Abstract: Fulvio Conti „La Franc-maçonnerie et le mouvement pour la paix en Italie et en Europe (1889–1917)“

Dès ses origines, la franc-maçonnerie eut dans le pacifisme un élément de distinction de son propre univers idéal, l’inévitable point d’ancrage d’une Weltanschauung qui avait comme points cardinaux le cosmopolitisme et l’humanitarisme. Á Paris, en Genève en septembre 1902, un congrès maçonnique international établit la création d’un Bureau international de relations maçonniques. Un des leaders du Bureau a été le Suisse Élie Ducommun, Prix Nobel pour la paix en 1902. L’une des premières décisions du congrès sera de fixer une date afin qu’en cette occasion, chaque année, toutes les obédiences maçonniques du monde célèbrent le grand idéal de la paix et de l’arbitrage entre les nations. La date désignée fut le 18 mai, anniversaire de l’ouverture de la conférence de La Haye de 1899. Au début du XXème siècle l’engagement pour la paix demeura un des points qualifiants du programme franc-maçon et plusieurs membres éminents du mouvement pour la paix feront partie de la franc-maçonnerie : parmi eux le Belge Henri La Fontaine et le Français Léon Bourgeois (Prix Nobel 1913 et 1920). Les contradictions intimes du pacifisme conditionnel, et avec elles les problèmes irrésolus du pacifisme maçonnique, émergèrent avec l’éclatement de la première guerre mondiale. Le rappel au patriotisme et au sentiment de fidélité aux institutions nationales fut plus fort que de toute autre conviction idéologique, et du reste ce même choix fut accompli par la majorité des obédiences maçonniques Transalpines.
La communication vise à analyser la contribution contradictoire de la franc-maçonnerie européenne au mouvement pour la paix depuis la fin du XIXe siècle. Le point final est l’année 1917, quand se tint à Paris un «Congrès des maçonneries des nations alliées et neutres», qui axé ses travaux sur la question de la création d’une Société des Nations et sur les critères à redéfinir la carte de l’Europe.

Colloque international “Les défenseurs de la paix 1899-1917. Approches actuelles, nouveaux regards”, 15-17 janvier 2014

Quelle: http://grandeguerre.hypotheses.org/1358

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Abstract: Gérald Sawicki „Appels et manifestations en faveur de la paix : La contribution des Alsaciens-Lorrains en 1913.“

Au printemps 1913, dans le contexte des débats engagés en France et dans l’Empire allemand à propos de la loi des 3 ans et de l’augmentation des effectifs militaires allemands, se multiplient en Alsace-Lorraine appels, manifestations et adresses aux diverses autorités politiques et à l’opinion publique des deux pays. Ainsi les 13 et 30 mars se déroulent à Mulhouse de grands meetings pacifistes, où interviennent ensemble des représentants des différents partis politiques (Centre, démocrates et socialistes) devant des foules estimées à plusieurs milliers de personnes. De même, plusieurs personnalités alsaciennes-lorraines participent au congrès parlementaire franco-allemand de Berne en mai 1913. Le refus d’une nouvelle guerre, l’espoir d’un rapprochement franco-allemand et d’une Alsace-Lorraine pensée comme un pont entre les deux pays sont les grands thèmes abordés lors de ces rassemblements.

Colloque international “Les défenseurs de la paix 1899-1917. Approches actuelles, nouveaux regards”, 15-17 janvier 2014

Quelle: http://grandeguerre.hypotheses.org/1350

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Abstract: Piotr Szlanta „Poles – Nation without Pacifists? Phenomenon of War and the Polish Public Opinion 1899–1914“

Poles, as a nation deprived of their statehood, perceived war as a useful means to regain full independence. New generations of Poles were educated in the traditions and myths of the national uprisings. A cult of national heroes, who fell on the different battlefields, as Napoleonic marshal Józef Poniatowski, during the long 19th century for the sake of independence, constituted one of the fundaments of the Polish culture. For the approaching war Polish youth could prepare in gymnastic Falcon organizations and paramilitary units, established in Austrian Poland (Galicia) after 1908.

The two, main parties, which dominated the Polish political arena in the pre-1914 period, namely the Socialist (PPS) and National Democrats (SND) accepted the violence as a means of solving political disputes. Voices of liberal intellectuals such as Jan Bloch, attempting to raise doubt regarding the benefit of a war which must be fought on Polish soil, were marginalized in a public opinion.

Quelle: http://grandeguerre.hypotheses.org/1348

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Abstract: Nicolas Pitsos „Pour la paix dans les Balkans : projets pour la résolution pacifique de la question d’Orient au début du XXe siècle“

Tout au long de la question d’Orient, à côté des politiques nationalistes et bellicistes, des solutions pacifiques de cet imbroglio diplomatique se profilent également. Elles se déclinent en plusieurs projets reposant sur des principes divers et variés tels que la décentralisation/autonomie avec maintien du statu quo territorial, l’internationalisation  de villes où se croisent les intérêts conflictuels et les convoitises contradictoires des Etats balkaniques et des grandes puissances, ainsi que la fédéralisation. L’idée de la création d’une république fédérale dans la péninsule des Balkans, qui remonte à la fin du XVIIIe siècle, réapparaît constamment tout au long des crises qui jalonnent la question d’Orient, jusqu’au projet d’une confédération balkanique. Celui-ci est surtout exprimé au tournant du XXe siècle, par des socialistes aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur des Balkans. Il est davantage élaboré et concrétisé lors des conférences qui réunissent les partis social démocrates des Balkans à Belgrade en 1910 ou à Bucarest en 1915 et dans leurs manifestes contre les conflits qui menacent et dévastent la péninsule entre 1912 et la Grande Guerre.

Quelle: http://grandeguerre.hypotheses.org/1346

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Abstract: Keith Grieves „A future too awful to contemplate: Old Liberals, landscape preservationism and local patriotism in England in 1917“

Liberals outside Lloyd George’s government who favoured a negotiated peace in the autumn months of 1917 concluded that England would be ruined by another year of war.  They asked whether there should be limits to the mobilisation of manpower and material by the warfare state? In advance of Lord Lansdowne’s peace letter they suggested that the War Cabinet would destroy every liberal tenet for which the war was fought, including beauty, taste and history. Some Liberal activists demonstrated profound insights into the realities of ‘all out’ war by searching for the limits of mobilisation. For example, during timber extraction arguments arose for the defence of picturesque woodland. In a variegated Blighty, where place-related identity still mattered, a liberal critique of the ‘wanton prolongation of war’ crystallised during the third Ypres offensive. This affective dimension of peace through negotiation has been neglected in the historiography of the Great War. On their way to political oblivion, Old Liberals arguments for peace were sometimes were rooted in the cultural and aesthetic domains of local and national life.

Quelle: http://grandeguerre.hypotheses.org/1339

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Abstract: Galit Haddad „Le pacifisme iconographique : dessiner le refus de guerre en 1914–1918“

Cette communication vise à retracer la spécificité de la propagande pacifiste dès lors qu’elle choisit de s’exprimer à travers des représentations visuelles.

Une des conclusions de cette recherche est la suivante : lorsque le pacifisme s’énonce à travers des procédés visuels, la violence imaginée, la mort et l’anéantissement des corps sont soulignés avec plus de force encore que dans les écrits. La symbolique mortuaire constitue ainsi un pilier du pacifisme visuel de nombreux peintres et graveurs issus de la sphère pacifiste et antimilitariste. En outre, nombreuses sont les images de cet échantillon qui reprennent les topoï de la culture médiévale en les adaptant au contexte guerrier du moment.

A travers un échantillon de l’iconographie d’opposition à la guerre en 1914-1919, cette communication cherche à analyser les modalités graphiques censées faire « voir » ou « comprendre » la violence de guerre, et les moyens par lesquels les artistes (graveurs ou peintres) ont fabriqué des images visant à la condamner.

Le pinceau des artistes, le stylet des graveurs, le crayon des dessinateurs a-t-il mieux transmis le refus de guerre que la propagande écrite, beaucoup plus étudiée ? Par quelles modalités graphiques s’est traduite telle ou telle idéologie du refus de guerre, comme le pacifisme libertaire ou l’antimilitarisme ?

Il s’agira donc de montrer, à travers une série d’images, la férocité de la guerre telle que l’ont dessinée les pacifistes. Car il s’agissait pour eux d’obliger le spectateur à fixer le regard sur des images terrifiantes : crânes, squelettes, corps déchiquetés, cadavres déshumanisés… Autant d’images destinées à convaincre sur les conséquences de la violence de guerre, et qu’il convient d’analyser de près.

Quelle: http://grandeguerre.hypotheses.org/1337

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Colloque international “Les défenseurs de la paix 1899-1917. Approches actuelles, nouveaux regards”, 15-17 janvier 2014

Titel LDDLPTo mark the centenary of WW1 at the beginning of 2014, the University Paris-Est and the Institut historique allemand suggest to reflect on the downfall of peace and the failure of those who wanted to prevent a general European war from breaking out or who tried to interrupt its course. The time span we have chosen shows that we mean to take into consideration the very first years of the twentieth century (starting in 1899, date of the first Hague Conference) and those of the ‘pre-war’ period but also the war years themselves. This means we can study the actions taken in favour of peace in neutral countries or amongst late partakers in the conflict (Italy, USA, etc), as well as the actions of those in favour of negotiated peace. Defining 1917 as a limit is a way to mark the renewed strength of claims for peace, their revolutionary dimension in Russia and their different forms of expression. At the same time, with the US entering the war, the failure of the Stockholm Conference and the radicalisation of the governments on both sides, year 1917 puts an end to any last hope of restoring peace through negotiation and tolls the bell for the pre-war world.

Le colloque est coorganisé par l’Université Paris-Est Créteil, l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée et l’Institut historique allemand et prends lieu à l’Institut historique allemand à Paris.

 

Le programme du colloque :

(Ici en format pdf)

 

Mercredi 15 janvier 2014

9h00 – Accueil des participants
9h15-9h45 – Introduction
Rémi FABRE (Université Paris-Est Créteil)

Séquence 1 (9h45-11h30) – Désirs de paix
Présidence : Fabienne Bock

Nathalie GINTZBURGER (EHESS, Paris)
Soutenir la paix au café du village

Galit HADDAD (EHESS, Paris)
Le pacifisme iconographique :
dessiner le refus de la guerre en 1914-1918

Keith GRIEVES (Kingston University, R.-U.)
A future too Awful to Contemplate: Old Liberals, Landscape Preservationism and Local Patriotism in England in 1917

Séquence 2 (11h45-13h15) – La paix et la question des nations dans l’avant-1914
Présidence : Jean-Jacques Becker

Nicolas PITSOS (INALCO, Paris)
Pour la paix dans les Balkans : projets pour la résolution pacifique de la question d’Orient au début du XXe siècle

Piotr SZLANTA (Université de Varsovie/DHIW, Pologne)
Poles – Nation without Pacifists? Phenomenon of War and the Polish Public Opinion 1899-1914

Gérald SAWICKI (Université de Lorraine)
Appels et manifestations en faveur de la paix : la contribution des Alsaciens-Lorrains en 1913

Séquence 3 (14h30-16h00) – Familles spirituelles et défense de la paix
Présidence : Luis Martin

Fulvio CONTI (Université de Florence, Italie)
La franc-maçonnerie et le mouvement pour la paix en Italie et en Europe (1889-1917)

Gearóid BARRY (National University of Ireland, Galway)
Realms of Peace Activism: Religious Internationalism, Secular Internationalism and the Pre-History of Catholicism
Pacifism, 1899-1917

Claudia BALDOLI (Newcastle University, R.-U.)
The Catholic Peasant Protest against War in the Po Valley, 1914-1917

Table ronde (16h30-18h30) – Défense de la paix et droit international
Modération : Jean-Michel Guieu

Gabriela FREI (Cambridge University, R.-U.)
The « Institut de Droit International » and the Making of Law for Peace, 1899-1917

Marilena PAPADAKI (EHESS, Paris)
Nicolas Politis (1872-1942) : la jurisprudence sociologique française et l’action des juristes internationalistes au service de la paix internationale à la fin du XIXe siècle

Caroline TIXIER (Assemblée nationale, Paris)
La doctrine solidariste de Léon Bourgeois : de la nébuleuse radicale française aux conférences de La Haye

Jakob ZOLLMANN (WZB Berlin, Allemagne)
The Practices of Interstate Arbitration before World War I. Actors, Advocates, and Critics

 

Jeudi 16 janvier 2014

Séquence 1 (9h00-11h00) – Les défenseurs de la paix au défi de la guerre (1)
Présidence : Nicolas Offenstadt

Lucio D’ANGELO (Université de Pérouse, Italie)
Les pacifistes démocratiques et l’intervention de l’Italie dans la Première Guerre mondiale

Andrew BARROS (Université du Québec, Montréal)
A Weapon in a Greater and Longer Irenic Campaign: the Carnegie Endowment for International Peace and the First World War, 1910-1917

Nadine AKHUND (Columbia University, N. Y./IRICE, Paris)
Stéphane TISON (Université du Maine, Le Mans)
L’appel à l’Amérique. L’action de N. Murray-Butler et Paul d’Estournelles de Constant en faveur de la paix pendant la Grande Guerre (1914-1917)

Rémy CAZALS (Université Toulouse 2-Le Mirail)
Une pacifiste au travail en pleine guerre : Marie-Louise Puech (1915-1916)

Séquence 2 (11h30-13h00) – Les défenseurs de la paix au défi de la guerre (2)
Présidence : Gerd Krumeich

Lukas KELLER (Freie Universität Berlin, Allemagne)
L’empire allemand en guerre : l’État, la société majoritaire et le « danger pacifiste »

Justin OLMSTEAD (Northwestern Oklahoma State University, USA)
Peace, a Tactical Approach: How Britain and Germany Abused the Promise of Peace during the First World War

Michael RIEMENS (University of Applied Sciences, Groningen, Pays-Bas)
Neutral Peace Initiatives and Activities during the Great War. The Dutch Anti-War Council and the Central Organization for a Durable Peace

Séquence 3 (14h30-15h30) – L’éducation au service de la paix
Présidence : Arndt Weinrich

Jean-François CONDETTE (Université d’Artois)
« La guerre agonisante » : les combats pour la paix de la revue pédagogique Le Volume (1899-1914)

Stéphanie MANFROID (Mundaneum, Mons, Belgique)
Les tentatives éducatives de promotion du pacifisme par l’action concertée d’Henri La Fontaine et de Paul Otlet. Du partage de la connaissance à l’organisation de la paix

Table ronde (16h00-18h00) – Femmes et mouvements de femmes dans la défense de la paix
Modération : Verdiana Grossi

Jean MILLS (John Jay College, University of New York, USA)
« With every nerve in my body I stand for peace »: Jane Ellen Harrison and the Heresy of War

Anna NORRIS (Michigan State University, USA)
Madeleine Vernet : itinéraire d’une féministe pacifiste et antimilitariste

Maria Grazia SURIANO (Université de Bologne, Italie)
War, Peace and Suffrage. The Italian Section of the Women’s International League for Peace and Freedom (WILPF) between Pacifism, Internationalism and Fascist Persecutions (1915-1927)

Dagmar WERNITZNIG (University of Oxford, R.-U.)
Between Frontlines : The Militant Pacifist Rosika Schwimmer (1877–1948) and Her Total Peace Effort

Keynote lecture/conférence publique (18h00-20h00)  – Martin CEADEL (New College, University of Oxford, R.-U.)
1899-1917: A Critical Epoch in the History of the Peace Movement
Conférence présentée par Norman Ingram

 

Vendredi 17 janvier 2014

Séquence 1 (9h00-10h00) – Pacifisme du mouvement ouvrier, pacifisme radical (1)
Présidence : Jean-Louis Robert

Elisa MARCOBELLI (IHA/EHESS, Paris)
La SFIO face à la loi de trois ans : Conjuguer antimilitarisme et défense de la patrie

Donatella CHERUBINI (Université de Sienne, Italie)
Pacifist and Anti-Revolutionary Italian Socialism in the Context of World War I. G.E. Modigliani in the Zimmerwald Movement « War to War » and the United States of Europe (1915-1917)

Séquence 2 (10h30-12h00) – Pacifisme du mouvement ouvrier, pacifisme radical (2)
Présidence : Jean-Louis Robert

Julien CHUZEVILLE (Paris)
Le Comité pour la reprise des relations internationales, ou le rassemblement du mouvement ouvrier pacifiste révolutionnaire en France (1915-1917)

Michel RAPOPORT (Université Paris-Est Créteil)
Bertrand Russell, un apôtre du pacifisme

Séquence 3 (13h30-15h00) – La diffusion des idées pacifistes dans l’Europe de la Belle Époque
Présidence : Jay Winter

Jean-Rémy BEZIAS (CMMC, Université de Nice)
Albert Ier de Monaco et Bertha von Suttner. Une relation au service de la paix (1900-1914)

Enrica COSTA BONA (Université de Pavie, Italie)
Le Bureau international permanent de la paix et les Congrès universels

Allocution de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco

Table ronde de conclusion (15h30-17h00)
Modération : Thierry Bonzon

Carl BOUCHARD (Université de Montréal, Canada), Sandi E. COOPER (Université de New York, USA), Norman INGRAM (Université de Concordia, Canada), Werner WINTERSTEINER (Université de Klagenfurt,
Autriche)

__________________________________________

Traduction simultanée en franςais et anglais.

Entrée libre dans la limite des places disponibles. Inscription obligatoire à l’adresse suivante: event@dhi-paris.fr.

Colloque organisé grâce aux soutiens suivants:

> Le Ministère de la Culture et de la Communication
> La Mission du centenaire 1914-1918
> Les archives du Palais de Monaco
> Le Centre de recherches historiques de l’Ouest (Cerhio, Le Mans)
> L’UMR IRICE (Paris 1 / Paris 4, CNRS)
> La Fondation Jean Jaurès
> Mundaneum (centre d’archives de la fédération Wallonie-Bruxelles)
 
 

Quelle: http://grandeguerre.hypotheses.org/1298

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Digitaler Toolkasten – 12/2013

Wozu ein Newsflash? Was soll das? Lernen mit digitalen Medien ist mittlerweile ein fester Bestandteil im Hochschulalltag. Durch die hochschulweite elektronische Lernplattform nutzen Studierende und Lehrende gleichermaßen verschiedene Medien für den Unterricht. Im Rahmen eines geförderten Projekts zur Entwicklung eines “digitalen Toolkastens” für den Einsatz in Präsenzlehre und Weiterbildung am Fachbereich Sozialwesen (vorerst am Beispiel der Medienpägogik-Module) sollen die Möglichkeiten digitaler Werkzeuge ausgelotet, erprobt und evaluiert werden. Im “Digitaler Toolkasten”-Newsflash wird regelmäßig vom Fortgang unser Aktivitäten berichtet. Die Finanzierung erfolgt aus dem Studienstrukturprogramm 2013 […]

Quelle: http://medienbildung.hypotheses.org/3882

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Die Deutungsmacht der Erinnerungspolitik – Pierre Havaux´ „Flandre, Wallonie, Fédéral. 14-18: les non-dits du centenaire”

450px-Kaaskerke_-_IJzertoren_2Ein ereignisreiches Jahr steht uns 2014 in Europa bevor. Neben den Wahlen des europäischen Parlamentes, welche in Zeiten der “Krise“ mit einer latent verbreiteten Europaverdrossenheit und einigen Renationalisierungsbewegungen in den verschiedenen europäischen Staaten für besondere Spannung sorgen wird, der in Brasilien stattfindenden Fußballweltmeisterschaft, welche die Aufmerksamkeit eines Großteils der europäischen Bevölkerung auf sich ziehen wird, jährt sich im kommenden Jahr auch das einhundertjährige Jubiläum des Beginns des Ersten Weltkrieges, in dessen Rahmen es zu vielen verschiedenen Erinnerungsveranstaltungen kommen wird.  Dass diese Veranstaltungen immer auch die Möglichkeit eröffnen, die Darstellungen der vergangenen Geschehnisse für die eigenen, zeitgenössischen politischen Interessen zu instrumentalisieren, ist nichts Neues und uns auch bereits oftmals in der Vergangenheit begegnet. Dass diese Praxis jedoch auch in unseren heutigen, demokratischen Gesellschaften vermehrt angewendet wird, scheint zu überraschen. Und die Offensichtlichkeit, die dabei von einigen Organisatoren an den Tag gelegt wird, löst einiges Unbehagen aus. Pierre Havaux beschäftigt sich in seinem Artikel „Flandre, Wallonie, Fédéral. 14-18: Das Unausgesprochene der Hundertjahrfeier“, der am 1. November in der Zeitschrift Le Vif erschienen ist, mit der Erinnerungspolitik, die von der flämischen Regionalregierung im Zuge der Gedenkveranstaltungen zum Ersten Weltkrieg im kommenden Jahr geplant ist. Sein Hauptaugenmerk liegt dabei auf den seiner Meinung nach offensichtlichen Manipulationsversuchen der flämischen Verantwortlichen, die Darstellungen der vergangenen Geschehnisse einzig in einem flämisch-nationalen Kontext zu integrieren und für ihre eigenen politischen Intentionen zu nutzen. Er kritisiert, dass in Flandern zum einen versuche, die Gedenkfeiern zu regionalisieren und einzig die Geschehnisse zu thematisieren, die sich im flämischen Sprachraum ereigneten. Es macht den Anschein, als würde versucht, den «belgischen Rahmen» des Projektes auszublenden, um somit das Ansehen Flanderns zu steigern und einen Vorteil aus einem erhofften “Kriegstourismus“ zu erzielen. Havaux verweist auf Jean Lefevre, einem Archivhistoriker des Instituts Emile Vandervelde, der diesen Eindruck seines Erachtens erhärtet: „Die Dokumente der flämischen Regierung und ihre verschiedenen Bestandteile betonen niemals die Wichtigkeit des Konfliktes um den Grad des flämischen Nationalismus. Das Ziel des flämischen Regierungschefs  ist es, das Ansehen Flanderns bei den Fremden zu steigern“. Begonnen mit dieser Erinnerungspolitik hat laut Havaux Geert Bourgeois während seiner Amtszeit als flämischen Minister für Tourismus. Die Neu-Flämische Allianz Westhoek scheint diese übernommen zu haben und verfolge das gleiche Ziel, das Ansehen Flanderns zu befördern, deren Unabhängigkeit und Eigenständigkeit gegenüber Belgien zu betonen, in dem die Verantwortlichen Belgien in den Darstellungen einfach nicht thematisieren. Dabei würde auch nicht vor einer einseitigen, unkritischen Geschichtsrekonstruktion zurückgeschreckt. Denn die flämischen Verantwortlichen verzichteten nach Havaux im Zuge der Organisation und Ausarbeitung der Erinnerungsveranstaltungen auf die Beteiligung von HistorikerInnen. Antoon Vrints, Historiker an der Universität Gent, vermutet: „Vielleicht steckt dahinter die Befürchtung, dass durch ihr Einbeziehen brenzlige Fragen hinsichtlich der Kriegsvergangenheit wie beispielsweise die Flamenpolitik und die Frontbewegung zu Kontroversen führen könnten“. Die Hauptintention liegt nach Bruno De Wever eindeutig darin, das Jubiläum im Zeichen «des Pazifismus und nicht (…) der Kollaboration» zu inszenieren. Er führt weiter aus: „Die flämischen Prioritäten liegen ganz woanders. Im Business, den man aus dem Großen Krieg ziehen kann. Dafür gibt es einen breiten Markt (…). Die flämische Regierung hat an alles gedacht, um aus den Schlachtfeldern der Yser „the place to be“ zu machen“. Und damit dieser flämischen Inszenierung nichts im Wege steht, die Gedenkfeier der Werbung zu Gunsten des Projekts einer flämischen Nationen dient und andere, kritischere Darstellungen keinen Raum innerhalb der Feierlichkeiten erlangen, wurde laut Havaux die historische Zunft komplett ausgeschlossen. Somit sei auch gesichert, dass das Gedenken einzig im flämischen Rahmen vollzogen und alles “Belgische“ nicht thematisiert würde. Sophie de Schaepdrijver, die Havaux in seinem Artikel auch zu Wort kommen lässt, hat damit ebenso Erfahrung. „14-18 war für die meisten Belgier ein belgischer Krieg, ein Krieg, der nicht an der Sprachgrenze endete“, betont eine der größten Experten des Ersten Weltkrieges in Belgien. Aber in der offiziellen Broschüre 100 Jahre Erster Weltkrieg in Flandern, welche eine Bestandsaufnahme der wesentlichen Aktivitäten der Gedenkveranstaltung beinhaltet, wird, wie Havaux darlegt, nur ein einziges Mal der Name Belgiens erwähnt, bei der Adresse des Sekretariats. Am Ende seines Artikel lässt er noch einmal Bruno De Wever zu Wort kommen, der zusammenfassend ausführt: „Diese Art von Jubiläen dient immer Zielen, die eher etwas über die Gegenwart als über die Vergangenheit aussagen“.

Die Notwendigkeit, dass dieses dem Rezipienten immer im Bewusstsein bleiben sollte bzw. muss, verdeutlicht Pierre Havaux´ Artikel. Auch wenn bei den Konsumenten historischer Erinnerungsveranstaltungen kein bzw. wenig Fachwissen vorhanden ist, ist es umso wichtiger, eine kritische Reflexion des Dargestellten vorzunehmen und immer versuchen, sich die Intentionen der Ersteller bzw. Verfasser zu vergegenwärtigen.

 

Pierre Havaux – Flandre, Wallonie, Fédéral. 14-18: les non-dits du centenaire

weitere Artikel über die Gedenkfeiern in Belgien:

Flanderns Programm des “Centenaire” des Ersten Weltkrieges

Quelle: http://grandeguerre.hypotheses.org/1271

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Tagung „Encountering the Other in Wartime“, Paris 26. – 27. September

heading_titleDie Tagung „Encountering the Other in Wartime“ ist das siebte Kolloquium der International Society of First World War Studies; sie wird am 26. und 27. September im Musée de l’Histoire de l’Immigration und im Deutschen Historischen Instituts Paris stattfinden.

Die vom Organisationsbeirat ausgewählte Thematik des „Alterität“ erlaubt, auf die internationale Dimension des Ersten Weltkrieges durch eine innovative Perspektive, die den ersten Weltkrieg als einen interkulturellen Moment versteht, einzugehen. Ziel der Tagung ist die Verbesserung der Kenntnisse über die Erfahrung der Gesellschaften im Krieg in ihrer multinationalen und multikulturellen Dimension (Mobilisierung der Imperien, kultureller Austausch auf der zwischenstaatlichen, übernationalen und nationalen Ebene). Auf diese Art und Weise integriert sich die Tagung in die weltweit organisierten Veranstaltungen, die aus Anlass des Hundertjahrestages des ersten Weltkrieges stattfinden werden. Sie wurde von der französischen Mission du Centenaire als offizielle Veranstaltung erkannt.

Das Programm finden Sie hier: Programm-2627Sept.

Die Einschreibung ist erforderlich und folgt unter diesen Link.

 

 

Quelle: http://grandeguerre.hypotheses.org/1160

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