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Geschichtswissenschaftliche Blogs auf einen Blick
Dieses Jahr tauchen allerorts vermisste Schädel von Königen auf: erst Richard III von England unter einem Parkplatz in Leicester, und jetzt Henri IV von Frankreich auf einem Dachboden. Nicht zu vergessen, ist natürlich die spannende Geschichte um Oliver Cromwell’s Schädel, wenn auch schon etwas älter und inzwischen hat auch dieser Kopf seine (vermutlich) letzte Ruhe gefunden.
Mal schauen, wer sonst noch so auftaucht!
Quelle: http://csarti.net/2013/02/jahr-der-vermissten-schadel/
Von Pierre Monnet, Studiendirektor an der École des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris und Direktor des Institut Français d’Histoire en Allemagne in Frankfurt (Main)
Les sciences historiques dans la coopération franco-allemande
Je tiens à remercier les organisateurs pour l’honneur qui m’est ainsi fait d’introduire par ce bref exposé le projet qui nous réunit aujourd’hui. Je m’exprime non seulement à titre de directeur d’un institut français de recherche en Allemagne mais aussi en qualité d’historien médiéviste et de spécialiste de l’histoire franco-allemande. C’est sous ce double paradigme du contenu historique d’une part et de la méthode scientifique de l’autre que je souhaiterais avancer quelques remarques générales aboutissant à souligner l’originalité de l’entreprise dont nous célébrons ce jour le lancement. Celle-ci me paraît en effet admirable non seulement par son ambition de connaissance mais aussi par sa manière de faire. Elle s’inscrit en vérité dans une logique qui situe la valeur ajoutée de son propos à la rencontre d’une mise en réseau de plus d’une vingtaine d’archives, de quatre régions, de deux consortiums et d’une approche qui entend faire du croisement des sources et des ressources une plus-value au service du savoir historique. Autrement dit ce projet interrégional et fédératif est une forme-sens puisqu’il parie sur la mise en commun de plusieurs institutions contemporaines pour faire apparaître une mémoire résultant elle-même de la circulation et de la production passées de l’écrit entre plusieurs institutions et régions historiques. Ainsi se noue me semble-t-il le dialogue qui peut intéresser le chercheur, entre une modernité consciente des enjeux de ses constructions sociales, territoriales et mémorielles et une prémodernité elle-même productrice de mémoire par la trace de l’écrit.
Mais il y a davantage encore, me parait-il, dans le projet exposé : il reflète comme je le crois un moment d’entrelacement entre la recherche français et allemand et une étape de la production et du transfert historiographiques entre ces deux pays.
Il n’est sans doute pas utile dans cette enceinte de rappeler le rôle qu’a pu jouer l’histoire depuis des siècles dans la production et la diffusion de l’image de l’autre entre les Etats et les nations d’Europe, et singulièrement entre la France et l’Allemagne. Il conviendrait juste de rappeler combien la défaite de 1871, interprétée en France entre autres comme la produit d’une infériorité technologique et intellectuelle, a pu constituer un puissant aiguillon à la mise en place de chaires, d’institutions, de centres dédiés à l’édition de sources, à la constitution de corpus, à la rédaction de grandes collections destinées à faire reposer un grand récit d’histoire nationale sur une érudition puisée alors aux standards de la science germanique. Dans cette crise allemande de la pensée française pour reprendre le beau titre de l’ouvrage classique de Claude Digeon paru en 1959, l’histoire a bien été mobilisée, aux côtés de la géographie, dans ce qui fut à la fois, et c’est sans doute le grand paradoxe, une forme de concurrence des cerveaux mais aussi d’échanges et de transferts culturels d’une rare intensité. Jusqu’en 1933 et au-delà la science historique française lisait, recevait, jugeait la production historiographique allemande. Il suffira pour s’en convaincre, et incarner cette période, de rappeler la figure de Marc Bloch, historien médiéviste au destin intellectuel franco-allemand si tragique. Dans son discours demeuré célèbre appelant à une histoire comparée des sociétés européennes prononcé en 1928 lors du congrès international des sciences historiques d’Oslo, c’est aussi et c’est sans doute avant tout à la France et à l’Allemagne qu’il songeait. 1928, année de Briand et de Stresemann, de la détente entre les deux pays, année également de la réunion d’une commission d’historiens français et allemands destinée à s’accorder sur les points de jugement posant problème entre les deux pays, en vue peut-être sinon d’un manuel d’histoire commun, du moins d’une démarche d’élucidation raisonnée des conflits historiographiques et interprétatifs, et singulièrement à cette époque sur la première guerre mondiale qui n’avait alors pas encore 15 ans d’âge. Il va sans dire que dans ce domaine comme dans tous les autres1933 a constitué une rupture radicale et brutale renvoyant tout examen partagé et toute possibilité de coopération à l’après-guerre.
Après 1945, et si l’on songe à la coopération scientifique, linguistique et culturelle entre la France et l’Allemagne, au sein de laquelle s’inscrit par définition la matière historique, c’est évidemment la date de 1963 qui vient à l’esprit, puisqu’aussi bien l’on en célèbre cette année le demi-siècle. Pour légitime que soit sa commémoration, il est salutaire qu’elle n’occulte pas pour autant le rôle justement historique qu’ont pu tenit, dès après le 8 mai, des visionnaires dont un grand nombre avaient vécu dans leur chair et derrière des barbelés l’incompréhension et la haine entre les peuples et les religions. Que l’on songe ici à Schumann, Monnet, Rovan, Grosser, qui dès après 1945 ont insufflé l’esprit d’un premier dialogue politique, culturel et social entre les deux pays, reposant précisément sur le rapprochement des sociétés civiles auxquelles il revenait aux historiens d’expliquer, dans la longue durée, qu’un destin et des références communs les rassemblait plus qu’ils ne les séparaient. Il faut bien dire de ce point de vue que trois guerres récentes, avec leurs lots d’occupation de territoires, d’annexions, de prisonniers, de travailleurs forcés… avaient par la force créé une confrontation-fréquentation, une habitude contrainte de l’autre. Sous cet angle, 1963 est une date évidemment importante, essentiellement sur le plan politique, mais dont la symbolique consensuelle est une reconstruction postérieure qu’il convient de relativiser et de démythifier. L’impulsion donnée est certes décisive, à commencer par la création de l’OFAJ, mais elle n’aurait pas eu cette ampleur sans le concours parallèle, souterrain, modeste des deux sociétés civiles qui ont entretenu et développé un appétit pour l’autre, qui demeure à mon sens la clé de toute la relation franco-allemande, en 1963 comme en 2012-2013 : l’indifférence entre ces deux pays n’a jamais été une bonne chose, et il appartient bien aux historiens d’en démontrer les aspects mortifères, précisément parce que ces deux ensembles ne se ressemblent pas, n’ont pas et n’auront pas, Dieu soit loué, la même histoire, et que de ce fait il n’existe guère d’autre choix que la complémentarité ou l’écartement.
Reste que c’est bien après 1963 que, portés par la volonté politique et par les rituels de la réconciliation et des couples président-chancelier bien connus, des supports et facteurs importants du dialogue culturel et scientifique se sont créés. Que l’on songe aux trois lycées franco-allemands de Buc, Fribourg et Sarrebruck, à la chaine franco-allemande Arte en 1991-1992, à l’UFA créée en 1997… En matière historique, le rapprochement et les transferts qui existaient déjà avant 1945, se sont institutionnalisés par la création de l’Institut franco-allemand de Ludwigsburg en 1948, de l’Institut Historique Allemand de Paris en 1958, par la création dela Mission HistoriqueFrançaiseen Allemagne à Göttingen en 1977 devenue IFHA de Francfort en 2009, par la création du Centre Marc Bloch en 1992 à Berlin, par celle du Forum allemand d’Histoire de l’art en 1997, par celle du CIERA en 2001. L’ensemble de ces institutions consacrées à une recherche franco-allemande en histoire, à la mise en place de cursus communs d’études supérieures, pouvait et continue de pouvoir par ailleurs prendre appui sur un tissu de classes préparant de part et d’autre à l’Abibac créé en 1994 et désormais proposé dans 76 établissements français et 65 établissements allemands, sur un entrelacs de doubles diplômes dont 8 sur les 40 que compte aujourd’hui l’UFA en SHS sont exclusivement consacrés aux études historiques, et sur un réseau d’instituts français en Allemagne et allemands en France qui demeure, en dépit des restrictions budgétaires, le plus dense au monde entre deux pays. Que les programmes Abibac, et avec eux les classes européennes qui enseignant la discipline dite non-linguistique dans la langue de l’autre, prennent les sciences historiques comme cœur d’un enseignement croisé, bilingue et biculturel, et non pas le latin ou les mathématiques comme on aurait pu le penser puisque ces matières emploient par nature un langage commun, reflète donc à la fois la place que l’histoire a toujours tenue dans la fabrication de l’image de l’autre entre les deux pays depuis au moins les Lumières, mais surtout traduit le travail de décapage, d’actualisation et d’harmonisation réalisé par les communautés scolaires, pédagogiques, universitaires et scientifiques entre nos deux pays depuis plus de 50 ans. Quelques chiffres frappants peuvent en souligner l’acquis : 5000 lycéens inscrits dans les trois classes de lycée préparant l’Abibac, 8 millions de jeunes mobiles entre la France et l’Allemagne dans le cadre de 300.000 programmes d’échanges et 11.000 rencontres par an organisés par l’OFAJ depuis 1963, 14.000 étudiants français et allemands partant étudier chaque année dans le pays partenaire pour une durée d’études d’au moins un semestre, 37.000 étudiants ayant suivi un double diplôme de l’UFA depuis sa mis en place en 1999, 1.000 double diplômés par an, sans parler des quelque 300 cotutelles de doctorat et des trente collèges doctoraux franco-allemands placés sous le toit de cette institution, dont un tiers en SHS (parmi lesquels la moitié relève des études historiques), enfin une trentaine de projets de recherche doctorale et post-doctorale franco-allemande dans le cadre des appels d’offres communs ANR/DFG lancés depuis 2006 en SHS et dont un tiers en moyenne relève là encore des sciences historiques.
Le produit de ces échanges, de cette aventure propulsée par 1963, qui fut en même temps une méthode, est désormais assez connu : le manuel d’histoire franco-allemand, initié par un vœu émis en 2003 par le parlement des jeunes réuni à Berlin pour la célébration des 40 ans du Traité de l’Elysée, et décliné en trois volumes identiques au mot près en deux langues pour la seconde, la première et la terminale entre 2006 et 2011. Son pendant universitaire est d’ailleurs en cours de publication sous la forme de la collection de l’histoire franco-allemande en onze volumes piloté par le DHIP de Paris, commencée en 2005, destinée à couvrir la période allant de 800 à nos jours, et éditée en deux versions identiques français et allemande, prévue pour s’achever en 2014.
Conçu par une équipe binationale d’universitaires, d’enseignants, de pédagogues et d’éditeurs, le manuel d’histoire franco-allemand (et non pas d’histoire franco-allemande, c’est la démarche qui est commune et non pas l’histoire elle-même !) a été publié en trois tomes pour les classes de seconde/10e, première/11e et Terminale/12e des lycées entre 2006 et 2011. Sa réalisation montre qu’un manuel bilingue parfaitement semblable dans son contenu, sa maquette, sa documentation, sa cartographie, sa chronologie et situé au carrefour de 17 programmes différents (un programme français et 16 programmes régionaux allemands) est possible et introduit une véritable révolution méthodologique, historiographique et pédagogique en proposant non pas une histoire franco-allemande mais un regard franco-allemand sur une histoire partagée souvent plus pacifique en vérité que conflictuelle quand on la regarde sur le temps long, c’est-à-dire observée à travers le prisme des convergences, des divergences et des interactions. Il s’agit là d’un exemple unique au monde, actuellement suivi par l’Allemagne et la Pologne, qui peut former modèle au niveau européen et déboucher sur un enseignement du fait européen dans les pays de l’Union, redonnant donc au couple franco-allemand sa valeur de laboratoire innovant pour lui-même et pour les autres et conférant à l’histoire une vertu d’aide à la compréhension des rapports entre les peuples.
Sans doute n’a-t-il finalement pas connu l’usage massif que l’on aurait pu en attendre. Mais il est notable qu’à défaut d’être un manuel régulier, il bénéfice dans de nombreuses classes d’histoire et de géographie d’usages braconniers et parallèles qui risquent même de lui conférer une longévité plus grande qu’un manuel ordinaire dont l’espérance de vie est lié aux programmes. On sait ainsi que le manuel est utilisé en DNL de classes européennes, en cours de langue, dans les facultés de pédagogie, et même d’histoire et de civilisation germanique en premier cycle du bachelor. Ces utilisations variées tendent à lui redonner les caractères qui me paraissent faire son originalité et lui conférer la fonction d’un bon reflet de ce que peut continuer à être une relation durable et réflexive entre deux sociétés et deux pays, autrement dit ce qui en fait sa plus-value, sa valeur ajoutée qui peuvent tenir en résumé dans les 7 points suivants :
De la sorte, le manuel d’histoire est le produit et le signe d’un dialogue qui, en histoire, se développe du secondaire au supérieur et dans les institutions de recherche entre les deux pays. Avec sa base de données de 1800 recensions et sa Revue annuelle l’IFHA y contribue sur le plan des publications, tout comme l’IHAP avec la revue Franciaet ses recensions, ou bien la revue électronique en SHS franco-allemande Trivium. Il existe aujourd’hui une génération de jeunes chercheurs français et allemands habitués à circuler, à monter des projets, tel le dernier en date intitulé ‘Saisir l’Europe », constitue comme une fédération de recherche franco-allemande en histoire unissant le CMB,la HU Berlin, l’IFHA,la JGU Francfort, l’IHAP, la MSH et le CIERA avec 18 doctorants et postdoctorants pour 5 ans. Il appartient à la feuille de route franco-allemande délivrée le 4 février 2010 par le conseil franco-allemand des ministres sous le titre « agenda 2020 » dont le chapitre 3, comportant 2 pages sur dix de la déclaration, concerne la recherche, l’innovation, l’éducation et l’enseignement supérieur.
Parmi les mesures annoncées à ce sujet, figurent les plans suivants d’action :
Il me semble au total, car il faut bien conclure et boucler la boucle, que le projet Eucor, Icarus et Interreg sur les archives du Rhin supérieur qui nous rassemble et se place exactement dans le droit chemin de cette ambition à la fois politique, scientifique et régionale, raison pour laquelle il convient de lui souhaiter plein succès et longue vie.
In den letzten Tagen ist mir bewusst geworden, dass das Potential eines Blogs wohl verschenkt ist, wenn es sich ausschließlich an das eigene Fachpublikum wendet. Daher habe ich hier mal mein Dissertationsvorhaben explizit für Nicht-Mediävisten niedergeschrieben.
Auch heute gilt das Mittelalter für Viele leider noch als ein weitgehend kulturfreier Raum, als Dunkles Zeitalter. Vor allem, was die Naturwissenschaften betrifft: Bis Columbus, so das gängige Vorurteil, dachten die Zeitgenossen westlich von Spanien die Erdscheibe runter zu plumpsen. Das stimmt natürlich nicht, wie ich hiermit beweise:
Auf diesem privaten Foto vom Schöpfungsportal des Freiburger Münster (mein persönliches Lieblingsdetail) sieht man links unten ein Sphärenmodell mit einem Globus im Zentrum.
Im Gegenteil, auch im Mittelalter gab es durchaus ein professionelles Interesse an den Abläufen der Natur. Wer hiervon einen kleinen Eindruck bekommen möchte, dem empfehle ich wärmstens die englische Übersetzung mit Kommentar zu Bedas De natura rerum von Wallis und Kendall.
Bis ins 12. Jahrhundert sind mit Blick auf die Naturwissenschaften (wobei das natürlich ein moderner Begriff ist, den man nicht unbesehen auf das Mittelalter anwenden sollte!) vor allem zwei Bereiche relevant:
Die Mittelalterforschung weiß natürlich schon seit einer ganzen Weile, dass das man auch im christlichen Mittelalter intellektuell nicht ganz so weit hinterm Mond lebte. Einen wichtigen Anteil an dieser Erkenntnis hat dabei sicher der amerikanische Wissenschaftler Charles Homer Haskins, der 1927 ein Buch mit dem etwas trotzigen Titel The Renaissance of the Twelfth Century publizierte, in dem er auch für das Mittelalter, genauer dem 12. Jahrhundert, eine Renaissance vor der Renaissance postulierte.
Seit Haskins gilt es als gesichert, dass es in dieser Zeit einen allgemeinen intellektuellen Aufschwung gegeben hat, der sich unter anderem in Literatur, Recht, Theologie, Philosophie, Kunst, und Architektur niederschlug und der vor allem in den Domschulen und Städten Nordfrankreichs vonstatten ging.
Auffälligerweise, und hier setzt nun mein Projekt an, lässt diese ‚Erzählung‘ besonders zwei Aspekte außer Acht:
Diese Region gilt in intellektueller Hinsicht als weitgehend rückwärtsgewandt und konservativ, weil es zu dieser Zeit nur sehr wenig einflussreiche ‚deutsche‘ Autoren gegeben hat (Tatsächlich gibt es eine ganze Reihe bekannter deutscher Autoren, die aber in der Regel in Frankreich lebten und schrieben).
Wenn man sich aber nicht nur die Produktion von Texten durch Autoren anschaut, sondern auch die Produktion von Handschriften – denn im 12. Jahrhundert mussten Texte ja noch mühsam von Hand kopiert werden – dann stellt man fest, dass gerade das Reich eine führende Stellung in dieser Produktion einnahm. Auch die alten Bibliothekskataloge geben Hinweise darauf, dass man hier modernes Wissen zumindest rezipiert hat, wenn man es schon nicht selbst verfasste.
Genau diese Vermutung möchte ich mir nun für den Bereich der Naturwissenschaften genauer anschauen. Anhand der Kataloge mittelalterlicher Bibliotheken und den erhaltenen Handschriften bzw. der Spuren, die die Zeitgenossen darin hinterlassen haben, erhoffe ich mir, Folgendes herauszufinden:
Wieso, mag der ein oder andere fragen, wieso der ganze Aufwand für ein paar handgeschriebene und veraltete Bücher? Weil ich glaube, dass es für eine Gesellschaft die so stark auf Wissen angewiesen ist, dass sie sich selbst als Wissensgesellschaft bezeichnet, wichtig ist, sich dem historischen Werden, aber auch den Brüchen ihres Wissens bewusst zu werden. Das eigene Wissens ist eben nicht universell gültig, sondern abhängig von der jeweiligen Kultur.
Vor allem beschäftige ich mich aber mit diesen Dingen, weil ich sie unglaublich spannend und faszinierend finde. Das sollte eigentlich reichen.
Wenn in den Medien über DH berichtet wird, startet meine Rezeption immer mit gemischten Gefühlen: Freude, dass wargenommen wird, woran man arbeitet und was einen selbst interessiert; Sorge, ob ein sinnvoller Bericht dabei herauskommt und ob der Journalist oder die Journalistin auch verstanden hat, wovon er oder sie schreibt. Beim Lesen des Artikels “Mittel auf der Suche nach einem Zweck” von Thomas Thiel, FAZ, 11.2.2013, überwiegt die Freude über eine gelungene Annäherung an ein nicht ganz einfaches Thema: der zunehmende Einsatz digitaler Verfahren in den Geschichtswissenschaften und die daraus resultierenden Auswirkungen auf die Methodik und die Praxis der Geschichtsforschung bzw. Geschichtsschreibung. Am Rande rührt das natürlich auch an einer der Grundfragen, die uns wohl alle hier umtreiben: Helfen digitale Werkzeuge bei der besseren Beantwortung alter Fragen? Führen sie zu einer Veränderung der Fragestellungen? Legen sie ganz neue Fragen nahe?
Am Beispiel der Tendenz zu quantifizierenden, jedenfalls aber formalisierten Untersuchungen, die sich hier vor allem auf Textmining und Textanalyse beziehen und für den Bereich der historischen Forschung wird dies zumindest angedeutet. Dabei ist klar, dass im Mainstream der Forschung und in der journalistischen Berichterstattung zunächst nur die einfachsten Verfahren ankommen: hier das Vorkommen oder gemeinsame Vorkommen (Co-Occurence) von Wörtern in Textkorpora. Dass dabei eine gewisse Neuheit behauptet werden muss, ist der Logik des Journalismus geschuldet. Den durchschnittlichen FAZ-Leser wird schließlich nicht so sehr interessieren, dass genau diese Fragen auch schon Pater Busa vor 60 Jahren beim Aufbau seines Index Thomisticus angetrieben haben, dass sich seit Jahrzehnten die Digital Humanities und Spezialbereiche wie die Computerlinguistik oder die in den 80er und 90er Jahren des vergangenen Jahrhunderts schon einmal in Blüte gestanden habende quantifizierende Geschichtsforschung mit diesen Verfahren beschäftig(t)en und dabei theoretisch, methodisch und in der Werkzeugentwicklung sehr viel weiter als bis zum einfachen Auszählen von Co-Occurences gekommen sind.
Eine anderes – leider nicht nur journalistisches – Wahrnehmungsmuster, das in einem Blog über Digital Humanities wohl thematisiert werden kann, ist die Unschärfe bzw. Ignoranz gegenüber dem Fachbereich, der diese Wandlungen auf der Entwicklungsseite vorantreibt: den Digital Humanities. Diese kommen in dem Artikel nämlich überhaupt nicht vor. Statt dessen scheint es (einmal mehr) so, als ob Methoden und Werkzeuge entweder einfach “da” sind und in den Geisteswissenschaften nur aufgegriffen werden, oder dass sie – wie es am vorgestellten Projekt “Historical Semantic Corpus Management (HSCM)” beschrieben – in Zusammenarbeit mit (wörtlich: “assistiert von”) einem “Informatiker” entwickelt würden. Dabei wird unterschlagen, dass es eben nicht die allgemeine Informatik ist, die die informatische Wende in den Geisteswissenschaften ermöglicht, sondern mit den Digital Humanities eine eigene Disziplin, die von manchen zwar als “Fachinformatik” klassifiziert wird, deren Wesen damit aber nur unzureichend zu fassen ist. Dabei reicht ein Blick auf die Webseite des Historical Semantic Corpus Management (HSCM), um zu sehen, dass das Projekt sich sogar selbst als “Digital Humanities Project” bezeichnet. Dort ist dann zwar die Rede von einer Zusammenarbeit zwischen “humanities and informatics”. Die “informatics”-Seite wird dann aber vertreten von Alexander Mehler und der hat eben keinen Abschluss in “Informatik”, sondern “graduated in computational linguistics [... and] got his PhD in computational linguistics” (so seine Website) – und das ist ja auch gut so, wenn man eben Verfahren zum Text-Mining in historischen Korpora braucht.
Quelle: http://dhd-blog.org/?p=1398