Kulturgeschichtliches zu den Himmelsrichtungen (III): der Süden

Die Himmelsrichtungen hatten in der Kulturgeschichte Chinas ihren festen Platz in den – in ihren einzelnen Zuschreibungen zum Teil höchst unterschiedlichen – kosmologischen Systemen. (vgl. auch (I) der Norden und (II) der Osten)

Das Schriftzeichen nan 南 (“Süden”) zeigt ein Gebiet mit üppiger Vegetation. [1] Traditionell ordnete man dem Süden das Element (die Wandlungsphase) Feuer – einer der Namen des Feuergottes lautete Nanfangjun 南方君 (“Herr der südlichen Gegenden”) [2] – und die Farbe Rot zu (erst im 20. Jahrhundert wurde der Osten “rot”). Von den Planeten war dem Süden der Mars zugeordnet, von den Jahreszeiten der Sommer und von den inneren Organen das Herz. [3]

Mit dem Süden, der nach chinesischen Vorstellungen mit dem Leben assoziiert wird, ist traditionell auch der Gott der Langlebigkeit (Shouxing 壽星), eine Gestirnsgottheit, verknüpft: Dieser residiert in einem Palast im Süden, in dessen Garten auch das Kraut der Unsterblichkeit wachsen soll:

“Daher die Auffassung, daß, wenn ‘der Alte des Südscheffels’ [nanji laoren 南極老人] erscheine, im Reich der Mitte Frieden herrsche. Man opfert ihm, um langes Leben und damit zusammenhängend Gesundheit und Glück zu erlangen.” [4]

Rituellen Vorschriften entsprechend saß der Kaiser bei Audienzen mit dem Gesicht nach Süden gewandt, empfing so die positive Energie (yang) und somit “gleichsam als einziger die Ausstrahlung des Himmels aus der Richtung, wo die Sonne am hellsten scheint.” [5]

Zur Zeit der Yuan-Dynastie (1260/1279-1368) war nanren 南人 (“Menschen aus dem Süden”) die Bezeichnung der untersten der vier offiziellen Kategorien der BevölkerungAls nanren wurden all jene Bewohner Chinas bezeichnet, die bis 1279 im Herrschaftsbereich der Südlichen Song-Dynastie gelebt hatten. Die alternative Bezeichnung manzi 蠻子 lebte auch im Begriff Mangi beziehungsweise Manzi fort, den Marco Polo für Südchina verwendete. [6]
Ein Hinweis auf den Süden ist auch im chinesischen Ausdruck für Kompass enthalten. Der chinesische Ausdruck für Kompass lautet zhinan 指南 (bzw. zhinanzhen 指南針 , d.i. Kompassnadel), bedeutet wörtlich “der nach Süden weisende” beziehungsweise “Südweiser” und im übertragenen Sinn “Handbuch”. [7]

 

[1] Robert Morrison: A Dictionary of the Chinese Language. In Three Parts. Part II. Vol. I (Macao 1819), 608: “The region of heat and luxuriant vegetation. The region which contains and cherishes plants and living creatures.” [nach oben]

[2] Vgl. Patricia Bjaaland Welch: Chinese Art (2008) 162 (“God of Fire”). [nach oben]

[3] Grand Dictionnaire Ricci de la langue chinoise, Bd. 4, S. 559 (Nr. 8080). [nach oben]

[4] Wolfram Eberhard: Lexikon chinesischer Symbole. Die Bildsprache der Chinesen (München: Diederichs, 5. Aufl., 1996) 171 f. (“Langlebigkeit, Gott der”). [nach oben]

[5] Palastmuseum Peking. Schätze aus der Verbotenen Stadt (1985) 67. [nach oben]

[6] Charles O. Hucker: A Dictionary of Official Titles in Imperial China (Stanford: Stanford University Press, 1985) 339 (Nr. 4099). [nach oben]

[7] Herbert A. Giles: A Chinese-English Dictionary (Shanghai: Kelly & Walsh, 2. Aufl. 1912) 1007 (Nr. 8128). [nach oben]

Quelle: http://wenhua.hypotheses.org/182

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Projektskizze: Orientierungsphase 2.0

Ein Schulprojekt mit Jugendlichen: Berufsorientierung und Medienkompetenz Fiktive Projektskizze zur Nutzung von Sozialen Netzwerken in der Sozialarbeit mit Bezug zu Theorien des Sozialraums oder der Lebenswelt-Orientierung. Im Rahmen des Seminars: “Facebook: ‘Soziale Medien’ für soziale Arbeit?” im WS 2012/13 am Fachbereich Sozialwesen der Hochschule Fulda. Projekttitel: Orientierungsphase 2.0 Institution/ Träger: Haupt-, Realschulen, Gymnasien und Berufsvorbereitende Schulen in Verbindung mit der Stadt, der Gemeinde und der regionalen Arbeitsagentur und/oder dem regionalen Berufsinformationszentrum Einsatzbereich: Jugendarbeit, Bildungsarbeit Projektdauer/ -rahmen: Schuljahr 2013/2014, zweimal wöchentlich zwei Stunden im Rahmen [...]

Quelle: http://medienbildung.hypotheses.org/1491

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Un gouvernement sans État : le Pouvoir central provisoire de l’Allemagne en 1848/49 et ses procès-verbaux

En 1950, peu après la commémoration du centenaire de 1848, un petit volume parut à Paris aux presses de l’Imprimerie nationale. Il contenait les procès-verbaux du Gouvernement provisoire, issu de la Révolution de Février, ainsi que ceux de la Commission du Pouvoir exécutif qui lui succéda. Sous la direction du grand dix-neuvièmiste Charles-Hippolyte Pouthas, le jeune Albert Soboul, futur professeur d’Histoire de la Révolution française à la Sorbonne, avait assuré la préparation et l’annotation de ces documents afin de les publier. Selon l’avant-propos de C.-H. Pouthas, ceux-ci constituent « un abrégé de la vie de l’État ». Ces documents « donnent une idée de la vie fébrile du gouvernement » et « font assister à l’élaboration de ce qui finit par être une politique ».

En Allemagne aussi, les anniversaires en 1948 et 1998 ont donné lieu à un grand nombre de travaux sur des événements qui occupent une place importante et longtemps controversée dans la mémoire historique du pays. Toutefois, une publication pareille manque toujours en ce début du XXIe siècle. Une institution a bien existé qui aurait pu faire l’objet d’une telle publication : après des débats longs et acharnés, l’Assemblée nationale qui siégeait à Francfort décida, en juin 1848, de nommer un « Pouvoir central provisoire ». Celui-ci devait faire fonction de pouvoir exécutif de l’État fédéral allemand que l’Assemblée avait pour mission de bâtir.

L'archiduc Jean en tant que Régent impérial en 1848. Lithographie de J. Kriehuber

L’archiduc Jean en tant que Régent impérial en 1848. Lithographie de J. Kriehuber

Il ne s’agissait donc pas d’un gouvernement révolutionnaire dans le même sens que celui qui s’était formé, en février à Paris, autour de Dupont de l’Eure, de Lamartine et de Ledru-Rollin. Plutôt que de reposer, comme celui-là, sur une auto-légitimation[1] appuyée uniquement sur l’acclamation du peuple insurgé, le Pouvoir central provisoire pouvait se réclamer à la fois d’une légitimité électorale indirecte par le biais de l’Assemblée, et d’un transfert de pouvoir formel consenti par le Bundestag, l’assemblée générale de la Confédération germanique. Le personnel n’était guère révolutionnaire non plus. Anticipant sur la forme de gouvernement monarchique pour le futur État allemand, l’Assemblée avait donné au chef du Pouvoir central le titre de Régent impérial (Reichsverweser) et nommé l’archiduc Jean, un oncle de l’empereur d’Autriche, à la réputation de réformateur libéral. Parmi les membres de son ministère (Gesamt-Reichsministerium), ceux qui étaient le plus à gauche étaient issus des courants libéraux badois et rhénans, qui étaient bien loin de revendiquer le suffrage universel, encore moins la république. D’autres étaient au contraire franchement conservateurs, comme l’Autrichien Anton von Schmerling, figure dirigeante des premiers mois. La dernière équipe nommée en mai 1849, peu avant la fuite et la dissolution de l’Assemblée, passa, elle, pour nettement réactionnaire.

Depuis sa propre dissolution à la fin de 1849, le Pouvoir central provisoire tomba presque totalement dans l’oubli. Pourtant, au regard de l’étendue de ses activités, il est problématique d’écrire l’histoire de ces années sans le mentionner. Il joua bien un rôle essentiel aux côtés de l’Assemblée dans les négociations difficiles – et finalement sans résultat – menées avec les gouvernements des nombreux États allemands. Il lui fallut notamment concilier les plans constitutionnels de la majorité parlementaire avec les monarques soucieux de garder leurs prérogatives et l’indépendance de leurs principautés. Avant même la finalisation de la Constitution, le Pouvoir central dut affronter la tâche ardue de faire respecter dans les États allemands les lois votées par l’Assemblée. De septembre 1848 à mai 1849, il envoya des commissaires et dirigea des opérations militaires pour réprimer plusieurs vagues d’insurrections révolutionnaires. Dans le cadre d’une coopération très tendue avec la Prusse, il coordonna la conduite de la guerre et les négociations de paix avec le Danemark autour des duchés de Schleswig et Holstein. Il administra enfin la création de la première marine de guerre allemande, qui ne fut pas sans susciter une effusion considérable de sentiments nationalistes, et qui mobilisa des ressources importantes.

De l’Empire de 1871 jusqu’à la République fédérale d’Allemagne, plusieurs générations d’historiens allemands ont pour la plupart évalué les événements de 1848 et 1849 sous des perspectives plus ou moins téléologiques. Leurs jugements étaient conditionnés par leurs propres vues ainsi que par celles de leurs courants idéologiques sur la « question allemande ». Pour des raisons diverses, le Pouvoir central provisoire restait presque toujours en marge de leurs récits. Ceux qui s’identifiaient encore avec les partis kleindeutsch (pro-prussien) ou großdeutsch (pro-autrichien) du XIXe siècle ne pouvaient accorder leur faveur à la voie représentée par Francfort, celle d’une solution fédérale qui n’aurait exclusivement privilégié ni l’une ni l’autre de ces puissances. Pour les droites monarchistes et fascistes, cette voie était trop révolutionnaire ou du moins pas assez autoritaire. Selon les historiens d’après 1945, en revanche, si l’Assemblée nationale se présentait désormais bien comme un précurseur d’une Allemagne républicaine et démocratique – Deutschlands große Hoffnung, « le grand espoir de l’Allemagne », selon le titre d’une monographie parue en 1973[2] – il n’en allait pas de même pour le Régent impérial et ses ministres.

En 2013, il ne peut être question de revenir sur ces jugements et de réclamer pour le Pouvoir central provisoire une place dans une lignée de précurseurs de l’Allemagne d’aujourd’hui. Nous entendons plutôt nous distancier clairement de ce type d’historiographie téléologique. C’est en partant des perspectives suggérées par une histoire renouvelée du politique que nous nous proposons d’aborder notre étude. Ainsi, l’analyse des documents du Pouvoir central peut permettre de mieux éclairer le langage politique et les vues d’un personnel hétéroclite de « modérés ». On s’aperçoit vite qu’une distinction tranchée entre « révolutionnaires » et « réactionnaires » n’est pas applicable. Ces acteurs redoutaient tant la réaction monarchique que « l’anarchie » qu’ils étaient enclins à percevoir dans tout mouvement révolutionnaire qui dépassait leurs propres positions.

De même, les interrogations sur la représentation symbolique du politique sont une grille de lecture possible pour la mise en scène de l’archiduc-Régent et pour de nombreuses autres mesures du Pouvoir central. Par exemple, une réforme concernant les titres et les salutations figurait parmi les premières décisions du conseil des ministres. On peut y voir des efforts pour créer et pour faire perdurer une nouvelle légitimité au moyen de la parole et des gestes symboliques.

Mais surtout, l’investigation du Pouvoir central peut rejoindre les recherches des dernières décennies sur les pratiques administratives. Celles-ci sont désormais considérées comme des techniques de l’État, et on s’attache à examiner la progressive implantation des institutions étatiques dans le territoire et à tous les niveaux de la société au cours du XIXe siècle. De telles recherches peuvent profiter de l’examen attentif de ce cas exceptionnel où l’on tenta de créer un gouvernement sans base solide existante.

Le Pouvoir central ne disposait à ses débuts d’aucun personnel administratif ; pire, il manquait de presque toutes les ressources qui lui auraient permis de gouverner. Le Ministre de la Justice, Robert von Mohl, se plaisait plus tard à raconter que le premier acte qu’il accomplit après sa nomination fut de se rendre, en personne, chez un marchand pour y acheter du papier à lettres et de la cire à sceller[3]. Lui et ces collègues devaient recruter les fonctionnaires, des chefs de bureau aux clercs, commis et portiers. Il fallait formaliser les procédures de toute sorte, et surtout, trouver les moyens de faire respecter les directives du gouvernement. Les cotisations que versaient (ou que retenaient volontiers) les gouvernements des États membres de la Confédération, étaient les seules sources de revenus disponibles. Les troupes mises à la disposition du Pouvoir central par les gouvernements représentaient les seules forces exécutives. Bien que censé être l’exécutif d’un État national en train de voir le jour, le Pouvoir central provisoire ressemblait davantage, sous ce point de vue, à certaines organisations internationales du XXe siècle : ses pouvoirs statutaires assez étendus contrastaient avec sa dépendance réelle de la volonté de gouvernements peu enclins à coopérer.

Procès-verbal de la 180e séance du Conseil des Ministres du Pouvoir central provisoire, 19 novembre 1849 (Bundesarchiv Berlin)

Procès-verbal de la 180e séance du Conseil des Ministres du Pouvoir central provisoire, 19 novembre 1849

Or, il existe un fonds assez ample de documents qui permettent de saisir sur le vif toutes ces difficultés et les moyens entrepris pour les surmonter. À la différence des archives de l’Assemblée nationale[4], celles du Pouvoir central provisoire ont été conservées dans leur quasi-totalité. On dispose des procès-verbaux dressés lors des 185 séances du conseil des ministres, mais aussi des fonds des sept ministères des Affaires extérieures, de l’Intérieur, de la Justice, de la Guerre, des Finances, du Commerce et de la Marine. Ces archives offrent aux chercheurs la correspondance des ministres avec les gouvernements des États allemands, les instructions et les rapports des envoyés et des commissaires du gouvernement, des états du personnel ou des tableaux sur le budget. Après avoir passé de longues décennies dans un oubli presque complet à la Bibliothèque de la ville de Francfort, ces documents ont été amenés au Bundesarchiv, les Archives fédérales de l’Allemagne, et se trouvent désormais à Berlin.

Le projet « Edition der Akten der Provisorischen Zentralgewalt in der Revolution von 1848/49 », financé par la Deutsche Forschungsgemeinschaft et établi à l’Université d’Eichstätt sous la direction du professeur Karsten Ruppert, a pour but de publier une sélection de ces documents. Cette sélection est centrée sur les procès-verbaux du conseil des ministres, auxquels s’ajoutera un choix d’autres pièces susceptibles d’éclairer le fonctionnement du Pouvoir central et ses activités les plus importantes. Les travaux ont commencé en 2012 et leur achèvement est prévu pour 2014 ; on est en droit d’attendre la parution du volume d’ici 2015. À la publication des documents s’ajoutent d’autres recherches et activités : plusieurs thèses sont en cours sur le rôle personnel de l’archiduc-Régent et sur les relations du Pouvoir central avec certains des gouvernements particuliers. Au cours des mois à venir, des conférences et des articles présenteront les résultats préliminaires de nos recherches tandis qu’un blog documente déjà de nos activités. Au nom de tous les membres de notre projet, nous remercions très cordialement l’Institut historique allemand de Paris et Mareike König, qui nous a proposé cet échange d’articles.

De même, nos remerciements sincères à Anne-Sophie Banakas pour son assistance généreuse dans l’élaboration de la version française de ce texte.

Sources des imagesWikimedia Commons (Archiduc Jean) ; Bundesarchiv Berlin, DB 52/16, fol. 7 (Procès-verbal)

[1] Sur la notion de « Révolution » comme instrument d’auto-légitimation, voir Nicole Wiedenmann, Kay Kirchmann, « Revolution als Selbstmandatierung und -inszenierung. Eine begriffsgeschichtliche Annäherung an eine problematische Kategorie », dans : Sven Grampp et al. (éds.), Revolutionsmedien – Medienrevolutionen, Constance, UVK, 2008, p. 25–64.

[2] Frank Eyck, Deutschlands große Hoffnung. Die Frankfurter Nationalversammlung 1848/49, Munich, List, 1973. À noter que c’est la traduction d’un ouvrage qui parut d’abord à Londres sous le titre, beaucoup plus anodin, de The Frankfurt Parliament.

[3] Voir Pia Nordblom, « Robert von Mohl », dans: Frank Engehausen, Armin Kohnle (éds.), Gelehrte in der Revolution. Heidelberger Abgeordnete in der deutschen Nationalversammlung 1848/49. Georg Gottfried Gervinus – Robert von Mohl – Gustav Höfken – Karl Mittermeier – Karl Theodor Welcker – Karl Hagen – Christian Kapp, Ubstadt-Weiher, Verlag Regionalkultur, 1998, p. 41–67, à la p. 53.

[4] Juste avant la dissolution violente de l’Assemblée, son dernier président ordonna de faire transporter la plupart de ses archives dans l’exil suisse qui accueillit aussi beaucoup de députés menacés de poursuites. La trace de ce fonds se perd dès 1852.

Quelle: http://19jhdhip.hypotheses.org/710

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Tagungsankündigung “Transnationale Räume und Geschlecht” 4.-5. April 2013

Vom 4.-5. April 2013 findet an der Universität Paderborn eine große internationale Tagung “Transnationale Räume und Geschlecht” statt, die von der DFG gefördert wird. Auf der zweitägigen Veranstaltung diskutieren WissenschaftlerInnen aus Kanada, Finnland, den USA, Polen, der Ukraine, Deutschland und noch … Weiterlesen

Quelle: http://soziologieblog.hypotheses.org/4322

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Archivbau virtuell: Bausteine für ein Archiv 2.0

Die gegenwärtige Aktivität deutscher Archive im virtuellen Raum umfasst im Wesentlichen zwei Bereiche: 1) Den Unterhalt einer Homepage, die den Nutzer mit grundlegenden Informationen zum Archiv versorgt (Ansprechpartner, Öffnungszeiten, Nutzungsmöglichkeiten), 2) Die Korrespondenz mit den Nutzern über den Mailkontakt, vorrangig zur Beantwortung von Anfragen. Diese Internet-Auftritte sind bisweilen umfangreicher mit aktuellen Projekten und Publikationen, ausgewählten Fachinformationen, Quellenpräsentationen (bspw. „Archivalie des Monats“) o.ä. versehen, dienen (zu) häufig allerdings als bloße virtuelle Visitenkarte mit geringer Aussagekraft. Bei diesen Internetauftritten handelt es sich letztendlich um eine praktische, gleichwohl jedoch banale Übersetzung traditioneller analoger archivischer Arbeitsprozesse in den virtuellen Raum (Anfragenbeantwortung, Beständeübersichten, Informationsbroschüren). Der erhebliche Mehrwert, den das Internet den Archiven bietet, ist in Deutschland bislang allenfalls ansatzweise ausgelotet worden. Gleichwohl versucht eine zunehmende Zahl von deutschen Archiven, die neuen Medien zu nutzen, um ihre Arbeit effektiver, kundenfreundlicher oder schlicht zeitgemäßer zu gestalten. Diese Versuche können eine verstärkte Präsentation von Archivgut und Beständeübersichten im Internet zum Ziel haben (hier engagiert sich auch die Deutsche Forschungsgemeinschaft mit ihren Fördermöglichkeiten stark), beziehen sich vermehrt aber auch auf die Nutzung von sozialen Medien (Web 2.0). In diesen Bereich gehört beispielsweise das Projekt des Landesarchivs Nordrhein-Westfalen, seine Aktivitäten im sozialen Netzwerk Facebook zu präsentieren und somit eine breitere Nutzerschicht zu erreichen und neue Formen der Nutzerkommunikation auszutesten. Hierfür wurden (und werden) allen interessierten Mitarbeiterinnen und Mitarbeitern die damit verbundenen Ideen und Ziele nähergebracht, um die Akzeptanz des Projekts zu steigern. Im Rahmen dieser internen Projektvorstellung entstand auch ein Überblick über die verschiedenen Elemente eines sogenannten Archivs 2.0, die sicherlich eine gewisse Allgemeingültigkeit beanspruchen können und deshalb auch hier einer breiteren Öffentlichkeit präsentiert werden sollen. BLOGBEITRAG Bausteine Archiv 2-0 Den beiden Elementen „Homepage“ und „Mailkorrespondenz“ werden im Archiv 2.0 eine ganze Reihe von weiteren Bausteinen zur Seite gestellt, die eine deutlich umfangreichere Präsenz im virtuellen Raum ermöglichen. Die Metapher des Bausteins versinnbildlicht dabei, dass ein Archiv 2.0 unterschiedlich komplex aufgebaut werden kann und die einzelnen Bausteine modular einsetzbar sind. Ein Archiv 2.0 ist keine Konstruktion, die aus stets den gleichen Bausteinen bestehen muss, vielmehr können die unterschiedlichen Bausteine in unterschiedlichen Anordnungen miteinander kombiniert werden. Die Verwendung weniger Bausteine ergibt ein schlichtes Bauwerk, die Verwendung vieler Bausteine hingegen ein ansehnliches Gebäude mit ausdifferenzierten Bereichen. Ein Archiv 2.0 kann so etwas wie ein Wohnzimmer mit Fernsehsessel sein oder ein öffentliches Forum mit Galerien und Kinosälen, Gesprächsecken und Konferenzräumen, Arbeitszimmern und Lesesälen. Die Bausteine dazu stammen aus einer von drei Schubladen: Manche Bausteine ermöglichen die Präsentation von Informationen, sei es zu Archivalien, zu Beständen, zur Nutzung o.ä.; sie sorgen also für die Bereitstellung von Inhalten (neudeutsch: Content). Die klassische Homepage gehört hierzu, liefert sie doch grundlegende Basisinformationen: Was macht das Archiv? Wie kann ich das Archiv nutzen? Welche Dokumente kann ich im Archiv finden? Gerade letztere Frage ist für den Nutzer von zentralem Interesse, weil virtuelle Beständeübersicht und Findbücher die entscheidenden Hinweise zur Nutzung des Archivs bieten. Daneben ist die Möglichkeit zur Bereitstellung von Digitalisaten ein weiterer wichtiger Baustein in der Inhalts-Schublade. Gerade größere Archive verbinden diesen Baustein mit der Homepage bzw. den Online-Findbüchern, doch auch die Nutzung von Sharing-Plattformen ist eine bequeme und einfache Möglichkeit, die insbesondere für kleinere Archive attraktiv sein kann. Kostenlose Anbieter mit millionenstarker Nutzerklientel gibt es für viele Bereiche, etwa für Bilder (Flickr etc.), Videos (Youtube etc.), Präsentationen oder Texte (Slideshare etc.). Manche Plattformen haben mittlerweile Bereiche, die bereits auf professionelle Kulturinstitutionen zugeschnitten sind (z.B. Flickr Commons). Basisinformationen und digitale/digitalisierte Inhalte haben somit ihren Baustein, für umfangreichere Hintergrundinformationen bietet sich ein Blog als empfehlenswerter Baustein an. In einem Blog können detailliertere Informationen zu spezifischen Themen behandelt werden: Wie funktioniert die gegenwärtige Überlieferungsbildung? Wie geht das Archiv mit aktuellen Herausforderungen (bspw. digitale Archivierung) um? Welche Bestände bieten Material für momentane historische Diskussionen/Jubiläen/Kontroversen? Blogbeiträge können Einsicht in aktuelle Arbeitsprozesse liefern und Arbeitsweisen und Projekte transparent machen. Als Teil der archivfachlichen Diskussion können sie zur Information der Fachwelt beitragen und idealerweise helfen, Herausforderungen und Probleme miteinander zu besprechen oder gar zu bewältigen. Helfen Blogs somit, bestimmte Themen intensiver darzustellen, so bietet schließlich der vierte Baustein der Inhalts-Schublade die Möglichkeit zur Präsentation von aktuellen Kurzinformationen, nämlich durch die Nutzung von Micro-Blogging-Funktionen. Solche bieten etwa Twitter, ebenso aber auch die sozialen Netzwerke wie Facebook oder Google+. Aktuelles, Interessantes, Nützliches oder Wissenswertes kann mit kurzem Text, Bild oder Link direkt an interessierte Nutzer übermittelt werden. Der zusätzliche Mehrwert im Sinne einer viralen Weiterverbreitung kommt hier noch hinzu, fällt aber in den Bereich der Kommunikation und gehört damit bereits zur nächsten Schublade. Die Bausteine dieser zweiten Schublade erlauben allesamt den Aufbau von Kommunikationskanälen zur Verbreitung von Informationen. Klassisch läuft dieser Prozess über die Homepage eines Archivs, was aber einige strukturelle Schwächen mit sich bringt. Informationen, die auf die Homepage gestellt werden, haben keinen unmittelbaren Bezug zu einem Nutzer. Sie werden dort vorgehalten, bis sie eingesehen werden – oder auch nicht. Homepages basieren darauf, dass sie regelmäßig von Nutzern besucht werden, die sich auf ihnen über die angebotenen Informationen kundig machen. Die Bausteine der Kommunikations-Schublade drehen dieses Verhältnis um, in dem nicht mehr der Interessent nach Informationen suchen muss, sondern die Informationen direkt dem Interessenten zugeleitet werden. Ein simpler Baustein in diesem Prozess ist ein RSS-Feed: Die Homepage erhält eine Funktion, mit der alle Veränderungen, die an ihr vorgenommen werden (neue Inhalte, neue Meldungen), dem interessierten Nutzer zufließen. Ein Blick auf den Feed-Reader liefert die neuen Informationen, womit das Durchklicken zahlreicher Homepages auf der Suche nach Neuigkeiten entfällt. Ähnlich funktionieren soziale Netzwerke als Baustein des Archivs 2.0: Auch hier werden die vom Archiv stammenden Nachrichten direkt dem interessierten Nutzer zugeleitet; er bekommt diese Nachrichten auf seinem persönlichen Profil zu lesen, ohne dass er aktiv nach Neuigkeiten suchen muss. Sowohl Postings innerhalb des sozialen Netzwerks erreichen den Nutzer auf diese Weise als auch dort platzierte Homepage-Aktualisierungen, Blog-Beiträge u.ä. Ergänzt wird diese Funktion durch die Vernetzung innerhalb der sozialen Netzwerke, wodurch die eigenen archivischen Nachrichten von anderen Nutzern weiterverbreitet werden können oder das archivische Profil als Pinnwand für nutzergenerierte Informationen dienen kann. Ein dritter Baustein, um dem Nutzer archivische Inhalte zukommen zu lassen, ist schließlich der Kurznachrichtendienst Twitter. Auch hier können Informationen direkt dem interessierten Nutzer zugeleitet werden und auch hier ist die Weiterverbreitung dieser Informationen durch die Nutzer intendiert. Bewegen sich Postings und Tweets eher im Bereich knapper und öffentlicher Informationsvermittlung, so bleibt – auch das gilt es zu betonen – für die klassische Nutzeranfrage mit ihrem spezifischem individuellem Informationsinteresse nach wie vor die Mailkorrespondenz der sinnvollste Baustein (auch wenn eine Anfragenbeantwortung über andere Kommunikationskanäle durchaus denkbar wäre). Drittens schließlich bietet die Schublade Interaktivität dem Archiv 2.0 eine ganze Reihe von Bausteinen, um mit den Nutzern in einen gegenseitigen Austauschprozess zu treten. Dabei geht es – in ansteigender Komplexität – um die Diskussion archivischer Themen, die Sammlung von archivrelevantem Wissen und die Einbeziehung von Nutzern in archivische Aufgaben. Mit den schon erwähnten Bausteinen Blogs, Twitter und soziale Netzwerke lässt sich bereits in eine Kommunikation mit den Nutzern eintreten: ganz niederschwellig über das Liken und Sharen von präsentierten Inhalten, darüber hinaus durch die Möglichkeit zum Kommentieren von Beiträgen und Postings. Egal ob Blogs, Facebook oder Twitter: eine Kommentarfunktion ist immer vorhanden und sollte genutzt werden, um auch mit den Nutzern zu sprechen. Ein Feedback von Nutzerseite ist mindestens zu erreichen, das über den konkreten Anlass hinaus auch der gegenseitigen Bindung von Archiv und Nutzern dient. Im besten Fall lassen sich gar archivische Themen diskutieren und erfolgversprechende Diskussionsergebnisse zur Verbesserung der archivischen Arbeit einsetzen. Die Arbeit des Archivs kann durch die Nutzer interessiert und kommentierend begleitet werden. Über diese bloße diskursive Beteiligung der Nutzer hinaus gehen alle weiteren Bausteine der Interaktivitäts-Schublade, zielen sie doch auf die aktive Einbindung der Nutzer in archivische Arbeitsprozesse, auf das sogenannte Crowdsourcing. Nutzer konsumieren nicht lediglich die Angebote des Archivs, sondern partizipieren an der Erstellung dieser Angebote, etwa durch die Erstellung von themenbezogenen Inventaren, die (unterstützende) Erschließung von Archivalien und Beständen, die Transkription und Verschlagwortung von Archivalien u.v.a.m. Der Fantasie sind hier kaum Grenzen gesetzt. Instrumente für diese Arbeit wären beispielsweise Wikis, die ein unkompliziertes kollaboratives Sammeln von Wissen erlauben. So könnte ein Archiv ein Benutzungs-Wiki einrichten, in dem zu bestimmten Archivalien, Beständen oder Themen relevante Informationen (wie Überlieferungsspezifika, Gegen-/Parallelüberlieferung, Transkriptionen) durch die Nutzer gesammelt werden können. Andere Instrumente eines Crowdsourcing sind im nicht-archivischen Bereich bereits online zu erkennen: So ermöglicht etwa Flickr das eigenständige Taggen/Verschlagworten (und Kommentieren) von Bildern oder Wikisource das kollaborative Transkribieren von Quellen. Bei beiden Anbietern ist zu erahnen, welches immense Potential für die archivische Arbeit in ihren Funktionalitäten steckt. Archive könnten an den Möglichkeiten dieser Plattformen partizipieren und textliches oder visuelles Archivgut bereitstellen. Insbesondere aber stellen diese Funktionalitäten nachahmenswerte Vorbilder dar, die Archive gegebenenfalls in eigenständigen Lösungen für ihre spezifischen Belange adaptieren könnten. Unter den präsentierten Bausteinen wären solche kollaborativen Funktionalitäten sicherlich das komplizierteste Element, sind aber durchaus von manchen Archiven – mit beeindruckenden Ergebnissen – bereits eingesetzt worden (vgl. das „Citizen Archivist Dashboard“ des us-amerikanischen National Archives oder das Projekt „Vele Handen“ des niederländischen Nationaal Archiefs). Es dürfte nicht zu hochgegriffen sein, zu sagen, dass diese praktischen Formen der Interaktivität die archivische Arbeit hinsichtlich öffentlicher Wahrnehmung, effizientem Ressourceneinsatz und der Vernetzung von Wissen maßgeblich verändern bzw. verbessern können. Dieser Veränderungsprozess ist vorrangig ein mentaler: „It’s not about technology, it‘s about attitude“. Die Nutzung und Verknüpfung der genannten Bausteine eines Archivs 2.0 wird den bisherigen Umgang von Archiven und Nutzern verändern. Archive werden nach wie vor Bereitstellung und Überlieferungsbildung als originäre Kernaufgaben erfüllen, doch die Art und Weise dieser Aufgabenerfüllung wird sich wandeln. Auch wenn eine Komplettdigitalisierung wohl auf absehbare Zeit ein unerreichbarer Traum bleiben wird, so wird der virtuelle Raum doch sehr wohl ein wichtiger Bereich archivischer Arbeit sein. Dort können Archive interessierte Nutzergemeinschaften um sich herum aufbauen, die direkt mit Informationen und Inhalten versorgt werden können und sich über archivische Belange austauschen können. Aus diesen Nutzergemeinschaften können Ressourcen und Wissen generiert werden, um Archivalien und Bestände zu bearbeiten, zu erschließen, zu diskutieren und zu verknüpfen. Abschließend bleibt die Frage: Wo aber anfangen? Den Grundstein für ein Archiv 2.0 muss jedes Archiv selbst bestimmen, falsch machen kann man wenig („Act now. Think later. Nobody will die“). Bei der Verknüpfung der Bausteine zeigt sich jedoch, dass ein Baustein tatsächlich alle drei Bereiche (Inhalt, Interaktivität, Kommunikation) abdecken kann: Facebook. Diese Tatsache dürfte (neben der Einrichtung und Unterhaltung ohne größeren Ressourcenaufwand) der Grund sein, dass Facebook gegenwärtig ein steigendes Interesse der deutschen Archive entgegengebracht wird. Gepostete Inhalte erreichen Interessenten unmittelbar, Feedback dieser Interessenten ist ebenso unmittelbar erkennbar (liken, sharen) und Kommunikation über die geposteten Inhalte ist problemlos möglich. Die Präsenz in dem sozialen Netzwerk ist somit ein guter Ausgangspunkt, um den Bau eines Archivs 2.0 zu beginnen. Damit ist jedoch nur das Fundament gelegt. Andere Bausteine sind nötig, um ein Archiv 2.0 noch mit Wänden, Dach und Inneneinrichtung zu versehen. (Bastian Gillner)

Quelle: http://archive20.hypotheses.org/537

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non habemus papam. Zeit für einen Papst 2.0?

Auch ein Zeitgeschichts-Historiker erkennt wohl nur selten ein “historisches Ereignis” in dem Moment, in dem es passiert. Meine Geschichtslehrerin erzählte uns, sie habe nicht erwartet, überhaupt jemals etwas zu erleben, dass man später in den Geschichtsbüchern finden würde – bis … Weiterlesen

Quelle: http://kristinoswald.hypotheses.org/533

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Die Nachlässe der Minister, oder: Was haben Memoiren in einer Aktenedition zu suchen?

Wie bereits berichtet, ist der Kernbestand der von uns geplanten Edition  die 185 Sitzungsprotokolle des Gesamtreichsministeriums und die Beilagen dazu  inzwischen vollständig transkribiert beziehungsweise regestiert. Die weitere Arbeit konzentriert sich einerseits auf Sachkommentare zu diesem Material, andererseits auf die Ermittlung weiterer, nicht unmittelbar beiliegender Bezugsakten aus den nunmehr digitalisierten Beständen der Ministerien.

Anton von Schmerling legte in hohem Alter nach seinem Ausscheiden aus der aktiven (österreichischen) Politik umfangreiche “Denkwürdigkeiten” an, die heute als Manuskript im Wiener Haus-, Hof- und Staatsarchiv verwahrt werden.

Daneben ist aber für die kommenden Monate noch eine weitere Reihe von Demarchen geplant. In einer erklecklichen Zahl von Bibliotheken und Archiven, über weite Teile Deutschlands (und Österreichs) verstreut, soll in Nachlässe der Minister und Unterstaatssekretäre der Provisorischen Zentralgewalt Einsicht genommen werden. Recherchen im Laufe des vergangenen Jahres haben ergeben, daß es zu mehr als der Hälfte der Regierungsmitglieder in größerem oder geringerem Umfang handschriftliches Material gibt. Besonders reichhaltig sind der Nachlass des Justizministers Robert von Mohl in Tübingen und Stuttgart  allein seine gesammelten Briefwechsel füllen 20 Bände , die Familienpapiere Gagern in Darmstadt, der Nachlass des Außen- und Marineministers August Jochmus in München sowie jener des Vorsitzenden des Ministerrats im Herbst 1848, Anton von Schmerling, in Wien. (Warum die aufeinander folgenden Leiter des Reichsministeriums manchmal Premierminister hießen und manchmal nicht, wäre eine eigene Geschichte.) Substantielle Bestände gibt es aber auch an etwas abgelegeneren Orten, etwa im Stadtarchiv Krefeld zum Finanzminister Hermann von Beckerath oder im Leiningenschen Schlossarchiv zu Amorbach zum ersten deutschen Premierminister, Karl zu Leiningen. Die fortschreitende Erschließung von Nachlässen und Autographen durch überlokale Datenbanken (genannt seien vor allem die ZDN sowie der Autographenkatalog KALLIOPE) hat außerdem erlaubt, kleinere Reste und Einzelstücke an einer Vielzahl von Standorten zu lokalisieren, die freilich gar nicht alle bereist werden können.

Andererseits sind auch Lücken festgestellt worden; von manchen Persönlichkeiten scheint überhaupt kein oder kein nennenswerter Nachlass jemals bekannt gewesen zu sein, so etwa von den beiden letzten Vorsitzenden Grävell und Sayn-Wittgenstein-Berleburg. In anderen Fällen sind Papiere, die im späten 19. oder frühen 20. Jahrhundert in Familienbesitz nachweisbar sind, heute unbekannten Verbleibs, etwa die in mehreren Arbeiten vor dem Zweiten Weltkrieg noch herangezogenen Materialien aus dem Besitz des letzten Justizministers Johann Hermann Detmold. Der umfangreiche Nachlass des kurzzeitigen Unterstaatssekretärs im Handelsministerium, Gustav Mevissen (der als Unternehmer und als Kölner Lokalpolitiker weit bekannter ist), ist dem Einsturz des Historischen Archivs der Stadt Köln zum Opfer gefallen und auf absehbare Zeit nicht zu benutzen; und vom Grazer Nachlass des Erzherzog-Reichsverwesers selbst sind erhebliche Teile im Zweiten Weltkrieg zerstört worden.

Was aber wollen wir mit diesen Quellen? Ihre Einbeziehung in eine Aktenedition ist ausgesprochen ungewöhnlich. Dahinter steht vor allem die folgende Überlegung: Die Protokolle selbst sind in aller Regel sehr lapidar formuliert. Zu vielen Punkten liest man dort Formulierungen in der Art von: Das Reichsministerium des Krieges legt den in dessen Akten unter Numero 1628 eingetragenen Bericht des Reichs-Commißärs Stedmann vom 21ten dieses Monats und die demzufolge für den Befehlshaber der Reichstruppen in Schleßwig-Holstein, Generalmajor von Bonin, entworfene – unter Numero 756 vom 29ten dieses Monats ausgefertigte Instruktion vor. Es wird beschlossen: letztere zu genehmigen (73. Sitzung vom 27. Dezember 1848, § 8). Zum Inhalt der erwähnten Dokumente erfährt man hier nichts oder fast nichts, in einzelnen Fällen werden nicht einmal Betreffe genannt; viel weniger kommen Diskussionen oder Begründungen für die Entscheidungen zur Sprache. Allenfalls wird zu einem Beschluss erwähnt, er sei nach stattgehabter Erörterung gefallen. Diese lakonische Kürze ist durchaus nicht ungewöhnlich; von Protokollen als Quellengattung darf grundsätzlich nicht erwartet werden, dass sie etwas anderes als die rechtlich relevanten Aspekte eines Vorgangs festhalten, in diesem Fall eben die Beschlüsse. Der Umstand unterscheidet die Protokolle des Reichsministeriums aber doch von einzelnen ähnlichen Quellen derselben Zeit, namentlich von den Wiener Ministerratsprotokollen, in denen regelmäßig auch von den Ministern vorgebrachte Standpunkte und Argumente wiedergegeben werden. (Dies rechtfertigt im Falle der österreichischen Protokolle für sich bereits den Grundsatz der Edition im Volltext, auch wenn er angesichts des Umfangs des Bestandes an der langen Bearbeitungsdauer und dem gewaltigen Umfang der Edition einen gewichtigen Anteil hat.)

Die Aufarbeitung der Beilagen und sonstigen Bezugsakten sowie die Verwertung von Sekundärliteratur in den Sachkommentaren sind natürlich die Mittel erster Wahl, um die Kürze der Protokolle auszugleichen und den Benutzerinnen und Benutzern unserer Edition die unausgesprochenen Zusammenhänge zu erschließen. Manches aber, zumal Atmosphärisches, steht in aktenförmigem Schriftgut nirgends. Daher kommt die Idee, dass es einerseits wünschenswert, andererseits aber angesichts des überschaubaren Gesamtumfangs des zu bearbeitenden Materials auch hinsichtlich des Aufwands vertretbar ist, Quellen anderer Art ergänzend hinzuzuziehen. Zeitnahe Briefe oder persönliche Aufzeichnungen einerseits, später niedergeschriebene Erinnerungen andererseits erscheinen dazu gerade wegen der ganz anders als bei Akten gelagerten Berichts- und Selbstdarstellungsabsichten, die in ihnen wirksam sind, als besonders interessante Texte. Dass die Anlage und auch die Aufbewahrung solcher Schriften, welche die neuere Quellenkunde im Bereich der Selbstzeugnisse oder „Ego-Dokumente“ verortet, bei bürgerlichen wie adeligen Akteuren des öffentlichen Lebens im 19. Jahrhundert besonders verbreitet war, kommt unseren Absichten zustatten; im Übrigen auch insofern, als erhebliche Mengen derartiger Quellen bereits in publizierter Form vorliegen. Die Durchsicht dieser Veröffentlichungen und die Anbringung von Verweisen ist daher Teil der Kommentierung der Akten; zusätzlich sollen aber bisher ungedruckte Stücke ediert werden, wo sie von besonderem Wert für die Anliegen unseres Forschungsvorhabens sind.

Klar sein muss dabei, gerade angesichts des Umfangs des potentiell verwertbaren Materials dieser Art, dass es sich nur um eine Auswahl handeln kann. Die Protokolledition und der Nachweis der Bezugsakten sind und bleiben das Pflichtprogramm unserer Edition, die Ergänzung aus Selbstzeugnissen der Beteiligten gleichsam die Kür. Ein Vollständigkeitsanspruch, wie er hinsichtlich des ersteren Punktes selbstverständlich einzuhalten ist, kann hinsichtlich des zweiten nicht eingelöst und soll daher gar nicht erhoben werden: Dazu müssten wohl sämtliche Abgeordnete, Reichsgesandte, Reichskommissare, aber auch die Minister der einzelstaatlichen Regierungen, mit denen die Zentralgewalt verkehrte, einbezogen werden, darüber hinaus aber auch noch andere Zeugen und Zeuginnen, die in welcher Kapazität auch immer als Journalisten, als Beamte oder Militärs, als Ehefrauen von Politikern Einblick in das Geschehen hatten. Eine erste wesentliche Beschränkung betrifft daher den Personenkreis: Die handschriftlichen Nachlässe werden nur für die Mitglieder des Reichsministeriums, also Minister und Unterstaatssekretäre, aufgesucht. Auch aus ihnen kann aber gewiss nicht jede Stelle, die in irgendeiner Weise für die Tätigkeit der Zentralgewalt relevant und bisher ungedruckt ist, von uns veröffentlicht werden. Es ist daher eine Auswahl zu treffen, die sich an der Relevanz für die Leitfragen unseres Projekts orientiert.

Was dabei im Einzelnen herauskommen wird, ist aber jetzt noch nicht zu sagen. Da es ja gerade darum geht, bisher Unveröffentlichtes zu finden, wissen wir noch nicht, was der Blick in die Nachlässe liefern wird. Mit dem Schmerling-Nachlass hat vor kurzem dieser Arbeitsgang begonnen, Anfang März sind dann bereits die Mohlschen Papiere an der Reihe. Was sich dabei ergibt, wird an dieser Stelle zu erfahren sein, bevor es dann in den Editionsband Eingang findet.

Quelle: http://achtundvierzig.hypotheses.org/128

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SdK 50: Ingo Lauggas über Antonio Gramsci

Zum Jubiläum eine besondere Ausgabe: Ich spreche mit dem Kulturwissenschaftler Ingo Lauggas über die Möglichkeiten, Kulturwissenschaften bzw. Cultural Studies an der Uni Wien zu studieren und über einen der weltweit meistzitierten Autoren – den italienischen Denker Antonio Gramsci. Ingo Lauggas erklärt in dieser Episode die problematische Rezeptionsgeschichte der Gramsci-Werke und warum viel von Hegemonie gesprochen, aber von Gramsci geschwiegen wird.

Linkliste: Ingo LauggasHegemonie, Kunst und Literatur. Ästhetik und Politik bei Gramsci und WilliamsAntonio Gramsci (Wikipedia), Gramsci-Reader zu Literatur und KulturL’UnitàDritte Internationale (Wikipedia), Projektgruppe Kulturwissenschaften/Cultural Studies an der Uni WienFaschismus (Wikipedia), Florianigasse, 1080 Wien, Gefängnishefte (Wikipedia), Zivilgesellschaft bei Gramsci (Wikipedia), Walter Benjamin (Wikipedia), Hegemonie (Wikipedia), Peter Weiss (Wikipedia), Birgit WagnerRaymond Williams (Wikipedia), Stuart Hall (Wikipedia), Umberto Eco

Quelle: https://stimmen.univie.ac.at/podcast/sdk50

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SdK 50: Ingo Lauggas über Antonio Gramsci


Zum Jubiläum eine besondere Ausgabe: Ich spreche mit dem Kulturwissenschaftler Ingo Lauggas über die Möglichkeiten, Kulturwissenschaften bzw. Cultural Studies an der Uni Wien zu studieren und über einen der weltweit meistzitierten Autoren – den italienischen Denker Antonio Gramsci. Ingo Lauggas erklärt in dieser Episode die problematische Rezeptionsgeschichte der Gramsci-Werke und warum viel von Hegemonie gesprochen, aber von Gramsci geschwiegen wird.

Linkliste: Ingo LauggasHegemonie, Kunst und Literatur. Ästhetik und Politik bei Gramsci und WilliamsAntonio Gramsci (Wikipedia), Gramsci-Reader zu Literatur und KulturL’UnitàDritte Internationale (Wikipedia), Projektgruppe Kulturwissenschaften/Cultural Studies an der Uni WienFaschismus (Wikipedia), Florianigasse, 1080 Wien, Gefängnishefte (Wikipedia), Zivilgesellschaft bei Gramsci (Wikipedia), Walter Benjamin (Wikipedia), Hegemonie (Wikipedia), Peter Weiss (Wikipedia), Birgit WagnerRaymond Williams (Wikipedia), Stuart Hall (Wikipedia), Umberto Eco

Quelle: http://feedproxy.google.com/~r/kulturwissenschaften/~3/2ZwFTO-WPKE/sdk50

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