Laudatio ad “Manifesto Corpus” #dhpreis16

(dies ist der Text meiner Laudatio vom 7. Juni 2016, gehalten an der BBAW aus Anlass der Verleihung des Berliner Digital Humanities-Preises 2016)

Meine sehr verehrten Damen und Herren,

es ist mir ein großes Vergnügen, Ihnen dieses Jahr den Gewinner des 1. Berliner Digital Humanities-Preises vorstellen und ans Herz legen zu dürfen.

Damit Sie die Entscheidung der Jury für das auserwählte Projekt verstehen, möchte ich Ihnen zunächst eine Frage stellen oder besser gesagt, Sie nach Ihrer Einschätzung fragen: Meinen es die Politikerinnen und Politiker wirklich ernst mit ihren Versprechungen? Machen Sie das, was sie angekündigt haben, tun zu wollen? Wissen wir wirklich, was in den Wahlprogrammen steht und was darin nicht steht?



[...]

Quelle: http://digitalintellectuals.hypotheses.org/2960

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Laudatio ad…

Am 15. Juni 2015 fand die erste Verleihung des DH-Berlin-Preises statt. Dies ist der Text meiner Laudatio für den Nachwuchspreis.

———–

Meine sehr verehrten Damen und Herren,

mir kommen die Ehre und das Vergnügen zu, Ihnen den Nachwuchspreis und dessen diesjährigen Träger vorzustellen.

Ich stelle Ihnen weder eine Open-Access-Dienstleistung noch eine groß angelegte Enzyklopädie, sondern die Arbeit eines Einzelnen, die Ergebnisse einer Bachelorarbeit, vor. Das mag zwar auf den ersten Blick in keinem Verhältnis zu der Größenordnung der anderen zwei preisgekrönten Projekte stehen.

[...]

Quelle: http://digitalintellectuals.hypotheses.org/2677

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Auf einer Skala von 1 bis 10, so naja (#wbhyp)

Liebes hypotheses-Redaktionseam,

wie gerne hätte ich bei der Blogparade mit einem begeisterten Beitrag meinen Senf dazu gegeben! Wie gerne hätte ich Euch geschrieben, wie das Bloggen meine Art zu forschen geändert hat, wie es die Last erträglich gemacht hat, ständig unter Leistungsdruck zu stehen, indem nicht auf die Summa gewartet werden musste, sondern jedes kleine Stück Denken für sich stehen durfte. Ich hätte Euch geschrieben, wie ich so zu neuen Kontakten und auf neue Ideen kommen konnte. Ich hätte Euch sogar geschrieben, dass meine Habilitation faktisch da ist, in der Summe meiner Blogbeiträge der letzten drei Jahre (um die 300 gibt es inzwischen, alle zusammengerechnet). Am liebsten hätte ich Euch eigentlich sogar geschrieben, wie gern ich Teil dieser Redaktion wäre, die ihre Aufgabe sorgfältig, aufmerksam und leidenschaftlich wahrnimmt, reflektierend, begleitend, ja sich zur Not in Frage stellend.

Das hätte ich vor einem oder zwei Jahren vermutlich gemacht. Und nach wie vor freue ich mich, Mitglied der französischen und der englischsprachigen Redaktion zu sein. Die funktionieren aber anders als die deutsche Redaktion - genau genommen sind es dort keine Redaktionen, sondern wissenschaftliche Beiräte, bei denen die Verzahnung mit dem Community Management nicht so eng ist wie bei der deutschen Redaktion, die sich an der Schnittstelle zwischen Community Management und wissenschaftlichem Beirat bewegt.

Nun arbeite ich in Deutschland, seit zwölf Jahren. Mit viel Leidenschaft, mit gefühlt großem, übergroßem Einsatz. Und zu den Sachen, die mir zeigen, dass ich im deutschen akademischen System nicht angekommen bin, gehört das Bloggen.

Wenn ich den Wert in die Waage lege, der den unterschiedlichen digitalen Veröffentlichungsformaten beigemessen wird, deren ich mich bediene, komme ich auf folgendes Ergebnis:

- Digitale Edition: leichtes Plus, wenn überhaupt;

- Veröffentlichungen (Diss, Aufsätze, Book of Abstract) auf OA-Repositorien: Null (auf jeden Fall mindestens eine Stufe unter Sammelband-Aufsätzen);

- Bloggen: Null, Tendenz Minus;

- Tweeting: deutliches Minus.

Doktoranden rate ich inzwischen vom regelmäßigem Bloggen ab. Zum Twittern will ich niemanden mehr ermuntern. Blogportale erscheinen mir immer mehr wie Alibiinstitutionen, die nur deswegen herangezogen werden, damit man das Häkchen hintendran setzen kann. Der Schwung, den ich vor anderthalb Jahren verspürte ist, selbst im DH-Milieu, erstarrt. Austausch ist kaum vertretbar, wo Konkurrenz herrscht.

Natürlich blogge ich weiter. Ich mag das nämlich. Aber ich glaube nicht, dass ich es mit meiner akademischen Tätigkeit in irgendeine Beziehung bringen sollte. Es hat mehr mit meiner Art zu tun: Ich tausche mich so gerne aus, und schreibe so gerne Leute an - selbst wenn sie nicht antworten.

Quelle: http://digitalintellectuals.hypotheses.org/2448

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Libre comme l’air

Les choses auraient sans doute été plus simples si je n'avais pas été fatiguée au point de ne plus être capable de rentrer un mot de passe correctement. C'est à 9:53 exactement que j'ai réussi à me logger et pu commencer à annoncer, expliquer, et lancer l'interview de deux heures sur les réseaux historiques que je donnais depuis le compte de l'AG Digitale Geschichtswissenschaft prévue de 10 à 12h ce 17 décembre 2014.

Deux heures de gazouillis à l'air frais -Un air frais bien rempli, les deux heures ont été denses. Mes expériences de lecture de twitterinterviews ne m’avaient pas vraiment préparée à l'exercice en position d’intervieweur. J'avais pourtant l’impression d’avoir bien anticipé mon affaire : j’avais défini à l'avance une série de thèmes en fonction des compétences et expériences des personnes que j'interviewais (l'une sur la dimension théorique, l'autre davantage sur les aspects pratiques), et j'avais communiqué ce fil directeur quelques jours à l'avance à mes interlocuteurs. J'avais peiné à trouver un hashtag et finalement opté pour #hnSTR (historische Netzwerke/historical networks suivi du code ville de là où j’enseigne, puisque l’interview avait lieu dans le cadre d’un cours).

Mais il s’est avéré plus difficile que je ne le pensais de trouver un bon rythme d’interview (le storify sera bientôt consultable). J’ai attaqué beaucoup trop sur les chapeaux de roues et ai du coup lancé plusieurs questions en parallèle, n’attendant pas assez longtemps les réponses (souvent en 2 ou 3 parties) de la personne que j’interviewais. Pour tout dire, je lui suis bien reconnaissante, car après avoir entrelacé les fils de la discussion 2 ou 3 fois, j’ai compris qu’il fallait que j’attende plus longtemps entre les questions. C’est ce qui m’a permis de sortir de mon schéma d’interview et de réagir à partir de ses réponses pour approfondir sur un aspect ou l’autre : or c’est précisément ce temps d’approfondissement qui a donné de la profondeur à cette partie de l’interview, une sorte de souffle.

Les choses se sont un peu accélérées ensuite une première fois au moment du passage de relais, la deuxième personne interviewée ayant rebondi sur plusieurs aspects de la première interview. Ensuite, d’autres interlocuteurs se sont immiscés dans la discussion, ce qui a à nouveau densifié le flux d’informations. Pour le coup, je n’avais plus le temps de formuler mes demandes de précision à partir des réponses fournies à mes questions de départ, Mareike König les formulait plus vite que moi (pratiquement à l’identique de ce que j’étais en train d’écrire). Tandis que la discussion commençait à foisonner et à partir vers des questions fondamentales (métadonnées, structures des données, rapport entre question de recherche, sources et outils), je passais de mon côté de l’écran la plupart de mon temps à commencer un tweet pour l’effacer, et finalement ne rien envoyer. C’est à ce moment-là que je suis revenue vers mon fil d’interview, qui m’a permis de restructurer la fin de la discussion.

Il faut donc un savant mélange de directivité et de participativité pour réussir sa twitterinterview, telle serait ma conclusion.

Dans l’ensemble, c’est un exercice assez intéressant pour cet aspect rythmique, le souffle que cela requiert : penser le lecteur, penser la personne interviewée, penser l’archivage de la discussion et trouver un rythme adapté à tous ces aspects. Lorsque Sebastian Giessmann écrivait qu’il faut penser en réseau pour penser les réseaux, il y a un peu de cela dans l’exercice de la twitterinterview, il faut penser le réseau pour penser l’interview.

En ce qui concerne la densité des idées et analyses échangées, on peut aller étonnamment en profondeur. Peut-être cela tient-il au fait que, dans l’utilisation scientifique de twitter, nous sommes habitués à mettre des concepts génériques en relation les uns avec les autres, donc à travailler avec de gros concepts et une syntaxe minimale. Une question de recherche peut bien, après tout, être articulée en 140 caractères. Et être relayée par une autre, puis une autre, jusqu'à former une argumentation. Twitter comme pratique d’écriture scientifique, nous y revoilà.

 

Quelle: http://140.hypotheses.org/100

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Libre comme l’air

Les choses auraient sans doute été plus simples si je n'avais pas été fatiguée au point de ne plus être capable de rentrer un mot de passe correctement. C'est à 9:53 exactement que j'ai réussi à me logger et pu commencer à annoncer, expliquer, et lancer l'interview de deux heures sur les réseaux historiques que je donnais depuis le compte de l'AG Digitale Geschichtswissenschaft prévue de 10 à 12h ce 17 décembre 2014.

Deux heures de gazouillis à l'air frais -Un air frais bien rempli, les deux heures ont été denses. Mes expériences de lecture de twitterinterviews ne m’avaient pas vraiment préparée à l'exercice en position d’intervieweur. J'avais pourtant l’impression d’avoir bien anticipé mon affaire : j’avais défini à l'avance une série de thèmes en fonction des compétences et expériences des personnes que j'interviewais (l'une sur la dimension théorique, l'autre davantage sur les aspects pratiques), et j'avais communiqué ce fil directeur quelques jours à l'avance à mes interlocuteurs. J'avais peiné à trouver un hashtag et finalement opté pour #hnSTR (historische Netzwerke/historical networks suivi du code ville de là où j’enseigne, puisque l’interview avait lieu dans le cadre d’un cours).

Mais il s’est avéré plus difficile que je ne le pensais de trouver un bon rythme d’interview (le storify sera bientôt consultable). J’ai attaqué beaucoup trop sur les chapeaux de roues et ai du coup lancé plusieurs questions en parallèle, n’attendant pas assez longtemps les réponses (souvent en 2 ou 3 parties) de la personne que j’interviewais. Pour tout dire, je lui suis bien reconnaissante, car après avoir entrelacé les fils de la discussion 2 ou 3 fois, j’ai compris qu’il fallait que j’attende plus longtemps entre les questions. C’est ce qui m’a permis de sortir de mon schéma d’interview et de réagir à partir de ses réponses pour approfondir sur un aspect ou l’autre : or c’est précisément ce temps d’approfondissement qui a donné de la profondeur à cette partie de l’interview, une sorte de souffle.

Les choses se sont un peu accélérées ensuite une première fois au moment du passage de relais, la deuxième personne interviewée ayant rebondi sur plusieurs aspects de la première interview. Ensuite, d’autres interlocuteurs se sont immiscés dans la discussion, ce qui a à nouveau densifié le flux d’informations. Pour le coup, je n’avais plus le temps de formuler mes demandes de précision à partir des réponses fournies à mes questions de départ, Mareike König les formulait plus vite que moi (pratiquement à l’identique de ce que j’étais en train d’écrire). Tandis que la discussion commençait à foisonner et à partir vers des questions fondamentales (métadonnées, structures des données, rapport entre question de recherche, sources et outils), je passais de mon côté de l’écran la plupart de mon temps à commencer un tweet pour l’effacer, et finalement ne rien envoyer. C’est à ce moment-là que je suis revenue vers mon fil d’interview, qui m’a permis de restructurer la fin de la discussion.

Il faut donc un savant mélange de directivité et de participativité pour réussir sa twitterinterview, telle serait ma conclusion.

Dans l’ensemble, c’est un exercice assez intéressant pour cet aspect rythmique, le souffle que cela requiert : penser le lecteur, penser la personne interviewée, penser l’archivage de la discussion et trouver un rythme adapté à tous ces aspects. Lorsque Sebastian Giessmann écrivait qu’il faut penser en réseau pour penser les réseaux, il y a un peu de cela dans l’exercice de la twitterinterview, il faut penser le réseau pour penser l’interview.

En ce qui concerne la densité des idées et analyses échangées, on peut aller étonnamment en profondeur. Peut-être cela tient-il au fait que, dans l’utilisation scientifique de twitter, nous sommes habitués à mettre des concepts génériques en relation les uns avec les autres, donc à travailler avec de gros concepts et une syntaxe minimale. Une question de recherche peut bien, après tout, être articulée en 140 caractères. Et être relayée par une autre, puis une autre, jusqu'à former une argumentation. Twitter comme pratique d’écriture scientifique, nous y revoilà.

 

Quelle: http://140.hypotheses.org/100

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Am Anfang waren die Intellektuellen

1. Der Zankapfel

Es war ja eine Kernthese meiner Dissertation: Dass man die ganzen Humboldts, Schleiermachers, Hegels, ja auch Tiecks und Chamissos unter dem Begriff der „Intellektuellen“ fassen kann, gab ja die soziale, wissenschaftliche, kulturelle, politische Struktur Berlins um 1810 Anlass dazu. Die napoleonischen Kriege weckten den Patrioten in jedem Kammergelehrten. Die Gründung der Universität erfüllte die Stadt mit gemischten, allenfalls starken Gefühlen. Man traf sich andauernd, man las sich andauernd, man nahm Stellung. Diese Universität, die sich mitten in der Stadt breit machte, bot eine unerhörte Reaktion- und Spiegelungsfläche.

Nicht, dass ich die erste gewesen wäre, die diese Idee gehabt hätte. Interessant ist sie rückblickend aus zwei Gründen gewesen, die mit ihrer (Nicht-)Neuartigkeit wenig zu tun haben. Der erste interessante Punkt ist der Widerstand, den die Verwendung des Begriffs „Intellektuelle“ in Frankreich auslöste, wo ich promoviert habe. Es gäbe doch keine Intellektuelle vor Zola. Der Anachronismus sei nicht akzeptabel.

Geht man von dieser Grundannahme aus (“intellektuell” ist um 1800 anachronistisch), ist man aber gezwungen, eine ganze Bevölkerungskategorie, die sich nicht zuletzt durch eine gemeinsame Einstellung zu öffentlichen, politisch geprägten Stellungnahmen kennzeichnet, nicht unter einem Oberbegriff zu fassen, sondern immer wieder aufzulisten: Schriftsteller, Verleger, Publizisten, dann die „Geisteswissenschaftler“ (auch da ein Anachronismus), die auch dazugehörten: Philologen, Philosophen, Historiker. Dies lässt aber die Salonnièren, und überhaupt Frauen (Schriftstellerinnen, Verlegerinnen, Übersetzerinnen) raus, die man noch extra reinholen muss. Es sei nun ein für alle Mal gesagt: Aus Bequemlichkeitsgründen spreche ich von „Berliner Intellektuellen“ im ersten Drittel des 19. Jahrhunderts – weil dieser Anachronismus es ist, der es möglich macht, die Verbindungen herzustellen zwischen – brauchen wir die Liste wieder? – und systematisch hierzu etwas beizutragen.

Und nachdem ich während der zehn Jahre nach meiner Promotion die Erlaubnis zur Verwendung dieses Terminus wie einen täglichen Verteidigungskampf angesehen habe, nehme ich mir inzwischen einfach das Recht, zumal es im deutschen Kontext sogar denkbar ist, “Intellektuelle” mit “Früher Neuzeit” auf einem Titelblatt zusammenzuführen.

 

 

2. Universitätsgeschichte

Der zweite interessante Punkt an der These ist, dass sie eng mit der Gründung der Berliner Universität (heute Humboldt-Universität zu Berlin und lange Zeit dazwischen Friedrich Wilhelms Universität zu Berlin genannt) zusammenhängt. Lange dachte ich, dass deswegen auf diese Gründungszeit (ca. 1810-1820) so oft und prägnant in der Forschungsliteratur  eingegangen wäre, weil sie gründlich erforscht wäre. Als ich zum ersten Mal am Eichborndamm war, wo sich das Universitätsarchiv befindet, kam ich außerhalb der Öffnungszeiten und dachte: „Ach, das Personal hätte mich sowieso ausgelacht, dass ich Originaldokumente konsultieren will, die sicherlich jeder, der sich für die Universität interessiert, zig Mal gelesen und ausgewertet hat.“

So promovierte ich ohne Einblick in die Bestände des Universitätsarchivs, was wahrscheinlich eine gute Sache war, sonst hätte ich noch 1 bis 2 Jahre für die Dissertation gebraucht – und meine Intellektuellenthese verschärft.

Das Universitätsarchiv besitzt Massen an unerforschten Dokumenten zur Gründungsgeschichte der Berliner Universität, jedes Dokument aufschlussreicher als das nächste. Der einzige, der diese ganze Dokumentation einigermaßen umfassend wiedergegeben hat, ist Max Lenz gewesen, der allerdings kein großer Freund von Fußnotensetzung und präziser Verzeichnung war. Vor Ort sind die Verzeichnisse zu den Beständen gut konzipiert und das Personal äußerst hilfreich, aber: Die Webpräsenz geht mit Informationen äußerst sparsam um (hier zu finden). Um zu wissen, was dort ist, muss man anmailen und hinfahren, zum Eichborndamm. Ein Archivbesuch, den ich innerhalb der Öffnungszeiten nur empfehlen kann.

Eigentlich bräuchte es einen systematischen wissenschaftshistorischen Ansatz, um mit der Dokumentenmenge des Universitätsarchivs vernünftig umzugehen. Meine Strategie aber fokussierte sich immer auf Highlights der Intellektuellengeschichte aus der Zeit zwischen 1810 und 1825 – um nicht zu sagen, dass ich, wenn mir etwas Spannendes unter die Finger kann, daran hängen blieb.

 

3. Man sage mir nicht, es seien Unmengen verlorengegangen

Es ist begeisternd und verzweifelnd zugleich, im Archiv zu oft Glücksgriffe zu machen. Man sitzt dann auf Schätzen an Material und an Ideen, die ein ganzes Leben bräuchten, um realisiert zu werden – wohl wissend, natürlich, dass das Material, was man vor sich hat, diese mit Sorgfalt und Ergebung extrahierten Juwelen, nur ein Bruchteil dessen ausmacht, was damals war.

Nach anderthalb Jahren Nachwuchsgruppe “Berliner Intellektuelle 1800-1830” hatten wir nicht nur unvernünftig viele spannende Handschriften ausgegraben, wir hatten auch noch den Anspruch, diese gemeinsam auszuwerten. Wenn August Boeckh, Eduard Hitzig und Helmina von Chézy Rousseau oder Goethe lesen, was machen sie damit? Wo sind die Schnittstellen zwischen der Verlegerwelt, der Universität und den Schriftsteller_innen zu verorten? Wie funktioniert die Kommunikation zwischen  diesen Sphären?

So kamen wir auf die Idee, eine digitale Edition eines Teils des Materials auf die Beine zu stellen. Wir haben anderthalb Jahre gebraucht, um uns die ganze Technik anzueignen – Kodieren ist eine spannende, aber zeitaufwendige Angelegenheit. Jetzt aber, ein Jahr vor Abschluss der Förderung, erreichen wir eine schön durchsuchbare Textmasse – und haben auch, etwas versteckt, einige Kleinodien anzubieten: eine der wenigen Handschriften, auf denen Wackenroders Hand zu sehen ist; die handschriftliche Liste von August Boeckhs Bücherbestand; die Originalhandschrift von E.T.A. Hofmanns Sandmann – all dies beleuchtet durch Korrespondenzen, die die Bedeutung dieser Schriftstücke herausarbeiten.

 

4. Am Ende ist der Text

Durch einen interessanten Dreh hat mich diese intensive Beschäftigung mit der Rekonstruktion von intellektuellen Netzwerken zu einer ur-literaturwissenschaftlichen Fragestellung zurückgeführt: Was ist der Text? Geballte Intertextualität und implizite Querbezüge, wie sie Netzwerkforschung erschließen helfen, mit Sicherheit. Aber der Text, wie er sich in der Handschrift zu erkennen gibt, ist auch eine immer neue Suche nach Informationsökonomie, nach Eleganz, nach Eigenständigkeit des originellen Denkens und Schreibens – eine immer neue Geburt.

 

5. Weiterlesen

In der Buchreihe “Berliner Intellektuelle um 1800″ wurden bereits 3 Titel veröffentlicht:

  • Anne Baillot (Hg.), Netzwerke des Wissens. Das intellektuelle Berlin um 1800, Berlin, 2011
  • Anna Busch, Nana Hengelhaupt, Alix Winter (Hg.), Französisch-deutsche Kulturräume um 1800. Bildungsnetzwerke – Vermittlerpersönlichkeiten  - Wissenstransfer, Berlin, 2012
  • Christiane Hackel, Sabine Seifert (Hg.), August Boeckh. Philologie, Hermeneutik und Wissenschaftspolitik, Berlin, 2013

Zur Universitätsgeschichte, s. meinen Aufsatz:

“Zwischen Doktorenfabrik und Austauschplattform. Promotionsgutachten am Beispiel der Philosophischen Fakultät in den Anfängen der Berliner Universität”, in: Zeitschrift für Germanistik, NF XXIII – 2/2013, S. 276-292

Zum Intellektuellenbegriff im deutsch-französischen Kontext, den Sammelband:

France-Allemagne. Figures de l’intellectuel entre révolution et réaction (1780-1848), hg. von mir und Ayse Yuva, Villeneuve d’Ascq/Lille, 2014

… und natürlich das Blog “Digital Intellectuals“!

Quelle: http://19jhdhip.hypotheses.org/1805

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Wikipedia-Portal aktiv mitgestalten? Endlich die passende Gelegenheit!

Ein Beitrag von Marianna Perniola

Nach vielen Jahren Zögern und Verschieben mit der Anmeldung beim Wikipedia-Portal, schließlich die günstige Gelegenheit: ein Seminar über Wikipedia wurde in meinem Studiengang angeboten: nichts wie hin! Endlich mal die Möglichkeit, einen Blick hinter die Kulissen dieses Riesenprojekts zu werfen und die Geheimnisse der Verfasser zu erlernen, dachte ich mir.

Von allein hatte ich mich vorher nie angemeldet: mehrmals war ich nahe dran gewesen, einen Artikel zu überarbeiten, den ich als mangelhaft, verworren, ungenau oder grammatisch wackelig fand. Mich erstaunte, wie ich mit einem einfachen Klick auf „Bearbeiten“ die Gestaltung und den Inhalt eines bereitgestellten Artikels verändern/ändern konnte. Doch nie hatte ich mir zugetraut, nach dem Klicken den Artikel in der Tat zu ändern: Ich fand diese Schnittstelle voller eckiger und geschweifter Klammern und Anführungszeichen ziemlich abschreckend und ablenkend. Ich klickte wieder auf der Spalte „Lesen“ und Stopp…Die Unterseite mit der eigenartigen Formatierung zeigte mir erbarmungslos das Skelett und die Baustelle des Textes und ließ mich damit verstehen, dass eine Wikipedia-Sprache existieren musste,  eine Geheimschrift, die mir unzugänglich war. Und mir stellte sich die Frage: wer kennt denn den Kode um mitzuwirken?

Die effektive Möglichkeit das Geheimnis zu erraten und eine aufklärende Antwort dieser und anderer Fragen zu erhalten, habe ich stufenweise während des Seminars gehabt. Durch die persönlichen Erfahrungen des WP-Referenten Herrn Cyron und der Dozentin Dr. Anne Baillot beim Portal konnte ich, zusammen mit den anderen Teilnehmern, nicht nur einen praktischen und orientierenden Leitfaden der „Wikiformatierung“ bekommen, sondern mich überdies mit den Wikipedia-gebundenen Begriffen, u.a. Neutralität, Autorität, Expertise, Überprüfbarkeit usw.  vertraut machen.

Innerhalb eines Semesters konnte ich von regelmäßiger Nutzerin des Portals zur „Autorin“ und Mitmacherin werden. Dank des Betreuungsaufwands der Dozentin, die uns zuerst anhand eines komparatistischen Vorgangs ein bestimmtes Stichwort in unterschiedlichen Sprachen überprüfen ließ, konnten wir uns späterhin eine konkrete Vorstellung über die Maßgeblichkeit eines Artikels machen. Gemäß der Auswertung konnten wir vor allem den Wert von glaubwürdigen Quellen und exakten Zitaten schätzen, sowie auch die Vollständigkeit des betreffenden Artikels. In manchen Fällen ließ sich feststellen, dass der geprüfte Artikel die eindeutige Übersetzung aus anderen Sprachen (vor allem Englisch) darstellte, wobei diese Tendenz immer weniger häufig wird.

Verfassung des Artikels

Eine praktische Orientierung beim Verfassen meines Artikels über Tiziano Terzani – obwohl sich von einer Ergänzung handelte – habe ich aus den deutschen „Exzellenten Artikeln“ von dem „Portal internationale Literatur“ entnommen, wo unter anderen Artikel zu Max Frisch, Georges Simenon, J.R.R. Tolkien zählen. Die daraus folgenden Schritte waren in erster Linie eine bündige und zugleich ausreichende Einleitung  zusammenzustellen (das Gegenteil von einfach!), in zweiter Linie den Inhaltsverzeichnis gemäß der Formatvorlagen für den Aufbau eines Biografieartikels zu gestalten und drittens einem neutralen und sachlichen Stil folgen, der allen Enzyklopädien zugrunde liegt. In Hinblick auf die verschiedenen Diskussionen über das Prinzip der Neutralität des Stils, wurde ich dafür sensibilisiert zu hinterfragen, ob ich gerade meine Auslegung oder eine unparteiische Äußerung wiedergebe. Abschließend wurde der von mir ergänzte Artikel über Terzani problemlos freigeschaltet. Rückmeldungen von Administratoren gab es nur in der Form von Verbesserungen etlicher Rechtschreibungsfehler.

Ein zentraler Punkt war für mich, dass der Artikel auf Deutsch abzufassen war. Gar nicht einfach für eine Ausländerin, einen anspruchsvollen Artikel der deutschsprachigen Welt vorzulegen und noch davor der Kontrolle der befürchteten Wiki-Revisoren zu bestehen. Diesmal handelte es sich nicht um eine Arbeit, die nur ein Professor oder dessen Assistent zu Gesicht bekommen, die über deine orthographischen und syntaktischen Mängel Bescheid wissen. Erst im Nachhinein habe ich erfahren, dass obwohl Wikipedia ausführliche und eingehende Artikel anstrebt, nicht erwartet wird, dass jeder Artikel von Anfang an eine hohe Qualität aufweist. Darüber hinaus ist seine Form nicht endgültig, sondern in konstanter Verfeinerung, Optimierung und Erweiterung. Daraus folgt, dass mehr oder weniger jeder Rückmeldungen bekommt und der Artikel überarbeitet werden kann. Das emsige Volk von WP-Volontären beaufsichtigt die neueingetragenen Artikel und wird in erster Linie die Sprachrichtigkeit überprüfen. Diese Armee von Volontären sorgt außerdem dafür, dass jeder Artikel den Standards von Wikipedia entspricht und somit dafür, dass das Mitmach-Portal zuverlässig bleibt.

Letztendlich fand ich reizvoll den Gedanke am engmaschigeren Netz des offen zugänglichen Weltwissens mitzuweben und werde gerne in Zukunft mehr Zeit investieren, um dieses Projekt mitzugestalten…jedoch vorzugsweise in meiner Muttersprache.

 

Quelle: http://wppluslw.hypotheses.org/522

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Mein erster Wikipedia-Artikel

Ein Beitrag von Nicolas Cauet.

Mein erster Wikipedia Artikel war die französische Zusammenfassung eines englischen Buchs, das seit über 20 Jahren erschienen ist und dessen Autor auch in Frankreich bekannt ist:  Julian Barnes und seinem Werk Flaubert´s Parrot (auf Französisch „Le perroquet de Flaubert“. ) Die Relevanzkriterien  waren erfüllt: Die Übersetzung wurde in einem bekannten Verlag veröffentlicht, es gibt zahlreiche andere Bücher desselben Autors und mehrere in zuverlässigen wissenschaftlichen Zeitschriften veröffentlichte Artikel über das Buch belegen den wissenschaftliche Wert und die Bedeutung meines Artikels.

 

1) Technische Eindrücke und Probleme

Für die Gestaltung meines Artikels habe ich mich von einem Muster inspirieren lassen, das ich in einem anderen Artikel gefunden habe. Ich fand allerdings schwierig, einen ganz neuen Artikel zu schaffen, denn es wird erst am Ende einer langen Seite angeboten: Man muss schon ein bisschen recherchieren und seinen Willen, einen Artikel zu verfassen, durchsetzen, bevor man zu dieser kleinen bescheidenen Eingabe gelangt!  Man kann es auch nicht als Entwurf auf Wikipedia speichern, so dass man m.E. den Artikel eher offline verfassen müsste. Wenn der Artikel in seinem aktuellen Stand nicht die Anforderungen der Online-Enzyklopädie erfüllt, kann er gleich gelöscht werden. Ich habe es zwei Mal erfahren, als ich nur die Seite erstellen wollte. Das hat mich einerseits irritiert, andererseits beruhigt: Die Kontrollverfahren hatten gut und schnell funktioniert.

Die größte Schwierigkeit war aber bei weitem die Syntax. Ich kenne mich in HTML nicht aus und sollte in der französischen Spielwiese ein paar Stunde üben, bevor ich in der Lage war, meinen eigenen Artikel herzustellen. Die französische Version der Spielwiese  ist im Übrigen umfangreicher als die deutsche, die nicht gereicht hätte, um meinen Artikel zu verfassen. Ich kann mir gut vorstellen, dass die gewöhnungsbedürftige Wikipedia-Syntax viele Nutzer davon abgebracht hat, bei der Herstellung oder Verbesserung von Artikeln mitzumachen. Ich wundere mich auch, dass die „what you see is what you get“-Version, die besonders benutzerfreundlicher sein wird, noch nicht implementiert ist (EDIT: der Artikel wurde mitte Juli verfasst, seitdem ist die neue Version in Betrieb gekommen).

Die aufwendigste Aufgabe für mich war die Erstellung von Links zu den anderen Wikipedia-Artikeln: Nicht nur muss man Links im eigenen Artikel einbauen, sondern auch in anderen, z.B. auf die WP-Seite zu Julian Barnes. Ich fand das System von Verlinkung zu den Artikeln in anderen Sprachen besonders praktisch, habe aber noch nicht begriffen, wie man auf einen Wikipedia-Artikel in einer anderen Sprache verweist und wie die Kategorien zu finden sind. Möglicherweise könnte ich dann meinen Artikel noch besser verlinken, um  mir eine noch größere Leserschaft zu verschaffen! (es ist leider in der französischen Wikipedia nicht möglich zu beobachten, wie viele Leser die Seite aufgerufen haben, aber wenn ich mich auf Statistiken der deutschen Version beziehe, dürfte ich über 100 Leser gehabt haben)

Nachdem mein fertiger Artikel gespeichert wurde, haben die Administratoren nur syntaktische Unstimmigkeiten überarbeitet und der Artikel den passenden Kategorien untergeordnet.

 

2) Inhaltliche Merkmale

Die Gliederung meines Artikels hat sich an die Richtlinien von Wikipedia für Literaturwerke orientiert: in der Einleitung ein Überblick über die Bedeutung des Werkes in seinem literarischen Umfeld und eine sehr kurze Synopsis, dann eine detaillierte Wiedergabe der Handlung, schließlich die Hauptthemen des Buches aus literaturwissenschaftlicher Sicht.

Problematisch war nur der dritte Teil. Da ich mich mit dem Buch und dessen Autor in einer Hausarbeit auseinandergesetzt hatte, verfügte ich über ein breites Spektrum möglicher Interpretationen. Ich habe den Schwerpunkt auf die Verwandtschaft mit postmodernen Romanen gelegt, womit sich auch die meisten Literaturforscher beschäftigt haben.

Ich habe hingegen absichtlich die Rezeption des Buches unbeachtet gelassen, weil ich einerseits nicht die Möglichkeit (e.g. die Zeit) hatte, genügend in den Archiven von Zeitschriften zu recherchieren, andererseits, weil es nicht viel gebracht hätte, da die meisten Rezensionen eher biographisch waren, was vorrangig für den Hauptartikel zu Barnes relevant gewesen wäre.

Die Quellen, die ich benutzt habe, waren hauptsächlich auf Englisch. Ich habe mich dazu entschlossen, keine freie Übersetzung zu benutzen, weil die Zitate viel zu lang für meinen Artikel gewesen wären. Sie hätten zudem durch die beschränkte Auswahl das Problem der vermeidlichen Subjektivität meines Artikeltextes nicht aufgehoben. Ich habe also lediglich in Fußnoten auf die Artikel verwiesen, auf die ich mich bezogen habe.

Dies soll die Überprüfbarkeit meiner Aussagen gewährleisten, zumindest für diejenigen, die sich ernst mit dem Thema auseinandersetzen wollen. Den Anderen soll dies als ausreichenden Einblick dienen.

Wer sich ohne zu viel Mühe weiter informieren will, kann auf die Links klicken, die ich hinzugefügt habe: Es gibt in der französischen Wikipedia einen sehr gut geschriebenen Artikel  über die postmoderne Literatur, den ich mehrmals verlinkt habe, da er mit meiner Interpretation übereinstimmte. Das ist auch eine sehr gute Ergänzung zu vielen Themen, die in dem Buch von brisanter Bedeutung sind.

Wer noch mehr erfahren will, kann zwei interessante Links zu meinem Thema weiterfolgen. Es handelt sich zwar um die englische Seite des Autors, aber das war die einzige Seite, die mir vertrauenswürdig erschien. Die Admins haben die Verlinkung mit der Kategorie Englische Literatur hergestellt.

 

3) Prix Médicis essai oder nicht?

Während meiner Arbeit am Artikel habe ich auf amazon.fr gelesen, dass das Buch den französischen Literaturpreis Prix Medicis essai gewonnen habe. Ähnliches stand auch im französischen Artikel über Barnes, jedoch ohne Beleg. Auf der Seite des Autors fand ich aber keine Spur von dieser Auszeichnung, was mir verdächtig schien.

Ich habe also „Prix Médicis“ gegooglet und wurde auf eine gewidmete Seite weitergeleitet. Da stand aber ein anderes Buch, was mich sehr verwirrt hat. Es gibt nämlich einen Wikipedia-Artikel, in dem alle Preisträger erfasst werden. Dieser Artikel wurde am 17. Mai 2013 hergestellt und gibt keine Quelle an.

Auf der Suche nach einer zuverlässigeren Quelle habe ich in den Archiven einer französischen Zeitung einen Artikel von 1986 gefunden, der bestätigte, dass das Buch tatsächlich den Prix Medicis essai gewonnen hatte.

Ich habe eine Nachricht an den Verfasser des WP-Eintrags zum Prix Médicis der nicht stimmenden Wikipedia-Tabelle (der im übrigens auch Admin ist) geschrieben. Dort habe ich das Problem  von falschen Informationen und Quellenmangel thematisiert. Daraufhin antwortete er, dass die zuverlässige Quelle die Seite sei, die ihre falschen Informationen aus Wikipedia übernommen habe.

Wir sind also in einem typischen Fall von Verbreitung und Selbstbestätigung einer falschen Information, deren Ursprung unklar ist und die (trotz Korrektur) einen Schatten über die Zuverlässigkeit der ganzen Tabelle wirft, obwohl ich mich für solche einfachen und unbestreitbaren Daten auf Wikipedia gern verlassen hätte.

Am Beispiel dieser kleinen Geschichte gilt also für mich ein vorsichtigerer Umgang mit Wikipedia. Artikel, die gar keine Quellenangabe liefern, sollten gar nicht in Betracht gezogen werden. Dies war vielleicht die größte Lehre, die mir das Verfassen dieses Artikels brachte.

Zum Schluss kann man sagen, dass dieses Seminar mir von Nutzen war, weil ich jetzt besser einschätzen kann, was die Stärke und die Schwäche der Online-Enzyklopädie Wikipedia sind, die ich fast täglich benutze – und weiter benutzen werde, aber vorsichtiger. Ich werde mich vielleicht an die Ergänzung weiterer Artikel beteiligen, aber erst wenn die neue Benutzeroberfläche implementiert ist.

Quelle: http://wppluslw.hypotheses.org/463

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Autorität und Expertise – Teil 2 –

Dieser Beitrag von Nicolas Cauet ist der zweite Teil einer Serie, die hier angefangen wurde.

2. Objektive Kriterien oder Machtwort der Administratoren? Wie wird man als Autor relevant, wie kann man sich an die angegebenen Richtlinien orientieren?

Wenn man im Internet nach Kritik über die freie Enzyklopädie sucht, stößt man oft auf solche Argumente:

„Was als Standpunkt akzeptiert und als Wissen anerkannt wird, ist immer auch eine Machtfrage. Wikipedia verschleiert diese Machtfrage hinter dem Ideal des neutralen Standpunktes als Nebelkerze.“ (Wikimannia)

a ) Die Admins

Hinter der Frage nach der Zitierbarkeit und nach der Zuverlässigkeit versteckt sich also die Frage der Macht in der Enzyklopädie. Die Admins sind diejenigen, welche die Macht ausüben. Sie werden wie folgt definiert:

„Administratoren (kurz Admins) sind Benutzer, die über zusätzliche Werkzeuge verfügen, mit denen bestimmte Verwaltungsaufgaben vorgenommen werden können. Dazu gehört zum Beispiel das Löschen von Seiten oder das Sperren von Benutzern. Neben der technischen Berechtigung treten Administratoren auch als entscheidende Instanz auf verschiedenen Projektseiten wie den Löschdiskussionen und der Vandalismusmeldung auf. Benutzer werden zu Administratoren, indem sie eine Kandidatur, erfolgreich abschließen“

„Sind sie erst einmal im Amt, schalten und walten sie relativ frei, jedoch unter mehr oder minder deutlicher Berücksichtigung eines informellen Admin-Ehrenkodex’, der dem Missbrauch der erweiterten Rechte zur Durchsetzung persönlicher Interessen vorbeugen soll.“ Aus WK:Machtstruktur

b) Objektive Kriterien

Damit ihnen keine Willkür vorgeworfen wird, orientieren sie sich an Richtlinien, die jeder in der Enzyklopädie nachschlagen kann und sollte. In dieser Hinsicht ist es interessant, die sogenannten Relevanzkriterien der Enzyklopädie genauer zu betrachten. Man kann dies am Beispiel von literarischen Einzelwerken machen:

“Literarische Einzelwerke gelten als relevant, wenn bestimmte Bedingungen erfüllt sind. Dass die jeweiligen Bedingungen erfüllt sind, muss aus dem Artikel klar hervorgehen und durch Quellenangaben belegt werden. Die Bedingungen sind im Einzelnen:

1. Die folgenden beiden Kriterien sind erfüllt:

▪    der Autor des Werks gilt als relevant nach den geltenden RK (entfällt bei anonymen Werken);

▪    das Werk (oder eine moderne Ausgabe des Werks) ist in einem normalen Verlag erschienen, nicht im Eigenverlag oder als Book-on-Demand

2. Zudem ist mindestens eines der folgenden Kriterien erfüllt:

▪    zu dem Werk liegen mindestens zwei ausführliche Rezensionen in renommierten Feuilletons, Literaturzeitschriften oder Magazinen mit anerkanntem Literaturteil vor;

▪    zu dem Werk liegt mindestens eine wissenschaftliche Sekundärquelle vor;

▪    das Werk ist als „Klassiker“, als regelmäßige Schullektüre oder durch Abdruck in mehreren Schulbüchern kanonisiert;

▪    das Werk repräsentiert eine wesentliche Etappe, eine neue Entwicklung oder einen besonderen Publikumserfolg im Gesamtwerk des Autors

▪  das Werk ist für die Herausbildung, Bekanntheit oder Weiterentwicklung einer bestimmten Epoche, eines Genres oder eines Stils bedeutsam.

Zugegebenermassen sind diese Kriterien schon gut durchdacht. Dennoch fallen dabei auch strittige Punkte auf:

  • Was ist ein “normaler” Verlag?
  • Was ist eine Zeitschrift mit anerkanntem Literatururteil?

Die Gattungsgrenzen können in diesem Gebiet sehr unscharf sein. Besonders interessant ist dabei, dass diese Kriterien zwar eine umfangreiche Menge von Werken ein-, dabei aber auch unzählbare andere Werke ausschließen.

Relevanzkriterien sind im Laufe der Zeit entstanden, wie es auch im Kapitel relevante Autoren zum Vorschein kommt:

“Schriftsteller bzw. Autoren gelten als relevant,

▪    wenn sich besondere Bedeutung oder Bekanntheit etwa durch einen Eintrag in einem anerkannten, redaktionell betreuten Nachschlagewerk (Enzyklopädie, Lexikon etc.) oder einer vergleichbar renommierten Quelle wie dem Perlentaucher nachweisen lässt,

▪    wenn sie einen renommierten Literaturpreis gewonnen haben,

▪    wenn sie ein Standardwerk verfasst haben, das in reputablen externen Quellen als solches bezeichnet wird oder

▪    wenn sie mindestens zwei Werke der Belletristik/Schönen Literatur oder vier nicht-belletristische Bücher (z. B. Sachbücher) als Hauptautoren bei einem regulären Verlag veröffentlicht haben.
 Bücher, die im Selbst-, Pseudo- oder Druckkostenzuschuss-Verlag erschienen sind, werden hierbei ausnahmsweise mitgezählt, wenn sich angemessene Verbreitung[1] in wissenschaftlichen Bibliotheken nachweisen lässt, sie in besonderer Weise öffentlich wahrgenommen werden (z. B. Rezensionen in renommierten überregionalen Zeitungen) oder es sich um einen anerkannten wissenschaftlichen Verlag mit redaktioneller Auswahl handelt.”

Man kann also einen biographischen Artikel in Wikipedia bekommen entweder, wenn man einen „renommierten“ Literaturpreis gewonnen hat oder ein Werk mit „respektablen“ Quellen bzw. „mindestens zwei Werke“ verfasst hat. Interessant ist die vage begründete Abgabe der Entscheidung an Tertiärquellen : Die Definition von “renommiert angegebenen” Preisen und für “respektabel gehaltene” Quellen lässt einen breiten Raum zur Interpretation frei, und damit auch zur möglichen Willkür eines Admins.

c) Löschwahn?

Viele Wikipedianer haben bereits die unangenehme Erfahrung gemacht, dass ihre Artikel ohne gute Begründung gelöscht wurde:

„Ich selbst habe oft genug erfahren müssen, dass nach langer, harter Arbeit die ganze Mühe einfach mit {{Löschen|~~~~}} kommentiert wird. Des Weiteren kommt es leider viel zu häufig vor, dass größere Änderungen direkt reverted werden, statt einzelne kleine Fehler auszubessern”

“Das Schlimmste sind die oft völlig bescheuerten Löschbegründungen: „Unnötig“, „könnte in Zukunft nicht mehr so wichtig sein“, „irrelevant“, „Blödsinn“ und die unzähligen Kunstwörter, wie „Bapperlwahn“. (111Alleskönner)

Auf den ersten Blick scheint die Situation also schwierig zu sein, und die Admins nicht selten gemein und unfair.

d) Was haben die Admins dazu zu sagen?

In Gedanken eines Löschadmins kritisiert der Administrator Magiers die Selbstbezogenheit vieler Wikipedianer:

“Wenn man regelmäßig in der Löschdiskussion unterwegs ist, beschleicht einen das Gefühl, dass 95% unserer Artikel von Selbstdarstellern geschrieben sind („Ich“, „Meine Firma“, „Mein Verein“, „Meine Garagenband“, „Meine Theorie, die ich außerhalb Wikipedia nirgends unterbringen kann“).”

Zudem macht er einen interessanten Unterschied zwischen Exklusionismus und Inklusionismus. Unter ersterem Begriff wird die Löschung unangemessener Inhalte verstanden, und unter letzerem der Erhalt des Artikels. Dieser Admin versteht sich als Vertreter des Inklusionexklusionismus, d.h. dass er beide Haltungen je nach Situation befürtwortet.

In einem wichtigen Artikel wolle er „die Unterscheidung zwischen Wichtigem und Unwichtigem (behalten) und das Herauswerfen von Belanglosem (bevorzugen).“ Aber er habe kein Problem damit, wenn eifrige Wikipedianer ihre Zeit damit verbringen, jede neue Simsons Folge in einem neuen Artikel zusammenzufassen, denn diese Artikel würden ohnehin nur eine geringe Leserschaft haben. Er ist auch der Auffassung, dass Wikipedia „kein Verweisladen“ sei. In einem wichtigen Artikel (z.B. Romeo und Julia von Shakespeare) sei es unnötig, auf zweitrangige Artikel zu verweisen (z.B. ein Pop-Lied, dessen Thema Romeo und Julia ist).

Am Ende schränkt er seinen Handlungsspielraum ein:

 „Trotz des Gesagten, ist die Aufgabe des Admins natürlich nicht die eigenständige Relevanzbetrachtung zu einem Thema, sondern die Umsetzung des Willens der Gemeinschaft, ausgedrückt im Konsens der Relevanzkriterien, sowie der Argumente der jeweiligen Löschdiskussion. Doch wie so oft erschöpft sich die Arbeit nicht im Inhalt, sondern schließt auch die Form ein.“

Mautpretter, ein Wikipedianer, der Admin geworden ist und daher beide Seiten der Wikipediawelt erleben durfte, empört sich gegen den Anspruch auf einen neutralen Standpunkt:

“Zum “neutralen Standpunkt”: Wie auch schon andere festgestellt haben, handelt es sich dabei um ein Paradox. “Points of view” (der englische Ausdruck dafür, der besser als “Perspektive” übersetzt würde) können selbstverständlich nur von Subjekten eingenommen werden und sind deshalb prinzipiell subjektiv und interessiert. Eine denkbare Interpretation wäre, dass beim Bearbeiter möglichst wenig persönliches Interesse am Gegenstand des Artikels vorhanden sein sollte; dies führt jedoch zu absurden Konsequenzen und schlechten Artikeln.”

Statt sich an einem künstlichen Neutralen Standpunkt festzuklammern, sollte Wikipedia ein Ort der Pluralität der Interpretationen sein:

An der tatsächlichen Artikelarbeit lässt sich aber eine brauchbare (und innovative) Interpretation entwickeln: “Neutraler Standpunkt” kann einen point of view bezeichnen, der durch Objektivität geprägt ist – in dem Sinn, dass Interessierte verschiedener points of view von dem Artikel etwas haben. Die Zone der Objektivität (und damit allgemeinen Brauchbarkeit) soll so groß wie möglich sein. Dafür gibt es in Wikipedia einige sehr schöne Beispiele (etwa Rudi Dutschke). Diese zeigen, dass nicht ein Weniger an subjektivem Interesse einen guten, “neutralen” Artikel schafft, sondern ein Mehr an subjektivem Engagement: Durch dieses kann individuell und kollektiv ein Raum der Objektivität geschaffen werden, der vorher nicht existiert hat. Durch “Entfernung” von POV kann also Objektivität grundsätzlich nicht entstehen.

Zum Schluss kann man sagen, dass trotz gut durchdachter Kriterien die Autorität der Admins immer noch problematisch bleibt und möglicherweise zu Konflikten führen kann. Die Macht der Administratoren soll dem Chaos des Internets und der freien Beiträge entgegenwirken. Sie neigt aber dazu, die Entwicklung der Enzyklopädie zu gefährden, indem sie die Kreativität und den Enthusiasmus der Wikipedianer zu sehr verdrängt und einzwängt. Eine bessere Ausbildung der Administratoren zu ihren Rolle und Pflichten und vielleicht eine strengere Kontrolle ihrer Löschverfahren könnte die Lage verbessern. Die Einführung einer Bewertung der Administratoren durch Wikipedianer könnte dazu verhelfen, einen ausgeglicheneren Austausch zu fördern. Es ist auf jeden Fall Raum zur Verbesserung des Umgangs zwischen Wikipedianer und Admins da.

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Der dritte Teil dieser Serie wird sich mit dem Vorfahren im Falle eines Konflikts befassen.

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Quelle: http://wppluslw.hypotheses.org/287

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