L’éducation à la paix entreprise par Paul Otlet et Henri La Fontaine après la première guerre mondiale est évidente lorsque l’on examine les activités déployées au Palais Mondial – Mundaneum durant l’entre-deux guerres.
En plein cœur de Bruxelles sur l’esplanade du Cinquantenaire, un centre intellectuel à vocation internationale prend place avec une université internationale, un musée international. Là-bas, on se met d’ailleurs à rêver d’une ville internationale qui réunirait tous les services nécessaires à l’homme pour s’épanouir politiquement, économiquement et intellectuellement. C’est la cité mondiale.
Ce développement intense nous questionne sur l’origine d’un tel dynamisme. Remonter à la Belle-Epoque nous permet d’appréhender leurs motivations, leurs tentatives, leurs échecs et leur persévérance dans un contexte moins fédérateur. La phrase que nous avons retenue pour synthétiser leur approche est la suivante : NIHIL HUMANI A ME ALIENUM PUTO.
Colloque international “Les défenseurs de la paix 1899-1917. Approches actuelles, nouveaux regards”, 15-17 janvier 2014