Georg Philipp Harsdörffer (1607-1658) et l’architecture

Georg Philipp Harsdörffer (1607 – 1658) est un des grands savants et médiateurs culturels de l`époque baroque dans les domaines de la philologie et des arts. Issu d’une famille noble du patriciat de Nuremberg, Harsdörffer fit des études juridiques et forgea son esprit d’homme lettré et érudit lors de son “Grand Tour” aux Pays-Bas, en France, en Angleterre,  en Suisse et en Italie. Surtout la culture et la littérature de l’Italie et de la France exercèrent sur lui une grande influence. De retour à Nuremberg, Harsdörffer y exerça non seulement des hautes fonctions publiques, mais il concentra aussi ses activités dans le domaine de la littérature, des langues, des arts, de la musicologie, des sciences mécaniques, de la compilation encyclopédique et de la traduction. Il fut membre de plusieurs sociétés littéraires, notamment de la célèbre Fruchtbringende Gesellschaft (« Société des Fructifiants »), fondée en 1607 par Louis de Anhalt-Köthen sur le modèle italien de l’Accademia de la Crusca.

Georg Philipp Harsdörffer (1607-1658)

Georg Philipp Harsdörffer (1607-1658)

Harsdörffer fonda lui-même à Nuremberg le Pegnesischer Blumenorden (« Ordre des Fleurs de la Pegnitz»). Avec ses écrits et ses activités sociétales Harsdörffer sera une des principales figures de l’échange culturel dans l’Europe du XVIIe siècle. Cette personnalité baroque a été beaucoup étudiée dans le cadre de la recherche en philologie, aussi bien du point de vue de la littérature que de la linguistique, depuis quelques années cet auteur est aussi dans le point de mire d’autres disciplines, notamment de la musicologie et de l’histoire de l’art, mais jusqu’á présent moins dans le domaine de l’histoire de l’architecture. C’est cet aspect que je soulignerai lors d’une conférence à l’EPHE/Sorbonne à Paris aujourd’hui.

G. Ph. Harsdörffer, Specimen Philologiae Germanicae, Nuremberg 1646

G. Ph. Harsdörffer, Specimen Philologiae Germanicae, Nuremberg 1646

Harsdörffer fait non seulement usage de métaphores architecturales pour expliquer son système linguistique et sa conception de la langue allemande (cf. Moulin 2011), comme par exemple dans la gravure de page de titre de son Specimen philoogiae germanicae paru en 1646.

A côté de cet emploi de l’architecture comme instrument métaphorique dans la pensée linguistique, Harsdörffer réfléchit aussi directement sur l’architecture, entre autres dans ses deux grandes œuvres encyclopédiques et récréatives, les Deliciae physico-mathematicae et les Jeux de Conversation pour Dames (Frauenzimmer Gesprächsspiele, = FZG). Dans ces deux ouvrages il désigne l’architecture comme le plus grand de tous les arts, comme le „allernohtwendigste zu deß Menschen Leben“ (Delitiae, II, 531; “le plus indispensable à la vie de l’homme”). Dans les Jeux de Conversation, Harsdörffer indique que „Vnter allen Sachen/ welche Menschen Sinn erfunden/ ist keine der Göttlichen Allmacht gleichständiger/ als das kunstrichtige Gebäu“ (FZG VIII, 432; “De toutes les choses que l’esprit humain a inventé il n’y en a aucun qui soit plus semblable à la puissance divine que l’édifice architectural construit selon les règles de l’art”). L’architecte est vu comme une personne érudite avec des connaissances profondes dans les autres arts et sciences et c’est à lui qu’incombe un rôle central dans le processus de la création artistique. Harsdörffer note „Der Baumeister ordnet alles nach seinem Wolfallen/ nachdeme ihn seine Kunst anweiset“ (FZG, VIII, 434; “L’architecte ordonne tout selon sa satisfaction, comme son art lui indique de faire”).

Dans ses ouvrages, Harsdörffer nous donne un tour d’ensemble de l’architecture telle qu’il la vue lui-même lors de son Grand Tour mais aussi en se basant – compilateur qu’il est – sur les topoi classiques et des nombreuses sources, notamment antiques, italiennes mais aussi allemandes. Les questions traitées vont de considérations générales, culturelles et artistiques jusqu’à des domaines plus techniques dans les Deliciae Physico-Mathematicae, dont les textes et les exercices posés essaient de garder un caractère divertissant.

Der Schauplatz ("Le théâtre"), FZG VI

Der Schauplatz (“Le théâtre”), FZG VI

Intéressant pour nous est aussi la conception du théâtre en tant que bâtiment que Harsdörffer laisse naître dans les Jeux de Conversation pour dames au fil d’une discussion entre ses protagonistes, accompagné d’illustrations qui déclinent les différentes possibilités de l’architecture et du décor de la scène (FZG VI, “Der Schauplatz”), le théâtre étant divisé en trois parties: le rideau, la scène elle-même et le recouvrement du plafond. Nous y trouvons des réminiscences avec l’architecte italien Sebastiano Serlio (Libro …d’architettura, deuxième livre, Venise 1566).

Les Cinq ordres (Deliciae, III, p 428)

Les Cinq ordres (Deliciae, III, p 428) 

 

Dans les Delitiae physico-mathematicae Harsdörffer divise l’architecture comme le veut la tradition en architecture civile et l’architecture martiale. Les Delitiae thématisent toutes sortes de questions architecturales, par exemple des problèmes concrets de construction, ou la Tour de Pise, les fortifications, les ponts, les palais et la construction de chambres où l’on peut écouter les autres et bien-sûr les cinq ordres (de colonnes). Il mentionne comme sources et ouvrages de référence les grands noms et œuvres topiques de l’architecture de la Renaissance comme l’édition de Vitruve par Guillaume Philandrier (1505-1563), Gaudenzio Merula (1500-1555), Diego Sagredo (ca. 1490- ca.1528), Leon Battista Alberti (1404-1472), Sebastiano Serlio (1475-1554), Giacomo Barozzi da Vignola (1507-1573).

"Alle Theile der Seulen Teutsche nennen" (Deliciae, II, p.541)

“Alle Theile der Seulen Teutsche nennen” (Deliciae, II, p.541) 

 

Un fil rouge dans tous les écrits harsdörfferiens sur l’architecture est celui de la terminologie, est c’est ceci qui m’intéresse aussi en tant que linguistique. En analysant les Delitiae j’ai par exemple remarqué que la terminologie étrangère (notamment latine) va diminuer, par exemple dans les registres en fin des volumes. En plus, Harsdörffer consacra beaucoup de pages à des réflexions sur la façon de transposer le vocabulaire architectural en allemand, quitte à donner deux variantes par exemple pour pyramis mit „Seulspitze/ Flammseule“. Ces observations peuvent servir à répondre in nuce à la question comment le vocabulaire architectural s’est forgé en allemand à l’époque baroque, et à partir de quand il s’est établi dans les traités d’architecture en Allemagne, une piste que nous suivons à mon institut à Trèves également pour l’architecte allemand Joseph Furttenbach l’ancien (1591-1667).

Ces travaux de recherche ne pourront se faire que dans un contexte interdisciplinaire, et c’est pourquoi je suis très heureuse de pouvoir partager mes analyses et résultats de recherche avec les étudiants en Histoire de l’Architecture de l’EPHE ce semestre dans le cadre d’une invitation comme professeur invitée auprès de ma collègue Sabine Frommel. On pourrait ainsi envisager de créer une base de données numérique et un portail de recherche documentant le vocabulaire d’architecture à la Renaissance et à l’époque baroque à partir des sources, c’est-à-dire les imprimés et manuscrits originaux, conçue véritablement pour un travail interdisciplinaire, et non dans la tour d’ivoire d’une seule discipline. Une telle banque de données aiderait les chercheurs en histoire de l’architecture à mieux comprendre les documents originaux et les historiens de la langue à découvrir et analyser le processus de formation de vocabulaire spécifiques aux différents pays et cultures.

Littérature (choix de quelques titres):

Georg Philipp Harsdörffer, Frauenzimmer Gesprächspiele, I-VIII, Nachdruck der Ausgabe Nürnberg 1643-1649, Tübingen 1968

Georg Philipp Harsdörffer, Kunsverständiger Discurs, Von der edlen Mahlerey, Nachdruck der Ausgabe Nürnberg 1653, Heidelberg 2008

Georg Philipp Harsdörffer, Specimen Philologiæ Germanicæ, Nürnberg, Wolfgang Endter 1646 (VD17 3:609293B)

Georg Philipp Harsdörffer – Daniel Schwenter, Deliciae Physico-Mathematicae oder Mathematische und Philosophische Erquickstunden, I-III, Nachdruck der Ausgabe Nürnberg 1636-1653, Frankfurt/M. 1990-1991

Jean-Daniel Krebs, Georg Philipp Harsdörffer (1607-1658). Poétique et Poésie, I-II, Bern et al. 1983

Claudine Moulin, Grammatische Architekturen. Zur Konstitution von metasprachlichem Wissen in der Frühen Neuzeit, in: S. Frommel – G. Kamecke (dir.), Les sciences et leurs langages: Artifices et adoptions, Rome 2011, p. 25-44

Verzeichnis der Drucke des 17. Jahrhunderts (VD17): www.vd17.de

Die Fruchtbringende Gesellschaft: http://www.die-fruchtbringende-gesellschaft.de (avec des liens vers les oeuvres de Harsdörffer accessibles en ligne)

Quelle: http://annotatio.hypotheses.org/212

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Représenter les données archéologiques : le cas du Landesamt du Baden-Württemberg


Séminaire

LA REPRESENTATION DES DONNEES ARCHEOLOGIQUES AUJOURD’HUI
Autour de l’exemple du Landesamt de Baden Württemberg

Jörg Bofinger (Landesamt für Denkmalpflege im Regierungspräsidium Stuttgart,
Esslingen), Représenter les données spatiales en archéologie: le cas du Landesamt
du Baden Württemberg

Martin Schaich (Société Arctron-3D, Munich), La représentation 3D en
archéologie aujourd’hui

Elena Belgiovine, Daniele Capuzzo (Università Statale di Milano) et François Ory
(CNRS, UMR 8546, Paris), Du relevé archéologique classique à la
photogrammétrie 3D, quelques exemples

Mardi 26 mars 2013 à 14h30
Petit amphithéâtre de PSL*
62bis rue Gay-Lussac – Paris 5e arrondissement

Quelle: http://afeaf.hypotheses.org/359

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Nach dem Einsturz folgt der Wiederaufbau

Nur in wenigen europäischen Städten hat sich bis heute eine geschlossene Ringmauer um den mittelalterlichen Stadtkern erhalten. Die Stadtmauer von Visby auf Gotland stellt hierbei mehrfach eine Besonderheit dar: Zunächst war es im skandinavischen Raum im Mittelalter nicht üblich, Städte mit einer Mauer zu befestigen. Stadtmauern gab es daher abgesehen von in Visby nur in wichtigen Niederlassungen wie Malmö, Kalmar oder Stockholm. Einmalig in Skandinavien kann der heutige Visbybesucher also eine mittelalterliche Befestigungsanlage mit all ihren Toren und Verteidigungswerken umrunden und studieren sowie zusätzlich, wie kaum an einem anderen Ort, die Stadtmauer als Grenze zwischen Stadt und Land erfahren – zur Landseite hin blieb der Bereich vor der Mauer großflächig unbebaut.

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Die Ostseite der Visbyer Stadtmauer, zwischen dem links zu sehenden Feldturm und dem rechts folgenden Sattelturm jene Stelle, die am 24.02.12 einstürzte.
Fotos: CC-BY Michael Meichsner

Dieser Raumeindruck zusammen mit dem mittelalterlichen Straßennetz, über 200 Häusern mit weitestgehend mittelalterlichen Bauelementen und die beeindruckenden Kirchenruinen (in Visby gab es 15 Kirchen innerhalb der Stadtmauer und zwei außerhalb) sind Gründe für den Status als UNESCO-Weltkulturerbe, der Visby 1995 verliehen wurde. Der Erhalt dieses einmaligen Bauensembles verlangt viel Einsatz und dennoch gelingt es nicht immer, dem Zahn der Zeit zu trotzen: Vor etwas mehr als einem Jahr, am Abend des 24. Februar 2012, löste sich ein ca. 70 qm großer Abschnitt der äußeren, zum Ostgraben zeigenden Mauerschale direkt nördlich des Osttores – in Anbetracht der Steinmasse war es Glück, dass dabei niemand zu Schaden kam. Der zur Einsturzstelle gehörende Mauerabschnitt hat eine maximale Höhe von 9 Metern und wurde weiträumig abgesperrt.

ursprünglicher Einsturz

Zustand der Stadtmauer nach dem Einsturz am 24.02.2012 (Foto vom 26.02.2012)
Flickr, CC-BY-SA Bochum1805

Wie kam es zu diesem Unfall?

Der betroffene Mauerabschnitt wurde an der Außenseite zuletzt in den 1940er und 1950er Jahren restauriert und die Innenseite in den 1970er Jahren. Sicher ist, dass, wie es seit den 1940er Jahren üblich war, ein zementbasierter Fugenmörtel für die letzte Restaurierung verwendet wurde. Das im Mörtel gebundene Wasser schädigte über die Jahre das Baumaterial und löste bei Frost im vorletzten Februar quasi die finale Sprengung aus. Lars Sjösvärd, der Leiter des Museums Gotlands Fornsal in Visby, machte den Wetterumschwung und die gegeneinander arbeitenden Materialien an der Mauer für den Unfall verantwortlich. An der Stadtmauer Visbys finden sich mehrere solcher Stellen, wobei nach einer Begutachtung im April 2012 nur die direkte Umgebung der Einsturzstelle ein ähnliches Risikoniveau wie diese erhielt.

Kruttornet-MM

Kruttornet
Foto: CC-BY Michael Meichsner

Die Visbyer Stadtmauer und ihre Geschichte

Die Stadtmauer Visbys ist in verschiedenen Etappen entstanden. Ursprünglich schützten der „Pulverturm“ („Kruttornet“) – heute der älteste Bestandteil der Stadtbefestigung aus den Jahren 1158-61 – und ein heute nicht mehr erhaltener Wehrturm die Einfahrt des Hafens an der nördlichen und südlichen Einfahrt. Die zum Hafen orientierte Seemauer ist folgend der älteste Teil der Stadtmauer, der um die Wende vom 12. zum 13. Jahrhundert entstand und die beiden erwähnten Kastelle miteinander verband. Neben der Schutzfunktion wurde damit auch die Zollgrenze zur Stadt markiert.

Der eingestürzte Mauerteil gehört zur ca. 2000 Meter langen Landmauer, die in den 1270er und 1280er Jahren errichtet wurde. Zunächst war die Landmauer fünf bis sechs Meter hoch mit einem Wächtergang an der Krone und sechs bis sieben Toren ohne Turmüberbauung. Zu Anfang gab es wenige Feldtürme als weitere Verteidigungsanlagen – ursprünglich aber bereits den mächtigen „Kaiser(turm)“ im Ostabschnitt und noch zwei oder drei Türme entlang der Südmauer.

Die Errichtung der Mauer war ursächlicher Grund für den Ausbruch eines Bürgerkrieges im Jahre 1288 zwischen der Stadtbevölkerung Visbys und der Landbevölkerung Gotlands. Nach Errichtung des geschlossenen Mauerrings war es der Landbevölkerung nicht mehr möglich, zollfrei ihre Waren in die Stadt zu bringen. Zusätzlich emanzipierte sich die Stadtbevölkerung vom Ting der Insel Gotland – der Selbstverwaltung der gotländischen Landbevölkerung, dem Visby ursprünglich mit unterstand.

Die Stadt ging siegreich aus dem Konflikt hervor. Bis zur Mitte des 14. Jahrhunderts wurde die Mauer darauf folgend erhöht und mit Tortürmen sowie weiteren Feldtürmen versehen – letztendlich 29, von denen heute noch 27 erhalten sind. Der Torturm des Osttores kann dabei schon frühestens 1286 begonnen worden sein. Als letztes wurden auf der Mauerkrone zwischen den Tor- und Feldtürmen 22 Satteltürme errichtet, von denen heute noch neun zu finden sind.

Schon Anfang des 18. Jahrhunderts verlor die Stadtmauer Visbys ihren Charakter als Verteidigungsanlage und wurde seit dem Ende des 18. Jahrhunderts und dem beginnenden 19. Jahrhundert zunehmend auch aus touristischen Gründen als erhaltenswert angesehen. Das romantische Interesse an Ruinen und ihrer Geschichte hat so auch dem einmaligen Bauensembles Visbys das Überleben gesichert, gab es doch seitens staatlicher Stellen in den 1730er Jahren sogar den Vorschlag alle Ruinen inklusive der Mauer in Visby zu verkaufen. Die Intervention des Visbyer Stadtrates hatte keinen Erfolg, so dass 1785 die Ruinen tatsächlich auf einer öffentlichen Auktion zum Verkauf standen – nur, es fand sich kein Käufer.

Visbys Stadtmauer hat über die Jahrhunderte verschiedene Veränderungen und Restaurierungen erfahren. Die verschiedenen Bauetappen im Spätmittelalter verweisen auf die ursprüngliche Funktion als Verteidigungsanlage. Mit einem zunehmenden Ausgreifen der Bebauung über die alte Mauer hinweg, wurde diese an die jeweils zeittypische Verbindung von Stadt und Land angepasst: Zur Landseite wurden v.a. in der Neuzeit weitere Öffnungen der Mauer hinzugefügt (z.B. das Schultor), Brücken über die alten Wallanlagen errichtet (am Dalmanstor) oder die alten Stadttore an das Nebeneinander von Autoverkehr und Fußgängern angepasst (Südtor). Der mittelalterliche Hafen Visbys versandete schon am Ende des Mittelalters und befand sich dort wo heute die Grünanlage „Almedalen“ zu finden ist. Die alten Tore in der Seemauer verloren somit weitestgehend ihre Funktion.

Was wird nun aus dem eingestürzten Mauerstück?

Geld spielte zunächst einmal – wie so oft – eine entscheidende Rolle. Bereits 2002 wurde an das Riksantikvarieämbetet (die schwedische Behörde für Denkmalschutz) gemeldet, dass die Innenseite der Mauer an der Stelle, die nun zum Problem wurde, gefährdet sei. Die jährlich zur Verfügung stehenden Mittel zum Erhalt der Mauer betrugen bis letztes Jahr 100.000 schwedische Kronen (ca. 12.000 €). Jörgen Renström, zuständig für die Baudenkmäler am Museum Gotlands Fornsal, betonte, dass für 2012 keine Mittel mehr zur Verfügung standen, um die Mauerpartie wiederherzustellen.

Wetterschutz

Der Wetterschutz von außen
Flickr, CC-BY-SA Bochum1805

Von Seiten des Riksantikvarieämbetet heißt es hingegen, dass die Restaurierung von Anfang an für das Jahr 2013 geplant war und 2012 als Planungsphase dienen sollte: so wurde Ende August 2012 in Visby eine Tagung abgehalten, die neben Wissenschaftlern aus dem In- und Ausland auch Vertreter der Baubranche versammelte, um auch die praktische Seite der gegenwärtig nutzbaren Materialien beleuchten zu können. Das schwedische Riksantikvarieämbetet stellte für die Planungsphase mittlerweile 400.000 schwedische Kronen (ca. 48.000 €) bereit. Nach Informationen des Riksantikvarieämbetet wird die Wiederaufrichtung des Mauerabschnitts unter Beteiligung verschiedener Partner wie der Högskolan på Gotland im Rahmen eines Forschungs- und Entwicklungsprogramms geschehen. Dabei sollen auch Erkenntnisse für zukünftige Mauerrestaurierungen gewonnen werden.

Wetterschutz innen

Der Wetterschutz von innen
Flickr, CC-BY-SA Bochum1805

Verschiedene Zuständigkeiten für die Mauer waren neben dem Faktor Geld von Bedeutung. Die Mauer gehört bis auf drei Türme der Region Gotland. Verwaltet wird sie wiederum vom Riksantikvarieämbetet, welches das Museum Gotlands Fornsal die anfallenden Aufgaben ausführen lässt. Das kleine Wirrwarr führte dazu, dass zunächst unklar war, welche Institution die Kosten übernimmt – mittlerweile erfolgt die Finanzierung durch das Riksantikvarieämbetet und Spenden von Privatpersonen. Die Kampagne „Rädda Ringmuren“ wurde bereits in der ersten Hälfte der 1990er Jahre initiiert, als der Erhalt der Stadtmauer ebenfalls gefährdet war. Das Spendenkonto wurde nie geschlossen, so dass „Rädda Ringmuren“ in die nächste Runde gehen konnte. Bisher sind dabei 110.000 schwedische Kronen zusammengekommen.

Im Dezember 2012 wurde die eingestürzte Mauerpartie mit einem Wetterschutz versehen, der seit Sommer 2012 geplant war. Dieser soll technisch nicht mit der Mauer verbunden sein, aber gleichzeitig die Partie schützen und die Wiederherstellungsarbeiten gewährleisten. Im Frühling sollen die Arbeiten nun beginnen und, nach Aussage der Leiterin der Abteilung für Bauwerke und Sehenswürdigkeiten Anna Klint Habbe, auch auf jeden Fall noch in diesem Jahr beendet werden.

In einem Schreiben vom 19. März 2012 wurde zusätzlich die UNESCO über den Vorfall und das weitere Vorgehen informiert: Der Weltkulturerbe-Status steht im Fokus der Arbeit des Riksantikvarieämbetet und dieser ist laut Antwort der UNESCO für Visby nicht in Gefahr.

Das Riksantikvarieämbetet informiert regelmäßig auf seiner Homepage über den Fortschritt der Restaurierungen, demnächst auf einer eigenen Seite zum Thema. Zusätzlich wurde Henrik Löwenhamn als Sprecher des Projektes eingesetzt, der selbst auf einem Blog über die Arbeiten berichtet.

Informationen zu Spendenmöglichkeiten sind auf der Homepage von Gotlands Fornsal erhältlich (http://www.gotlandsmuseum.se/radda-ringmuren). Spenden aus dem Ausland können unter folgender Bankverbindung geleistet werden:

Kontoinhaber: Föreningen Gotlands Fornvänner

IBAN: SE27 8000 0848 0618 3631 4185

Swift-Adresse: SWEDSESS

Betreff: ”Rädda Visby ringmur”

 

 

Quelle: http://nordichistoryblog.hypotheses.org/1507

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4. Konferenz der Reihe „Digitale Bibliothek“: Kulturelles Erbe in der Cloud (22. Nov. 2013, Graz)

Die “Veranstaltungsreihe Digitale Bibliothek” dient dem Erfahrungsaustausch, der Koordination und Kooperation zwischen Kultur- und Wissenschaftseinrichtungen in dem Bereich digitale Bibliotheken. Die jährlichen Tagungen bieten ein Diskussionsforum für die spezifischen Herausforderungen, denen sich die Einrichtungen bei der Gestaltung und Etablierung moderner Online-Wissensspeicher stellen müssen. Ab sofort ist es möglich Abstracts zu Vorträgen und Posterpräsentationen für die “Digitalen Bibliothek 2013″ einzureichen.

Der Call for Papers ist bis zum 1. Juni 2013 geöffnet. Download unter http://www.europeana-local.at/images/call_for_papers_2013.pdf

 

4. Konferenz der Reihe „Digitale Bibliothek“ am 22. November 2013 in Graz:

Kulturelles Erbe in der Cloud

 

Die geplanten Themen 2013 umfassen folgende Aspekte:

Neue Formen von IT-Dienstleistungen für Kultureinrichtungen

  • Typen und Komponenten von Cloud-Computing Systemen
  • Technische Grundlagen
  • Auswirkung auf Geschäftsprozesse und Arbeitsorganisation
  • Standards und Referenzmodelle

Geschäftsmodelle und Nutzungsszenarien

  • Beispielhafte Projekte und Kooperationen
  • Public Private Partnership-Modelle
  • Abgrenzung zu anderen Technologien
  • Rechtliche Aspekte

Services, Technologien und Methoden

  • Digitalisierungs- und Langzeitarchivierungsservices
  • Vokabular-Services
  • Semantische Technologien und Linked Open Data
  • Netzwerk- und Speichersysteme

Gesucht werden Beiträge, die sich mit theoretischen Grundlagen oder praktischen Lösungen aus der Perspektive von Kultur- und Wissenschaftseinrichtungen auseinandersetzen. Alle fristgerecht eingereichten Beiträge werden vom Programmkomitee begutachtet. Beiträge und ihre Inhalte werden vertraulich behandelt; angenommene Beiträge bis zur Bekanntgabe der Annahme gegenüber dem Autor/der Autorin.

Wichtige Termine

Einsendeschluss für Beiträge (nur Kurzfassungen, max. 800 Wörter): 1. Juni 2013

Bitte geben Sie bei Ihrer Einsendung bekannt, ob Sie Ihren Beitrag als Vortrag (30 min) oder Poster (Ausstellung) gestalten wollen.

Benachrichtigung der Autor/inn/en über Annahme/Ablehnung eingereichter Beiträge: 1. Juli 2013

Tagungssprache ist Deutsch. Beiträge sind aber auch in englischer Sprache möglich.

Senden Sie Ihre Kurzfassungen bitte an Frau Mag. Gerda Koch (kochg@europeana-local.at).

Veranstalter

Universität Graz, Zentrum für Informationsmodellierung in den Geisteswissenschaft
EuropeanaLocal Austria, AIT Forschungsgesellschaft mbH

Quelle: http://dhd-blog.org/?p=1481

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2500 Jahre in 90 Minuten? “Kulturgeschichte Chinas” in einer Ringvorlesung

Im Rahmen der am Institut für Geschichte der Universität Wien in jedem Sommersemester anzubietenden Kulturgeschichte-Ringvorlesung  werden sich diesmal – und über das Semester verteilt – mehrere Vorträge mit den Kulturen Asiens beschäftigen. In der Vorlesungseinheit am 19.3. stand die Kulturgeschichte Chinas auf dem Programm.

Dass man sich bei einem weiten Feld wie der Kulturgeschichte und bei der räumlichen Ausdehnung Chinas auf einen beziehungsweise auf einige wenige Aspekte beschränken muss, liegt auf der Hand. Bei der Durchsicht meiner bisher für die in Arbeit befindliche “Einführung in die Kulturgeschichte Chinas” gesammelten Notizen und Textfragmente fiel meine Wahl auf die Bedeutung der “drei Lehren” (san jiao 三教) – Konfuzianismus, Daoismus und Buddhismus – für die kulturellen Entwicklungen in China.

Nach einleitenden Hinweisen zum Kulturbegriff im Chinesischen war die erste Hälfte der Vorlesung einer Kurzpräsentation der Geschichte der “drei Lehren” gewidmet. Für jede der drei Lehren wurde der jeweilige chinesische Begriff erläutert und kurz auf die Geschichte der im Westen dafür gebräuchlichen Bezeichnungen hingewiesen.

Im Zusammenhang mit dem Konfuzianismus folgte auf Bemerkungen zu Leben und Wirken des Konfuzius ein Abriss der durchaus wechselvollen Geschichte der auf ihn zurückgeführten Lehren – begleitet von Kartenmaterial und einigen Fotos aus dem Kongmiao 孔廟 (Konfuzius-Tempel) in Beijing. Als exemplarisch für das “konfuzianische” Denken wurden einige sozialethische Anschauungen vorgestellt: neben den “fünf Grundbeziehungen” (wulun 五論) vor allem die “drei Gehorsamspflichten” (sancong 三從; gegenüber Vater, Ehemann beziehungsweise Sohn) und “vier Tugenden” (side 四德; Keuschheit, angemessene Sprache, “richtiges” Betragen und Fleiß)  die die untergeordnete Stellung der Frau im traditionellen China besonders deutlich machen.

Bei der Geschichte des Daoismus wurde der weite Bogen vom “philosophischen” Daoismus (daojia 道家) – wie er mit der historisch nicht belegten Figur des Laozi 老子 und dem Daodejing 道德經 (“Buch vom Weg und von der Wirkkraft”) verbunden wird (im “Westen” gemeinhin unter den Schreibungen Lao-tse beziehungsweise Tao-te-king “bekannter”) – bis zum “religiösen” Daoismus (daojiao 道教) mit seinen daoistischen “Meistern” (daoshi 道士), seiner Bedeutung für die Entwicklung der Alchemie und der Entstehung eines Netzes von Tempeln (guan 觀) – die Geschichte der daoistischen Tempel wurde am Beispiel des Baiyun guan 白雲觀 (“Tempel der Weißen Wolke”) in Beijing skizziert, der auch das Jahrzehnt der “Kulturrevolution” (1966-1976) unbeschadet überstanden hat.

Die Entwicklung des Buddhismus und seiner Verbreitung nach Südost- und Ostasien wurde anhand entsprechender Karten und Graphiken erläutert. Die legendenumwobenen Anfänge des Buddhismus in China im 1. nachchristlichen Jahrhundert – zwei Mönche, die auf weißen Pferden die ersten Sutren aus Indien gebracht hatten – kamen ebenso zur Sprache wie die ausgedehnten Reisen chinesischer buddhistischer Mönche nach Indien. Diese oft als “Pilgerreisen” bezeichneten Unternehmungen dienten primär dem Sammeln weiterer buddhistischer Texte. Der berühmteste dieser Indienreisenden war Xuanzang 玄奘, der im zweiten Viertel des 7. Jahrhunderts auf seinen knapp siebzehn Jahre dauernden Reisen insgesamt 25000 Kilometer zurückgelegt haben soll. Die weitere Entwicklung des Buddhismus – nach der Buddhistenverfolgung der 840er Jahre – wurde dann vor allem anhand der Bedeutung, die dem Lamaismus vor allem in der Qing-Dynastie (1644-1912) beigemessen wurde, dargestellt.

Im zweiten Teil der Vorlesung illustrierte ich die Bedeutung der “Drei Lehren” an den Bereichen “Herrschaft”, “Bildung” und “Kunst” (wie sich bei der Vorbereitung zeigte, musste auf den ursprünglich ebenfalls geplante Bereich “Festkultur” aus Zeitgründen verzichtet werden).

Beginnend mit den streng ritualisierten Abläufen der offiziellen Etikette (Einhaltung detaillierter Vorschriften bei kaiserlichen Audienzen) wurden Rolle und Funktion des Kaisers von China vor allem am Beispiel des so genannten “Staatskultwesens” skizziert (illustriert unter anderem mit dem Rundhügel, der dreistufigen Terrasse am Tiantan 天壇 (Opfergelände des Himmels) in Beijing).

In Anlehnung an den dem Konfuzius zugeschriebenen Ausspruch “Etwas lernen und sich immer wieder darin üben – schafft das nicht auch Befriedigung?” wurde die Bedeutung von Bildung und Literatur am Beispiel des Systems der Beamtenprüfungen gezeigt. In diesem Zusammenhang durfte auch der Hinweis auf die von den Kaisern unternommenen Bemühungen zur Herausgabe umfassender Enzyklopädien und Anthologien – und der damit einhergehenden Zensurmaßnahmen – nicht fehlen.

Um die Bedeutung der “drei Lehren” für die Geschichte der chinesischen Kunst zu veranschaulichen, wurde neben Beispielen für buddhistische Statuen auch kurz auf die Malerei eingegangen: zum einen auf die aufgrund ihres Detailreichtums kulturgeschichtlich überaus wertvolle Bildrolle Qingming shanghe tu 清明上河圖 (“Flussaufwärts beim Qingming-Fest”, von Zhang Zeduan 張擇端, 12. Jh.), die die vielen Facetten des Lebens in einer Metropole im frühen 12. Jahrhunderts zeigt, zum anderen auf ein Werk des Bada Shanren 八大山人 (17. Jh.), der den größten Teil seines Lebens dem Wein, der Kalligraphie und der Malerei gewidmet hatte.

 

Quelle: http://wenhua.hypotheses.org/313

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Tagungsankündigung (Uni Gießen): Hier und jetzt und anderswo. Situativität in medial vermittelten Kontexten (12./13.04.2013)

Ein großer Teil der qualitativen Sozialforschung hat sich vom methodologischen Individualismus der Umfrageforschung abgewendet und einen methodologischen Situatio­nismus implizit oder explizit in sein Zentrum gerückt. Damit wird ein starker Akzent auf das ‚Hier und Jetzt’ des Sozialen, seine Hiesigkeit und … Weiterlesen

Quelle: http://soziologieblog.hypotheses.org/4424

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Deutscher Bundestag: Kleine Anfrage zur Mustererkennung

In einer Presseaussendung des Deutschen Bundestags (“Linke legt Kleine Anfrage zur Mustererkennung vor”) wird von einer aktuellen Kleinen Anfrage der Partei Die Linke berichtet. In der Kleinen AnfrageForschungen zum Einsatz automatisierter Mustererkennung und Biometrie zum Aufspüren von sogenanntem bedrohlichem Verhalten“ werden in einem umfangreichen 48-Punkte-Fragenkatalog die von der deutschen Bundesregierung geförderten Verbundprojekte im Bereich der “Mustererkennung” kritisch hinterfragt. Ich bin schon sehr auf die Beantwortung gespannt!

Quelle: http://www.univie.ac.at/identifizierung/php/?p=5403

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Die Gedenkstätte Bullenhuser Damm

Die Gedenkstätte Bullenhuser Damm erinnert an 20 Kinder und rund 28 Erwachsene, die in der Nacht vom 20. auf den 21. April 1945 im Keller eines ehemaligen Schulgebäudes ermordet wurden. Die jüdischen Kinder, die zwischen 4 und 12 Jahre alt waren, wurden getötet, um zu vertuschen, dass sie zu medizinischen Experimenten im KZ Neuengamme missbraucht worden waren. Der Arzt Dr. Kurt Heißmeyer hatte im Juni 1944 Tuberkulose-Versuche zunächst mit bis zu 100 erwachsenen Häftlingen des KZ Neuengamme begonnen. Im Herbst 1944 forderte er aus dem KZ Auschwitz Kinder für eine Ausweitung der Experimente an.

Je zwei Häftlingsärzte und -pfleger wurden für deren Betreuung ausgewählt. Heißmeyer ließ an den Kindern, 10 Jungen und 10 Mädchen, ähnliche Versuche wie zuvor an den Erwachsenen durchführen. Als das KZ Neuengamme ab April 1945 aufgelöst wurde, da sich die Alliierten Hamburg näherten, wurden die 20 Kinder und ihre vier Betreuer am Abend des 20. April 1945 in das in einem kriegszerstörten Stadtteil gelegene und kurz zuvor geräumte Außenlager des KZ Neuengamme am Bullenhuser Damm gebracht. Hier wurden sie von SS-Männern ermordet. In derselben Nacht erhängten die gleichen SS-Männer sechs sowjetische Häftlinge aus dem KZ Neuengamme sowie weitere Häftlinge aus dem nahe gelegenen Außenlager Spaldingstraße. Die Gründe für diese Morde und auch die Namen dieser Häftlinge konnten bisher nicht geklärt werden.

Gedenkstätte und Ausstellung – Räume mit unterschiedlicher Funktion

Die aus einer privaten Initiative erwachsene Gedenkstätte erinnert seit 1980 an diese Taten. 2011 wurde eine neue, erweiterte Dauerausstellung von der KZ-Gedenkstätte Neuengamme entwickelt, die das Designbüro „hellauf“ optisch ungewöhnlich gestaltet hat. Jugendliche und Erwachsene sollen dazu eingeladen werden, sich aktiv mit der Geschichte des Ortes, den Biografien der Opfer und den dort stattgefundenen Verbrechen zu befassen.

Häufig sind Besucherinnen und Besucher von der Atmosphäre in den ehemaligen Taträumen beeindruckt. Durch eine räumliche Erweiterung wurde eine Entzerrung der beiden Funktionen einer Gedenkstätte möglich: Der „Lernort“ wurde vom eigentlichen Gedenkort getrennt, um so eine intensivere und damit nachhaltigere Beschäftigung mit Hintergründen, Biografien und Auswirkungen der Tat in weniger „emotional belasteten“ Ausstellungsräumen zu ermöglichen. Die „Taträume“ sollten dagegen im Hinblick auf den Eindruck von Authentizität und als Zeichen der Sprachlosigkeit gegenüber der Tat weitgehend leer bleiben.

Bilder, Texte und Symbole erzählen die Geschichte

Die Ausstellung gibt auf großen zweisprachigen Thementafeln einen Überblick über den Ort und die Geschehnisse. Neben kurzen Einführungstexten sind erläuternde historische Dokumente und Fotografien wie auf einem Archivtisch angeordnet, um den Konstruktionscharakter von Geschichte anzudeuten.

Den Mittelpunkt des ersten Ausstellungsraumes bilden aber 24 farbige Kästen in Form von Koffern, in denen die Biografien der namentlich bekannten Opfer erzählt werden. Diese stehen auf einem geschwungenen Podest, der sich deutlich gegen den kantigen Kellerraum abhebt. In diesen symbolischen Koffern werden mit der Hilfe von Erinnerungsfotos und Dokumenten Geschichten aus dem Leben dieser Menschen, die vor ihrer Deportation in Polen und Jugoslawien, Frankreich, den Niederlanden oder Italien lebten, erzählt.

Neben den Tafeln für den Überblick über die Geschehnisse einerseits und den biografischen Zugängen andererseits gibt es zusätzlich im zweiten Ausstellungsraum die Möglichkeit zu einer individuellen Vertiefung zu eigenen Fragestellungen. Was waren das für Experimente? Was passierte mit den Tätern? Wie wurde in der Nachkriegszeit in Hamburg an diese Verbrechen erinnert? Wie konnten die Namen der hier ermordeten Menschen herausgefunden werden? Welche Nachwirkungen sind in den Familien der Opfer bis in die Gegenwart zu spüren? Schubladen und Türen laden ein, diese zu öffnen und sich mit den dahinter liegenden Quellensammlungen interpretierend zu beschäftigen. Interviews mit Zeitzeugen können angewählt und angesehen werden. Durch eine reflexive und differenzierte Beschäftigung mit einem speziellen Aspekt aus der Geschichte des Nationalsozialismus kann, so ist der Wunsch, auch an diesem besonderen Ort der Umgang mit Geschichte erlernt werden.

Die erste Stimme den Opfern

An den Besuch der Ausstellung schließt sich der Rundgang durch die „Taträume“ an. Eine Zuordnung der Kellerräume zum Tathergang kann nur auf Grundlage der Aussagen erfolgen, die die Täter vor Gericht abgegeben haben. Zitate aus solchen Aussagen, die zum Nachdenken anregen sollen, wurden an die Wände aufgebracht. Um aber den Familien der Opfer die erste Stimme in der Ausstellung zu geben, verweist gleich im Eingangsbereich der Gedenkstätte ein in die Sprachen der an diesem Ort ermordeten Menschen übersetztes Zitat der Mutter der hier getöteten Kinder Eleonora und Roman Witoński auf die Wichtigkeit des Erinnerns und Berichtens.

Dem Bedürfnis, ein Zeichen des Respekts und der Erinnerung für die Opfer an diesem Ort zurück zu lassen, kommt auch der Rosengarten der Gedenkstätte entgegen. Dieser wurde bereits in den 1980er Jahren von der Vereinigung „Kinder vom Bullenhuser Damm“ initiiert. Dort besteht auch heute noch die Möglichkeit, eine Rose im Andenken an die Opfer zu pflanzen oder niederzulegen.

Hinweise:

Gedenkstätte Bullenhuser Damm

Bullenhuser Damm 92 (Eingang über Schulhof)

20539 Hamburg

S-Bahnhof Rothenburgsort

Öffnungszeiten: So, 10-17 Uhr

 

Führungen für Gruppen (deutsch, englisch) nach Vereinbarung unter Tel. 040-4281310 (Museumsdienst Hamburg)

Führungen für Einzelbesucher siehe Programm der KZ-Gedenkstätte Neuengamme (www.kz-gedenkstaette-neuengamme.de)

Ausstellung zweisprachig (deutsch, englisch), barrierefreier Zugang

Begleitbuch: Iris Groschek, Kristina Vagt: „Dass du weißt, was hier passiert ist…“ Medizinische Experimente im KZ Neuengamme und die Morde am Bullenhuser Damm. Bremen 2012 (Edition Temmen, 164 Seiten, 19.90 Euro)

Quelle: http://www.hh-geschichten.uni-hamburg.de/?p=772

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Links zur Bibliothek des Klosters Strahov stellt Klaus Graf auf Archivalia zusammen, darunter den Eintrag im Fabian-Handbuch: http://fabian.sub.uni-goettingen.de/?Strahover_Bibliothek(Prag) das Strahov-Evangeliar (Evangeliarium Strahoviense): http://www.manuscriptorium.com/apps/main/en/index.php?request=show_tei_digidoc&docId=set031101set1171 das 40-Gigapixel-Panorama im Netz: http://www.360cities.net/gigapixel/strahov-library.html Erwin Anton Weyrauch, Geschichte des königlichen Prämonstratenser Chorherren-Stiftes Strahow, Prag 1863: http://books.google.de/books?id=mcfkMhDbwAQC     “Die österreichischen Klosterbibliotheken – Museen oder Wissenswelten?” – Der Vortrag von Helga Penz vom 12. März 2013 beim 5. Kongress Bibliothek & Information, Leipzig, ist online: http://www.opus-bayern.de/bib-info/volltexte//2013/1393/pdf/Penz_Klosterbibliotheken.pdf (via http://archiv.twoday.net/stories/326205015/)   Darauf, dass die Bibliothek des Klosters Reisach nicht im Fabian-Handbuch aufgenommen ist, weist Klaus Graf in Archivalia hin: http://archiv.twoday.net/stories/326201858/   Die [...]

Quelle: http://ordensgeschichte.hypotheses.org/3029

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