekt Masematte geschaft, wie der Geheimsprachen- und Soziolektforscher Klaus Siewert in seinem “Textbuch Masematte” notiert:

Masematte-Auguste

Anscheinend gab es einen running gag um die besagte Auguste, die uns nur in Bruchstücken und Literaturwerken überliefert kam.

Denn in der berühmten Zeitschrift “Jugend” (die Namensgeberin des Jugendstils, die auch mal Georg Grosz und Tucholsky veröffentlichte, aber in den 30 Jahren sich an die NS-Partei orientierend irgendwohin abdriftete), in der Ausgabe Nr. 25 vom 1937 (http://www.simplicissimus.info/uploads/tx_lombkswjournaldb/pdf/2/42/42_25.pdf) wurde auf der Seite 16 eine Anekdote abgedruckt, die interessanterweise nicht nur die reaktionäre Antwort widergibt, sondern auch den Text der Auguste selbst, die dem Text im Merz-Gästenbuch erstaunlich ähnelt:

Jugend-Auguste

Der (zugegebenerweise gendermässig präkere) Lachfaktor dieses Witzes liegt in der prosaischen Zurechweisung eines Inspirationsmoments einer gewissen Auguste durch einen gewissen Friedrich Wilhelm III. höchstpersönlich. “Du sollst net träumen, sondern gesellschaftstauglich untergebracht werden, Weib” – so in etwa.

Einige Jahre früher (springen wir mal wieder in der Zeit), genauer: am 30. Juli 1922 (d.h. einige Monate nach der Merz-Ausstellung) veröffentlicht der liberale Rosenheimer Anzeiger (jetzt: Oberbayerisches Volksblatt) folgende Posse, als ein Eintrag aus einem Fremdenbuch (Quelle):

 

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Der leicht abgewandelter Dialog zweier Personen ähnelt immerhin erstaunlich dem Merz-Gästebuch-Eintrag:

[...] Eine andere Dame hatte im Gefühl der Freude über den Bergwald die Worte in das Fremdenbuch geschrieben:
Ach, könnt’ ich unter diesen Bäumen
Meine Lebenszeit verträumen!
Die Dame hieß Augiste Schmidt. Ein Wanderer schrieb darunter:
Ach, Unsinn, Auguste,
        Heiraten mußte.

 

Und endlich, in Bayern angekommen, finden wir den Ursprung dieses textuellen Zwiegesprächs. Laut “Berlinisch, eine Sprache mit Humor” von Edda Prochownik, (1964 von der Haude und Spenersche Verlagsbuchhandlung herausgegeben), soll sich dieser textuelle Dialog auf Seiten eines Gästebuches in einem oberbayerischen Gebirgsgasthaus im Jahre 1889 abgespielt haben.

So wurde der meme über “Auguste” geboren und schmuggelte sich in das Gästebuch der Merzausstellung, aber auch bei Lessing und Zuckmayer rein. Und natürlich kam die Auguste, die mußte, zu Schwitters in seinen Tran 30. Ein weiterer Teil seiner Kollage.

Möglicherweise könnte dieser Spruch sogar für die Namengebung der Protagonistin verantwortlich sein, da im Text mit Ihrem Vornamen lauter gereimt wird. Weil Auguste wußte, was sie mußte.

Interessant, welche Geschichten verbergen sich hinter weiteren Mosaikteilen des MERZ-Gesamtkunstwerks…

 

 

Quelle: http://merzdadaco.hypotheses.org/102

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Kurt Schwitters: Die Sammelkladden. Bleichsucht und Blutarmut

Blutarmut

Bleichsucht und Blutarmut” steht auf der Kladde im Halbkreis ausgeschnitten. Und unten: “Fort mit den TÄTOWIERUNGEN“.

In dieser Sammlung finden sich die Briefe, Postkarten und Zeitungsausschnitte, die Kurt Schwitters in den Jahren 1919-21 sammelte, zusammenklebte und verMERZte. Ausserdem sind einige Skizzen der Antworten des MERZ-Künstlers (und seiner Frau) enthalten.

Bereits diese, relativ kleine Sammlung (unter 60 Blätter) zeugt das rege Leben, fulminante Aktionen und Unverständnis des Publikums. Man kann die Inhalte in mehrere Gruppen kategorisieren:

Dadaisten. 

Raoul Hausmann, Richard Huelsenbeck, Tristan Tzara – die Korrespondenz sprudelt (wenn auch einseitig, da die Antworten von Schwitters in dieser Kladde kaum enthalten sind). Tzara, Serner sind von Schwitters Arbeiten begeistert, nehmen mit ihm Kontakt auf und möchten ihn im finanziell geplagten Band “Der Zeltweg” veröffentlichen.

Die “Status Quo”-Entwicklungen, die den kanonischen Stereotypen teilweise widersprechen. Richard Huelsenbeck, der oft in Schwitters’ Biographien als sein Counterpart dargestellt wird, ist dem MERZer wohlwollend gesonnen. Klar, gibt es Differenzen, klar, es wird an ihrer Freundschaft gerüttelt. Doch ist Huelsenbeck fernab seiner zugesprochen nihilistischen Pose. Er schreibt freundlich und bestimmt:

Sie wissen dass ich Ihnen durchaus sehr freundschaftlich gegenüber stehe. Ich finde auch, dass der gewisse Gegensatz, den Sie und ich zwischen unseren Tendenzen feststellen konnten, uns nicht hindern dürfe, gemeinsam gegen den gemeinsamen Feind, Bourgeoisie und Banausentum vorzugehen (Bl. 11r, Sammelkladden, S. 18)

Raoul Hausmann pflegt zwar gute (ja beste) Freundschaft mit Schwitters, will aber mit der expressionistischen “Sturm-Gallerie” (in welcher Schwitters ausstellte) und seinem Initiator Herwarth Walden nichts zu tun haben und wird auf Dauer zickig:

Ist Herr Walden für mich so belanglos, dass ich Dir aus diesem Grunde versichern kann, dass ich mein Blatt damit nicht belästigen werde. (Bl 1, Sammelkladden, S. 8)

Man sieht, es brodelt nur so vor Differenzen und Diskrepanzen zwischen Freundschaft und dem künstlerischen Schaffen, man zieht sich gegenseitig aus gemeinsamen Projekten zurück, um im nächsten Moment wieder zu kooperieren. Und Schwitters bleibt loyal gegenüber seinen Aussteller und Verleger, aber auch vertritt er Interesse seiner Dada-Freunde und empfiehlt sie überall weiter.

Verleger, Aussteller.

Das sind meistens Geschäftsbriefe, Ideen, Projektandeutungen. Man liest zwischen den Zeilen die Problematik, den schwer zugänglichen Avantgardisten zu vermarkten, in Zeiten der Nachkriegsinflation und knapper Kassen. Man bleibt aber erfinderisch.

Schwitters’ Verleger Steegemann beispielweise realisiert eine der ersten Viralen Campagnen zu dem Gedichtband “Anna Blume”: er lässt auf den Wänden Hannovers in einer Guerilla-Aktion Plakate mit Zehn Geboten kleben, und eine Woche darauf werden die Gebote mit dem eigentlichen Gedicht überklebt. Die Öffentlichkeit rastet aus, speit und wird auf die Palme gebracht. Man reisst die Plakate ab, man überschreibt die Plakate mit eigenen Texten, Parodien, Sarkasmen, die besten davon werden wiederum von Steegemann in seiner Zeitschrift “Der Marstall” veröffentlicht.

Es ist eindeutig eine  fröhliche und aggressive Taktik, das Spießbürgertum aus ihren Schlafsesseln auszurütteln. Das Publikum wird echt sauer.

Publikum (negativ).

Hier sind (wohl nicht alle, aber einige aussagekräftige) Exemplare der Reaktionen auf Schwitters Schaffen präsentiert. In Möchtegern-Parodien versucht man, dem Autor zurückzuzahlen, wie dieser Anonymer:

Liebes Anna Blume Tier
ich liebe Dir.

Du scheinst nicht mehr ganz richtig zu sein. In Ilten [psychiatrische Heilanstalt,- V.A.] ist noch eine Zelle frei (Bl. 37, Sammelkladden, S.44)

Auf die psychische Unzurechnungsfähigkeit versuchen viele Kritiker das ganze Schaffen Schwitters zu reduzieren. Sie sind verletzt in ihrer Kant’schen Mündigkeit, denn ihr Vernunft kann mit den Texten und MERZ-Bildern nichts anfangen. Und das nervt. Gewaltig.

Publikum (wohlwollend)

Doch nicht alle sind in ihrer eigenen Rationalität verletzt. Es gibt begeisterte, die auf der gleichen Wellenlänge mit Schwitters leben.

Da schreibt der Facharzt für innere Krankheiten, Dr. Rubin, der ein MERZ-Bild in seiner Praxis auf die Wand hängen lässt:

Als ich nach einiger Zeit ins Zimmer trat, hörte ich sowohl von meiner Frau als auch von unserem Fräulein Ausrufe des Entzückens. Offen gestanden: ich war platt! [...] Was die Damen entzückte, war nun nicht das >>merz<<liche der Bilder sondern der durch Farben- und Rahmenwahl gelungene freudige Gesamtwert. (Bl. 46 r, Sammelkladden, S. 51)

Das ist charakteristisch für Schwitters’ Oeuvre: er ist, in Gegensatz zu Berliner Dadaisten, ein Allround-Schaffender, er steht mit einem Fuss im bürgerlichen, mit dem anderen im anarchistisch-avantgarden. Nicht, dass er sich nicht entscheiden kann – er hat sich schon längst entschieden. Er kann das Publikum mit ungewöhnlichen Massnahmen empören, er kann das Publikum aber auch mit klassischen Motiven einlullen. (Es kulminierte in seiner traurigen Endphase, als Schwitters auf der norwegischen Insel  Hjertøya in einer einsamen Hütte sein Merzbau für sich allein realisierte, und gleichzeitig zum Überleben klassische Landschaftsbilder an das breite norwegische Öffentlichkeit verkaufte, das Publikum, das seine MERZ-Kunst in keinster Weise verstehen konnte.). Er kann aber auch mit einem Werk mehrere Zielgruppen auf einmal treffen und begeistern. Diese Multikompatibilität und Vielseitigkeit (ja stilistische Flexibilität) war einer der Hauptpunkte der Konflikte mit Berliner Dada, als Huelsenbeck den Merz-Künstler Kaspar Davin Friedrich der dadaistischen Revolution nannte und für die bürgerliche Verankerung kritisierte. Aber Schwitters verleugnete es nicht einmal, und distanzierte sich von DADA. Schwitters ist nicht DADA, er ist MERZ. Er hat das Bürgerliche infiltriert und praktiziert die Implosion einer bürgerlichen Gesellschaft.

Auf andere wirkt Schwitters’ Schaffen fast transzendental. Der Grafiker Georg Arndt schreibt:

Ich habe mich gefragt, woraus die starke und unmittelbare Wirkung Ihrer Bilder resultiert und gerate im Verlegenheit: Ich weiss es nicht, – ich fühle nur, dass es so ist, – Also ein mystischer Vorgang! (Bl. 20 r, Sammelkladden, S. 26)

Eine weitere – höchst affirmative und sympathische Reaktion – findet sich im Brief einer 15-jährigen Sophia Falk, die Anna Blume zeichnete, und zwar so, dass man das Bild von beiden Seiten (wie im Gedicht) sehen=lesen konnte:

Das Bild entspricht (meiner Meinung nach) wirklich Ihrem Gedicht. Sie brauchen nämlich nur das Bild von der anderen Seite gegen das Licht halten, und Anna [Bl. 50 v] ist >>von hinten, wie von vorne<< (Bl. 50 r, Sammelkladden, S. 54)

Das Bild finden Sie übrigens in der Illustration zu meinem vorherigen Eintrag.

Publikum (verwirrt)

Diese Gruppe versucht, vor allem “Anna Blume” zu verstehen. Diese Rezipienten wollen’s, können’s aber nicht. Sie werden nicht empört oder erzürnt, sondern eher verzweilfelt, und wenden sich an Schwitters mit Hilferufen, endlich das Gedicht zu erklären:

[...] Zunächst einmal die Frage, wer ist überhaupt Anna Blume? Was verstehen Sie unter 27 Sinnen, ich kenne nur 5? [...] Was he[ißt] ungezähltes Frauenzimmer? (Bl. 44, Sammelkladden, S. 49)

Vielleicht haben Sie den Drang mich aus diesem [...] Wirrwarr zu befreien, indem Sie mir den Weg andeuten, den ich zu beschreiten habe, um Sie [...] zu verstehn. Ich möchte fast sagen, ich hoffe bestimmt darauf, dass Sie mir antworten (Bl. 49 r., Sammelkladden, S.54)

Man merkt buchstäblich, wie Hirnschmalz schmelzt, wie Verzweiflung ihren Raum findet, doch die Leser geben nicht ab.

Leider sind die Antworten in dieser Sammelkladde nicht präsent. Es ist aber ein Briefentwurf von Helma Schwitters enthalten. Die Frau des Künstlers, eine wahre Heldin, Muse und Unterstützerin, schrieb in Schwitters’ Abwesenheit über die “Nebensächlichkeit der Technik” im Schaffen ihres Mannes. Dies sei für Schwitters Kunst unwichtig, sondern das Ganze:

Es ist ja auch vollkommen gleichgültig, ob der Künstler das Gepappe wieder übermalt [...] sehen Sie doch nicht hinter Einzelheiten, sehen und fühlen Sie doch die Kunst, die Kunst die unaussprechlich dahinter steht. [...] Nichts ist wert[]los, das Geringste und Hässlichste hat die Berechtigung Grundstein zum Schönen und Edelsten zu werden. [...] [Mein Mann] versucht aufbauend ihnen [den Menschen - V.A.] zur Freudigkeit an den Nichtigkeiten des Lebens, die alle zusammen doch wieder ein großes, herrliches Welterleben geben, zu verhelfen (Sammellkladden, S. 58)

Sie trifft ganz genau den Kern der Schwitters’schen Philosophie: kein Element seines Schaffens ist unwichtig, alles wird gegeneinander gewertet, alles ist zu einem Zwischenspiel, zu einer materiell-ideellen Interaktion verwoben und schaft somit ein Gesamtkunstwerk, das man nicht in Einzelteile auseinanderbauen sollte, wenn man dieses Gesamtkunstwerk denn wirklich begreifen möchte.

Interessant ist bei Bleichsucht und Blutarmut die Auswahl der Texte, die Schwitters selbst zusammenstellte – Skizze des Briefes seiner Frau, DADA-Korrespondenz, wütende Anonymbriefe, ein paar eigener Briefentwurfe – das alles wiedergibt die Unstabilität, Explosivität der Epoche, seiner aktiven Zeit als Künstler inmitten von Kulturfronten und Gesellschaftsumbrüche. Das werden wohl die weiteren Sammelkladden ebenso demonstrieren. Werden wir sehen.

S. auch weitere Teile der Rezension von “Kurt Schwitters. Die Sammelkladden 1919-1923″.

 

Quelle: http://merzdadaco.hypotheses.org/80

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