„amener la Révolution dans le langage par des moyens insensibles et doux“

C. G. H. Geißler, Der König von Westphalen mustert seine Garden auf dem Roßplatz, Radierung, 1809, aus:  Kriegsszenen bei und in Leipzig im Juni und Juli 1809, Bl. 9, Leipzig 1810, Stadtgeschichtliches Museum Leipzig, Gei IV 22, CC BY-NC-ND 2.0 DE

C. G. H. Geißler, Der König von Westphalen mustert seine Garden auf dem Roßplatz, Radierung, 1809, aus:
Kriegsszenen bei und in Leipzig im Juni und Juli 1809, Bl. 9, Leipzig 1810, Stadtgeschichtliches Museum Leipzig, Gei IV 22, CC BY-NC-ND 2.0 DE

GStA PK, Berlin, V. HA, Nr. 571, Das Dekret des Königs Jérôme über den Gebrauch der deutschen und französischen Sprache bei den öffentlichen Verhandlungen, März 1808

Quelle:

1 – „Rapport au Roi

Sire

J’ai l’honneur de soumettre à Votre Majesté la proposition de déterminer dans quelle langue seront écrits les actes de son Gouvernement. La langue allemande est la langue naturelle et par conséquence la plus commune des peuples soumis à Votre obéissance. Cependant quatre à cinq dialectes différens et tous fort irréguliers sont répandus dans les diverses parties de Vos Etats, sans qu’on puisse justement déterminer, quel est celui de ces dialectes qui a le plus de faveur et qui en mérite d’avantage.

Le doute est tel à cet égard, que les hommes les plus instruits dans vos conseils reçoivent et se renvoyent réciproquement le reproche de ne pas savoir l’allemand, et qu’on ne peut obtenir une traduction du Bulletin des Loix qui réunisse deux suffrages. Toute fois la langue française est familière dans les états de Brunswick, et n’est pas entièrement étrangère dans la principauté de Hesse et dans les pays démembrés de la Monarchie prussienne. Frédéric 2. avait en effet adopté la langue française pour plusieurs actes [1 verso] actes de son Gouvernement et il y avait eu dans son choix autant de politique que de prédilection. Ce Systême a changé sous son successeur; mais il a duré assez longtems en Prusse, pour que l’usage de la langue française s’y soit conservé. Si J’examinais la question sous le rapport grammatical, je rappellerais à Votre Majesté, que la langue française est la langue des loix et des affaires, parce que son régime sévère et dégagé d’inversions, la rend éminemment claire. Mais Votre Majesté n’a point à choisir entre une langue ou une autre, mais à adopter celle qui lui est indiquée par la politique.

Votre Majesté m’a répété, que le principal objet, qu’elle se proposait, était, de fondre sous une Loi, et un gouvernement unique des peuples soumis à des Loix et à des Gouvernemens divers, et de faire qu’il n’y eût dans son royaume de Westphalie, ni hessois, ni Brunswikois, ni Prussiens, mais des Westphaliens. Le second intérêt de Votre Majesté est de distraire insensiblement ces peuples du souvenir de la Constitution germanique, de ses formes, et de ses usages, et de les rapprocher de la fédération du Rhin par leurs habitudes, comme ils y seront unis par la Politique.

L’adoption de la langue française pour les actes du Gouvernement me semble [2] un moyen puissant de seconder ces deux intérêts. L’Expérience de tous les tems a prouvé, qu’un langage commun est entre les peuples le plus fort des liens; et aujourd’hui même, cette communauté de langage resserrera deux nations, dont les intérêts deviennent chaque jour plus opposés; L’Angleterre et les Etats unis.

Daignez remarquer, Sire, qu’en adoptant dès à présent la langue française pour les actes de son Gouvernement, Votre Majesté n’aura fait qu’avancer de quelques années à l’avantage de ses peuples, une sorte de révolution, que la situation de Westphalie rend indispensable.

Le rêgne de Fréderic, l’Emigration, la guerre, le long séjour des légions, il m’est permis d’ajouter le mérite de la langue française et les chefs d’œuvre en tout genre écrits dans cette langue, l’ont répandue dans le Nord de l’Allemagne. Il y a 20 ans que l’Académie de Berlin couronna un ouvrage où l’on annonçait que cette langue deviendrait celle de l’Europe.

La Confédération du Rhin hâtera l’accomplissement de cette prédiction. La langue française sera parlée dans les diètes, et conséquemment cette langue deviendra celle du nouveau droit public d’Allemagne, ainsi que la langue latine l’était de l’ancien. Mais comme le français aura sur le latin le grand avantage d’être une langue vivante et celle d’un peuple voisin, et du peuple dominant en Europe, il ne se peut pas que la langue admise par le droit public, ne descende au droit [2 verso] droit civile, et ne refonde insensiblement la langue allemande parmi ces dialectes populaires qu’on retrouve par toute l’Europe et même en France.

Ces considérations générales, sire, auraient suffis pour me déterminer à proposer à Votre Majesté, d’arrêter que les actes de son gouvernement seront écrits en français. Mais d’autres considérations particulières s’unissent à celles que je viens de développer.

Des Conseillers d’Etat chargés de la Direction de quelques branches d’administration croyent convenable d’y introduire la lange [sic!] allemande ou de l’y maintenir; et plus d’une fois on m’a exprimé le regret de ce que la langue française était employée dans les bureaux des Ministres.

Je crois, Sire, que ces regrets ne sont pas réfléchis et qu’il y aurait de graves inconvéniens à introduire la langue allemande dans les bureaux ministériels, et à la Trésorerie. Le 1er et le plus sensible de tous consisterait en ce que Votre Majesté ne pourrait pas vérifier par Elle même les actes de son Gouvernement. Ensuite Elle se trouverait insensiblement engagée à n’avoir pour Ministres que des personnes familières avec la langue allemande, ce qui est la même chose que des allemands, et Elle éleverait ainsi entre son Gouvernement & le Systême français une barrière difficile à franchir.

[3] Les partisans de la langue allemande conviennent, que les Départements de la guerre et des affaires étrangères peuvent se servir de la langue française, mais que dans ceux de l’Intérieur, de la Justice et des Finances la langue allemande est indispensable. Cependant il me semble, que, puisque la langue française est seule admise dans vos conseils, elle doit être seule employée par Vos ministres et que s’il y avait entr’eux une différence aussi prononcée que celle qu’on propose, les Ministres qui parleraient allemand, paraîtraient les seuls nationaux et qu’ils auraient trop d’avantage sur les deux autres. Ceux-ci, par cela même qu’ils employeraient la langue française sembleraient étrangers, et seraient chargés de toute la défaveur attaché à cette circonstance.

Cependant, Sire, Je ne me suis pas dissimulé, avec quelles précautions doit être traité un peuple sur lequel on établit une domination nouvelle. Le grand sécret consiste à lui faire perdre ses habitudes, sans paraître les contrarier, et il n’y a pas d’habitude, à laquelle le peuple soit plus justement attaché, qu’à son langage naturel. Je ne propose donc point à Votre Majesté, d’établir par une Loi la Mesure que j’indique, mais par un simple règlement d’administration. Ensuite j’insiste pour qu’on prenne toutes les précautions capables d’en adoucir l’effet par exemple: celles de publier dans les deux langues les Loix et les actes du gouvernement, de laisser l’usage de la langue allemande devant l’assemblée [3 R] l’assemblée des Etats, dans les Tribunaux et les actes pardevant notaire, enfin d’amener la Révolution dans le langage par des moyens insensibles et doux, qui ne contrarient que fort peu vos sujets, et surtout, qui ne les irritent jamais.

Je suis avec un profond respect, Sire

De Votre Majesté.

Le très humble, très obeissant et très devoué Serviteur.

Cassel, ce 19 mars 1808“.

Provenienz:

Bestand des Geheimen Staatsarchivs Preußischer Kulturbesitz

frühere Signatur: GStA PK, V. HA., Rep. I., C., II., Nr. 9

Hauptabteilung V Königreich Westfalen

Rep. I. Akten des Staatssekretariats und des Ministeriums des Aeußern zu Cassel

C. Andere Akten

II. Innere Verhältnisse, Staatsrat etc.

Inhalt: 4 Blätter/2 Dokumente

1. Einsicht: Mai 2001 (CP)

Zur Quelle:

Dieser Bericht an den König Jérôme Bonaparte, Regent im Königreich Westfalen, ging der Entscheidung (im gleichen Aktentitel übermittelt) des Königs über den Gebrauch der deutschen und französischen Sprache bei den öffentlichen Verhandlungen im neuen napoleonischen Staat auf deutschen Territorien. Der Autor des Berichts hat ihn nicht namentlich unterschrieben. Dieser rapport au roi stammt von einem Mitglied des Staatrsrats. Er enthält eine kurze Bestandsaufnahme der verschiedenen im Königreich Westfalen vorhandenen Sprachgemeinschaften udn wägt Vor- und Nachteile des Gebrauches der deutschen und französischen Sprache in der Verwaltung ab.

Der Verfasser stellt zunächst fest, dass die deutsche Sprache in den Trritorien, die das Königreich Westphalen bilden, sehr uneinheitlich war und dass mindestens fünf Dialekte existierten. Die französische Sprache war ihrerseits im Braunschweigischen, im Hessischen und in den preußischen Territorien seit längerem präsent.

Der Autor zählt zunächst Argumente auf, die für die französische Sprache sprechen: Französisch könne identitätsstiftend für die neuen westphälischen Staatsbürger werden, damit sie ihre deutschen regionalen Zugehörigkeit ablegen können. Der Vorteil einer Einheitssprache zur Förderung eines einheitlichen Geistes unter den westphälischen Staatsbürgern sei demnach nicht zu unterschätzen. Die Sprache sei ein Hebel, um die deutschsprachige Bevölkerung peu à peu von den herkömlichen deutschen Gesetzen abzubringen. Der Autor geht so weit, dass er sich durch die sofortige und konsequente Durchsetzung der französischen Sprache in der Verwaltung eine vorteilhafte Revolution verspricht.

Für die französische Sprache im Staatsrat und in den Ministerien spreche, dass nur so der König den Verhandlungen folgen könne. Im entgegengesetzten Fall der Verwendung der deutschen Sprache im Staatsrat und in den Ministeiren würden Deutschsprachige den Vorzug haben und König Jérôme würde zwischen seiner Regierung und dem französischen System eine schwer überwindbare Barriere aufstellen. In diesem Zusammenhang scheut sich der Autor nicht, von unüberwindlichen Sprachbarrieren als Schrekcensvorstellung für das Staatsoberhaupt zu sprechen. Allerdings bezieht sich diese Angst vor sprachlichen Verständigungsproblemen auf das Verhältnis des Königreichs Westphalen zum Kaiserreich Franrekcih, dem der Staat Westfalen seine Gründung politisch verdankte.

Der Autor des Berichts geht ebenfalls auf die Einwände der Befürworter der deutschen Sprache ein. Einige Staatsräte sähen gern die deutsche Sprache in einigen Zweigen der Verwaltung, wogegen der Autor des Berichts große Vorbehalte äußert. Die Befürworter der deutschen Sprache räumten ein, dass das Kriegsministeriums und das Außenministerium sich weiterhin der französischen Sprache bedienen sollten, während sie für die Ressorts des Inneren, der Justiz und der Finanzen die Notwendigkeit der deutschen Sprache betonten.  Der Autor rät davon ab, die deutschen Mitglieder des Staatsrats das Sprechen auf Deutsch in diesem zu erlauben, damit sie nicht als die „wahren” nationalen Westphalen im Empfinden der französischen Mitglieder hervorgehen. Der Autor zeigt, dass er durchaus von der Sorge motiviert ist, eine nationale Einheit zu schaffen, und dass er die Sprachenfrage als entscheidenden Motor dafür ansieht.

Im Wesentlichen sollte nach Empfehlung des Berichts die Verwendung der französischen Sprache in der oberen Verwaltung überwiegen. Für die Art und Weise, wie die französische Sprache allmählich die deutsche dominieren sollte, gibt der Autor allerdings recht vorsichtige Anweisungen. Er empfiehlt keine Maßnahme im Bezug auf die Regelung des Sprachgebrauchs in der Verwaltung öffentlich zu treffen, um jegliche Empörung darüber zu vermeiden. Der Berichterstatter schlägt vor, kein Gesetz über die Sprachenfrage zu verabschieden, sondern lediglich ein einfaches Reglement herauszugeben. Als mildernde Maßnahmen rät er, Gesetze und Dekrete stets in beiden Sprachen zu veröffentlichen, der Ständeversammlung – das Königreich Westphalen war die erste konstitutionelle Monarchie auf deutschen Territorien – in der deutschen Sprache debattieren zu lassen, und die deutsche Sprache ebenfalls in den Tribunälen und bei den Notaren zu belassen, um die Westfalen mit der Sprachregelung in der Verwaltung nicht zu verärgern. Dem Berichtserstatter nach solle der König Jérôme die deutsche Sprache pragmatisch zulassen.

Weitere Themen in dieser Quelle:

  • nationale Einheitsprache konstitutiv eines Nationalstaats
  • Übersetzungsschwierigkeiten in der Regierungspraxis
  • Französisch als lingua franca und in der deutschen Aufklärungsgesellschaft

Weiterführend:

Über die Berliner Preisfrage der Akademie der Wissenschaft von 1784, vgl.: Bernd Spillner, „Der gefällige Souffleur“. Franzsösiche Sprache unf ranzsösicher Sprachunterricht im Rheinland, in: Ders. (Hg.), Franzsösiche Sprache in Deutschalnd im Zeitalter der Französischen Revolution, Frankfurt a. M., Berlin 1997, S. 71–106, hier S. 74.

Zitiert/verwendet, in:

Claudie Paye, „Der französischen Sprache mächtig“. Kommunikation im Spannungsfeld von Sprachen und Kulturen im Königreich Westphalen, 1807–1813, München (Oldenbourg) 2013 (Pariser Historische Studien, 100), S. 62–65, 378, 456.

 

Quelle: http://naps.hypotheses.org/97

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durchsichten: Therapeutisierung der Gefühle. Die transnationale Geschichte der Psychoanalyse in Berlin, London und Kalkutta (1910-1940)

http://www.mpib-berlin.mpg.de/de/forschung/geschichte-der-gefuehle/projekte/emotion-und-bildung/therapeutisierung-der-gefuehle Das Projekt des wissenschaftlichen Mitarbeiters am Max-Planck-Institut für Bildungsforschung Uffa Jensen untersucht die transnationalen Aspekte einer Geschichte der Psychoanalyse zu Beginn des 20. Jahrhunderts. Er kann hierbei zeigen, dass auch außerhalb des “westlichen Horizonts” transkulturelle Kommunikationsprozesse stattfanden.

Quelle: http://www.einsichten-online.de/2013/05/4431/

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2. Berliner Gespräche zur Digitalen Kunstgeschichte

Via Georg Schelbert:

Am 8. Mai  2013 finden die zweiten ‘Berliner Gespräche zur Digitalen Kunstgeschichte’ des Instituts für Kunst- und Bildgeschichte (IKB) der Humboldt-Universität zu Berlin statt.

Unter der Überschrift “Alles in Ordnung? Vokabulare und Klassifikationen” werden sich Vertreter aus Bibliotheken, von Bildarchiven und aus der Sammlungs- und Museumsforschung treffen und über den Einsatz von Klassifikationen, Fachsystematiken, Vokabularen austauschen. Ziel ist es, die Rolle von Fach- und Universalklassifikationen in einer sich immer stärker vernetzenden Informationswelt aus verschiedener Perspektive zu beleuchten und gemeinsame Handlungsoptionen zu entwickeln.

Diesmal ist das Platzangebot großzügig; zur Erleichterung der Organisation wird dennoch um eine kurze Anmeldung bei Georg Schelbert gebeten.

Termin: 8.5.2013, 10:00-16:30 Uhr
Ort: Humboldt Graduate School der Humboldt-Universität zu Berlin, Saal
Luisenstr. 56
D-10117 Berlin

Quelle: http://dhd-blog.org/?p=1534

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durchsichten: Job: 3 Mitarb. (Forum Transregionale Studien Berlin)

From: Georges Khalil Date: 01.02.2013 Subject: Job: 3 Mitarb. (Forum Transregionale Studien Berlin) ------------------------------------------------------------------------ Forum Transregionale Studien, Berlin Bewerbungsschluss: 21.02.2013 Das Forum Transregionale Studien will zur Internationalisierung der Sozial- und Geisteswissenschaften beitragen. Es entwickelt und fördert Forschungsprogramme, die systematische und regionenspezifische Fragestellungen verbinden und in transregionaler Sicht verfolgen. Das Forum fördert zurzeit vier Programme in […]

Quelle: http://www.einsichten-online.de/2013/02/3839/

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Berliner Gespräche zur Digitalen Kunstgeschichte

Am 30. November 2012 finden die ersten Berliner Gespräche zur Digitalen Kunstgeschichte am Institut für Kunst- und Bildgeschichte (IKB) der Humboldt-Universität zu Berlin statt.

Thema wird Bildannotation sein, es werden diverse bekannte und unbekanntere Tools vorgestellt werden.

Da nur noch wenige Plätze frei sind, wird um eine kurze Anmeldung bei Georg Schelbert gebeten.

Termin: 30.11.2012, 10:00-16:30 Uhr
Ort: Institut für Kunst- und Bildgeschichte (IKB) der Humboldt-Universität zu Berlin
Raum 0.12
Georgenstraße 47
D-10117 Berlin

Quelle: http://dhd-blog.org/?p=1096

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Das Elend mit dem Wissenschaftszeitvertragsgesetz – jetzt auch für studentische Hilfskräfte?

Was für ein Wortmonster! Alle, die “Wissenschaftszeitvertragsgesetz” flüssig aussprechen können, sollten eine Auszeichnung dafür bekommen. Aber halt, da bleibt doch so manchem schon das Wort im Hals stecken. War da nicht etwas mit dem WissZeitVG? Richtig! Man könnte es auch den Tod der Privatdozent_innen nennen oder den Fluch der wissenschaftlichen Mitarbeiter_innen. Neuerdings fallen nach Auffassung der 15. Kammer des Landesarbeitsgerichts Berlin auch studentische Hilfskräfte unter die Fristenregelungen des Gesetzes. Sprich: wer als HiWi für die Wissenschaft rackert, bekommt diese Zeit auf die maximal sechs Jahre bis zur Promotion angerechnet. So sieht man es jedenfalls in Berlin – mit einer Rechtsauffassung, die meiner Meinung nach auf keinen Fall Schule machen darf.

Was ist hier im Urteil vom 8. August 2012 mit Aktenzeichen 15 Sa 1002/12 passiert? Offenbar erfolgt zunächst eine folgenschwere Gleichsetzung der studentischen Hilfskraftstellen mit Positionen von wissenschaftlichen Mitarbeitern. Ganz klar: Ohne Hilfskräfte geht in der Wissenschaft gar nichts; viel reale Arbeit und manche wissenschaftshistorische Entdeckung wäre ohne sie nicht denkbar. Trotzdem setzt die Tätigkeit auf Mitarbeiterstellen den Magister, Master- oder Diplomabschluss voraus. Dann beginnt die Uhr zu ticken und wird sechs Jahre lang lauter. Das Berliner Landesarbeitsgericht aber hält — gegen den gesunden Menschenverstand und die bisherige Auslegung des Gesetzes über befristete Arbeitsverträge in der Wissenschaft — fest:

“1. Nach § 2 Abs. 3 Satz 1 WissZeitVG sind alle befristeten Arbeitsverhältnisse auf die Beschäftigungshöchstdauer von sechs Jahren anzurechnen. Dies betrifft somit auch Arbeitsverträge als studentische Hilfskraft.”

Dies beißt sich mit dem Wortlaut von § 2, Abs. 3, Satz des Wissenschaftszeitvertragsgesetzes:

“Zeiten eines befristeten Arbeitsverhältnisses, die vor dem Abschluss des Studiums liegen, sind auf die [...] zulässige Befristungsdauer nicht anzurechnen.” [1]

Trotz dieser sehr eindeutigen Formulierung hat das Landesarbeitsgericht die Berufung des Klägers zurück gewiesen (siehe den Langtext). Gilt von nun an in Berlin, dass eine Arbeit als wissenschaftliche Hilfskraft die wissenschaftliche Karriere verhindert? Man stelle sich das einmal auf der Verwaltungsebene vor: Mühselig wird geprüft, ob der einzustellende Mitarbeiter sich schon des Hilfskraftswesens schuldig gemacht hat… Für die Berliner Hochschulen dürfte die nun geschaffene Rechtsunsicherheit Folgen haben; für aufstrebende Wissenschaftlerinnen und Wissenschaftler ebenso. “Wir können sie leider nicht einstellen, sie waren ja schon Hilfskraft bei uns.” Na denn man tau.

Sachdienliche Hinweise zur Beendigung dieses Irrwitzes, gerne auch von juristischer Seite, bitte in den Kommentaren oder direkt an blogs /at/ maxweberstiftung.de.

[1] Ob man schon an Bachelor und Master gedacht hat, als dies so paraphiert wurde?

 

Quelle: http://gab.hypotheses.org/412

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Interdisziplinärer Masterstudiengang Editionswissenschaft an der Freien Universität Berlin

http://www.geisteswissenschaften.fu-berlin.de/we04/germanistik/faecher/editionswissenschaft/ Die Editionswissenschaft bereitet auf eine Berufstätigkeit in Verlagen, Akademien und allen Institutionen vor, die mit Editionen arbeiten. Ihre Aufgabe besteht darin, literarische und historische Quellen zu erschließen, welche die Basis geisteswissenschaftlicher Forschung bilden. Der Studiengang vermittelt die Praktiken und Kenntnisse, welche für professionelle Editoren erforderlich sind.

Quelle: http://www.einsichten-online.de/2012/10/3386/

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(H-Soz-u-Kult): 0,5 Wiss. Mitarb. “Neuere Geschichte, Zeitgeschichte” (FU Berlin) // 0,5 Assistent/in “Geschichte des Spätmittelalters und der Renaissance” (Univ. Basel)

Institution: FU Berlin, Berlin Datum: 01.01.2013-31.12.2016 Bewerbungsschluss: 22.10.2012 0,5 Wiss. Mitarb. "Neuere Geschichte, Zeitgeschichte" (FU Berlin) http://hsozkult.geschichte.hu-berlin.de/chancen/id=7827&type=stellen :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Institution: Universität Basel, Basel Datum: 01.02.2013-31.01.2017 Bewerbungsschluss: 31.10.2012 0,5 Assistent/in "Geschichte des Spätmittelalters und der Renaissance" (Univ. Basel) http://hsozkult.geschichte.hu-berlin.de/chancen/id=7815&type=stellen :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Weitere Job- und Stipendienangebote finden Sie unter: http://hsozkult.geschichte.hu-berlin.de/chancen Copyright (c) 2012 by H-Net and Clio-online, all rights […]

Quelle: http://www.einsichten-online.de/2012/10/3371/

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Sedlmayrs Wien (Teil I)


Palmenhaus, Schönbrunn (innen) – Foto: MM

 

In wenigen Wochen wird im Palais du Louvre das Musée des Arts d’Islam eröffnet werden. Das  wellenförmige Dach wird voraussichtlich neue Maßstäbe in der materialen Ausreizung der Stahl-/Glasarchitektur setzen. Maßgeblich an der Umsetzung des Entwurfs von Mario Bellini und Rudy Ricciotti ist auch eine Wiener Firma beteiligt, die Erfahrung mit zahlreichen ähnlichen Großprojekten hat.[1] Dieses Innovationspotential wurzelt ausgerechnet im 19. Jahrhundert. Wien profilierte sich zu dieser Zeit als Metropole von Weltrang.

Dass Hans Sedlmayr in „Verlust der Mitte“ die Phänomene des modernen Lebens unter Beschuss nimmt, erscheint weniger merkwürdig, wenn man sich in Erinnerung ruft, welche Erfahrungen er in seiner Jugend gesammelt hat. Die Großstadt, die Technik, das Neue Bauen werden im Buch dämonisiert. Freilich sind die Massen, die Metropole gängige Topoi der kulturkritischen Literatur, die Sedlmayr zweifellos aktualisiert.

Aber es stellt sich doch die Frage, was den Autor zu dieser radikalen Haltung veranlasst. Diesbezüglich mögen biographische Überlegungen weiterhelfen. An deren Anfang jedenfalls steht die Idylle. Geboren und aufgewachsen ist Sedlmayr nämlich auf einem ungarischen Gut. In einer Umgebung, die er als Abenteuerspielplatz in der Weise beschreibt, dass sich jeder nachträglich eine ähnliche Kindheit wünscht.[2] 1907 zog die Familie Sedlmayr nach Wien um. Einen ungefähren Eindruck von dem Einschnitt, den dies für den Zwöljährigen bedeutet haben mag, soll der vorliegende Text vermitteln.

 

Palmenhaus, Schönbrunn, innen: Foto: MM

 

Als Sedlmayr nach Wien kam, erlebte die Hauptstadt der Donaumonarchie einen enormen Wachstumsschub. In den dreißig Jahren von 1880 bis 1910 stieg die Bevölkerungszahl um das Doppelte an und schoss über die Zwei-Millionen-Marke.[3] Es ist heute nahezu unvorstellbar, dass Wien vor 100 Jahren größenmäßig unter den Top Ten der Metropolen weltweit rangierte.

Die Schattenseite dieses rasanten Wachstums zeichneten die Väter der Sozialreportage, Max Winter und Emil Kläger, auf. Für ihre „Feldforschungen“ verkleideten sie sich als Obdachlose, um in den Elendsvierteln außerhalb des Rings und in der damals dicht besiedelten Kanalisation zu recherchieren.[4] An diesen Orten, ging die Tuberkolose, als  die gefürchtete ‘Wiener Krankheit’ um.

Man muss nur Stefan Zweigs Lebenserinnerungen zur Hand nehmen, um zu erfahren, dass die gehobenen bürgerlichen Kreise in einer anderen Welt lebten.[5] Das Wien der ‘Bettgeher’ werden sie zumindest als Bedrohung für die eigene soziale Hegemonie wahrgenommen haben. Es überrascht, dass schon ehedem Städtevergleiche bemüht wurden, etwa in den „Großstadt-Dokumenten“, von denen jeweils 10 Bände Berlin und Wien gewidmet waren.[6] War dies ein frühes Zeugnis der deutschsprachigen Metropolenforschung, so erfand Georg Simmel die Stadtsoziologie.[7]

 

Wien, Alseergrund um 1900 – Quelle: Wikimedia Commons

 

Hatte Wien Vieles seiner heutigen Gestalt durch die Stadterweiterung Mitte des 19. Jahrhunderts gewonnen, so wurde es in den nächsten 50 Jahren zur modernen Großstadt. Infrastrukturelle Maßnahmen veränderten die Hauptstadt. So fraß sich das frische historistische Wien allmählich durch die alten dörflichen Strukturen der ehemaligen Vorstädte. Ein rasterförmiges Straßennetz aus Mietskasernen entstand.

Im Zuge der Donauregulierung wuchsen fünf neue „stabile“ Brücken über den künstlich erschaffenen Fluss. Der Brückenbau ist zugleich eine technische und planerische Meisterleistung, in dem das zeitgemäße Material, Eisen, zum Einsatz kam. Nicht umsonst nannte sich 1905 in Dresden eine Künstlergruppe fortschrittsorientiert ausgerechnet „Die Brücke“. Ausdruck der Urbanität und der veränderten Bedürfnisse, die sich in Geschwindigkeit und Mobilität entäußerten, ist auch die von Otto Wagner 1894-1901 errichtete Stadtbahn.

 

Stadtbahn mit Hofpavillon – Foto: MM

 

Wagner war zugleich der innovative Kopf des progressiven Bauens in Wien. Seine Postsparkasse (1910-1912) war richtungsweisend für die Verbindung von Ästhetik und Funktionalität. Ein Netz aus Metallbolzen überzieht die Außenhaut des Gebäudes, indem es die Marmorplatten zu fixieren scheint. Begleitet wird die konsequente Verweigerung des Ornaments von der Verwendung neuer Materialien, wie Aluminium und Stahlbeton. Das setzt sich in den Innenraum fort. Das Oberlicht im Kassensaal dringt durch eine gewölbte Glasdecke.

 

Postsparkasse – Quelle: Wikimedia Commons

 

Diese fast organisch anmutende Raumform basiert auf den Ausstellungs- und Gewächshausarchitekturen des 19. Jahrhunderts. Initialbau der Eisen-Glasbauweise war der anlässlich der Weltausstellung errichtete “Crystal Palace” in London (1851). Dieser war vorbildgebend für andere gläserne Ausstellungsarchitekturen, wie dem “Glaspalast” in München (1853). 1882 wurde das Palmenhaus in Schönbrunn eröffnet. Dessen Vorbild ist unübersehbar „Kew Gardens“ in London (1841-49).

Ähnelten die Glaspaläste in ihrer Grundform eher den traditionellen Bauten aus Stein, entfalten sich die Palmenhäuser vergleichsweise freier, den flexiblen, plastischen Qualitäten des Konstruktionsmediums entsprechend. Die zeitgenössischen Stimmen über das Schönbrunner Glashaus reichen freilich von emphatischer Aneignung bis zu entschiedener Zurückweisung. In seiner funktional-biomorphen Erscheinung und in seinen Dimensionen – es gehört zu den drei größten weltweit – markiert das Wiener Glashaus eine Schlüsselstelle des Neuen Bauens in Österreich.

 

Palmenhaus Schönbrunn, innen – Foto: MM

 

Während die Eisenkonstruktionen für die erwähnten Brücken noch von ausländischen Firmen besorgt wurden, gründete Ignaz Gridl die erste Stahlbaufirma in der Doppelmonarchie.[8] Der „k. und k. Hofschlosser und Eisenconstructeur“ war auch Ausführender des Palmenhaus-Projekts von Schönbrunn. Seine Firma lieferte darüber hinaus die konstruktiven Elemente, unter anderem für das Wiener Rathaus, die Universität und die beiden Hofmuseen. Ohne die zeitgenössische Technologie wären die monumentalen Illusionen von Antike, Gotik und Renaissance in der Wiener Ringstraßen-Architektur undenkbar.

 

Palmenhaus, Schönbrunn – Foto: MM

 

Aus der Stellung Wiens als Metropole ergaben sich neue Aufgaben, welche die Organisation des Raumes und der Menschen, sowie die Repräsentation betrafen. Aus diesem Grund wurde Know-how benötigt. Dieses mündete schließlich in formale Neuerungen, wie sie durch Otto Wagner beispielsweise umgesetzt wurden. Sedlmayr ist ein Zeitzeuge dieser Entwicklungen. Seine prägendsten Jahre hat er als Jugendlicher inmitten dieses gesellschaftlichen Umbruches erlebt, als die Moderne noch Experiment und keine hundertjährige Erfahrung war.

Und Waagner-Biró, heute beteiligt am Louvre-Projekt, erwarb 1934 das Traditionsunternehmen Ignaz Gridl. Somit steckt ein Stück alte Wiener Moderne und Innovationspotential aus dem 19. Jahrhundert in einigen der aktuell aufsehenerregendsten Bauten weltweit.

 

Palmenhaus, Schönbrunn (Detail) – Foto: MM

 

 

[1] Beitrag in €CO, ORF, Sendung v. 23.08.2012. http://tv.orf.at/program/orf2/20120823/575175901/343684/

[2] Hans Sedlmayr: Das goldene Zeitalter. Eine Kindheit, München 1986

[3] Brigitte Hamann: Hitlers Wien. Lehrjahre eines Diktators, München 1998, S. 398.

[4] Emil Kläger: Durch die Wiener Quartiere des Elends und Verbrechens. Ein Wanderbuch aus dem Jenseits, Wien 1908 und Max Winter: Im unterirdischen Wien, Berlin 1905 (zugl. Band 13 der Reihe „Großstadt-Dokumente“).

[5] Stefan Zweig: Die Welt von gestern. Erinnerungen eines Europäers, Stockholm 1942.

[6] In 50 Bänden herausgegeben zwischen 1904 und 1908 von Hans Ostwald.

[7] Georg Simmel: Die Großstädte und das Geistesleben, 1903.

[8] Ute Georgeacopol-Winischhofer: „Ig. Gridl“: The heritage of Vienna’s most important steel. Workshop, 1880s-1930s. XIII TICCIH International Congress, September 2006, Terni (Italien), Workshop 10, URL: http://www.ticcihcongress2006.net/paper/Paper%2010/Georgeacopol.pdf (zuletzt besucht am: 01.09.2012)

Quelle: http://artincrisis.hypotheses.org/85

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