Un gouvernement sans État : le Pouvoir central provisoire de l’Allemagne en 1848/49 et ses procès-verbaux

En 1950, peu après la commémoration du centenaire de 1848, un petit volume parut à Paris aux presses de l’Imprimerie nationale. Il contenait les procès-verbaux du Gouvernement provisoire, issu de la Révolution de Février, ainsi que ceux de la Commission du Pouvoir exécutif qui lui succéda. Sous la direction du grand dix-neuvièmiste Charles-Hippolyte Pouthas, le jeune Albert Soboul, futur professeur d’Histoire de la Révolution française à la Sorbonne, avait assuré la préparation et l’annotation de ces documents afin de les publier. Selon l’avant-propos de C.-H. Pouthas, ceux-ci constituent « un abrégé de la vie de l’État ». Ces documents « donnent une idée de la vie fébrile du gouvernement » et « font assister à l’élaboration de ce qui finit par être une politique ».

En Allemagne aussi, les anniversaires en 1948 et 1998 ont donné lieu à un grand nombre de travaux sur des événements qui occupent une place importante et longtemps controversée dans la mémoire historique du pays. Toutefois, une publication pareille manque toujours en ce début du XXIe siècle. Une institution a bien existé qui aurait pu faire l’objet d’une telle publication : après des débats longs et acharnés, l’Assemblée nationale qui siégeait à Francfort décida, en juin 1848, de nommer un « Pouvoir central provisoire ». Celui-ci devait faire fonction de pouvoir exécutif de l’État fédéral allemand que l’Assemblée avait pour mission de bâtir.

L'archiduc Jean en tant que Régent impérial en 1848. Lithographie de J. Kriehuber

L’archiduc Jean en tant que Régent impérial en 1848. Lithographie de J. Kriehuber

Il ne s’agissait donc pas d’un gouvernement révolutionnaire dans le même sens que celui qui s’était formé, en février à Paris, autour de Dupont de l’Eure, de Lamartine et de Ledru-Rollin. Plutôt que de reposer, comme celui-là, sur une auto-légitimation[1] appuyée uniquement sur l’acclamation du peuple insurgé, le Pouvoir central provisoire pouvait se réclamer à la fois d’une légitimité électorale indirecte par le biais de l’Assemblée, et d’un transfert de pouvoir formel consenti par le Bundestag, l’assemblée générale de la Confédération germanique. Le personnel n’était guère révolutionnaire non plus. Anticipant sur la forme de gouvernement monarchique pour le futur État allemand, l’Assemblée avait donné au chef du Pouvoir central le titre de Régent impérial (Reichsverweser) et nommé l’archiduc Jean, un oncle de l’empereur d’Autriche, à la réputation de réformateur libéral. Parmi les membres de son ministère (Gesamt-Reichsministerium), ceux qui étaient le plus à gauche étaient issus des courants libéraux badois et rhénans, qui étaient bien loin de revendiquer le suffrage universel, encore moins la république. D’autres étaient au contraire franchement conservateurs, comme l’Autrichien Anton von Schmerling, figure dirigeante des premiers mois. La dernière équipe nommée en mai 1849, peu avant la fuite et la dissolution de l’Assemblée, passa, elle, pour nettement réactionnaire.

Depuis sa propre dissolution à la fin de 1849, le Pouvoir central provisoire tomba presque totalement dans l’oubli. Pourtant, au regard de l’étendue de ses activités, il est problématique d’écrire l’histoire de ces années sans le mentionner. Il joua bien un rôle essentiel aux côtés de l’Assemblée dans les négociations difficiles – et finalement sans résultat – menées avec les gouvernements des nombreux États allemands. Il lui fallut notamment concilier les plans constitutionnels de la majorité parlementaire avec les monarques soucieux de garder leurs prérogatives et l’indépendance de leurs principautés. Avant même la finalisation de la Constitution, le Pouvoir central dut affronter la tâche ardue de faire respecter dans les États allemands les lois votées par l’Assemblée. De septembre 1848 à mai 1849, il envoya des commissaires et dirigea des opérations militaires pour réprimer plusieurs vagues d’insurrections révolutionnaires. Dans le cadre d’une coopération très tendue avec la Prusse, il coordonna la conduite de la guerre et les négociations de paix avec le Danemark autour des duchés de Schleswig et Holstein. Il administra enfin la création de la première marine de guerre allemande, qui ne fut pas sans susciter une effusion considérable de sentiments nationalistes, et qui mobilisa des ressources importantes.

De l’Empire de 1871 jusqu’à la République fédérale d’Allemagne, plusieurs générations d’historiens allemands ont pour la plupart évalué les événements de 1848 et 1849 sous des perspectives plus ou moins téléologiques. Leurs jugements étaient conditionnés par leurs propres vues ainsi que par celles de leurs courants idéologiques sur la « question allemande ». Pour des raisons diverses, le Pouvoir central provisoire restait presque toujours en marge de leurs récits. Ceux qui s’identifiaient encore avec les partis kleindeutsch (pro-prussien) ou großdeutsch (pro-autrichien) du XIXe siècle ne pouvaient accorder leur faveur à la voie représentée par Francfort, celle d’une solution fédérale qui n’aurait exclusivement privilégié ni l’une ni l’autre de ces puissances. Pour les droites monarchistes et fascistes, cette voie était trop révolutionnaire ou du moins pas assez autoritaire. Selon les historiens d’après 1945, en revanche, si l’Assemblée nationale se présentait désormais bien comme un précurseur d’une Allemagne républicaine et démocratique – Deutschlands große Hoffnung, « le grand espoir de l’Allemagne », selon le titre d’une monographie parue en 1973[2] – il n’en allait pas de même pour le Régent impérial et ses ministres.

En 2013, il ne peut être question de revenir sur ces jugements et de réclamer pour le Pouvoir central provisoire une place dans une lignée de précurseurs de l’Allemagne d’aujourd’hui. Nous entendons plutôt nous distancier clairement de ce type d’historiographie téléologique. C’est en partant des perspectives suggérées par une histoire renouvelée du politique que nous nous proposons d’aborder notre étude. Ainsi, l’analyse des documents du Pouvoir central peut permettre de mieux éclairer le langage politique et les vues d’un personnel hétéroclite de « modérés ». On s’aperçoit vite qu’une distinction tranchée entre « révolutionnaires » et « réactionnaires » n’est pas applicable. Ces acteurs redoutaient tant la réaction monarchique que « l’anarchie » qu’ils étaient enclins à percevoir dans tout mouvement révolutionnaire qui dépassait leurs propres positions.

De même, les interrogations sur la représentation symbolique du politique sont une grille de lecture possible pour la mise en scène de l’archiduc-Régent et pour de nombreuses autres mesures du Pouvoir central. Par exemple, une réforme concernant les titres et les salutations figurait parmi les premières décisions du conseil des ministres. On peut y voir des efforts pour créer et pour faire perdurer une nouvelle légitimité au moyen de la parole et des gestes symboliques.

Mais surtout, l’investigation du Pouvoir central peut rejoindre les recherches des dernières décennies sur les pratiques administratives. Celles-ci sont désormais considérées comme des techniques de l’État, et on s’attache à examiner la progressive implantation des institutions étatiques dans le territoire et à tous les niveaux de la société au cours du XIXe siècle. De telles recherches peuvent profiter de l’examen attentif de ce cas exceptionnel où l’on tenta de créer un gouvernement sans base solide existante.

Le Pouvoir central ne disposait à ses débuts d’aucun personnel administratif ; pire, il manquait de presque toutes les ressources qui lui auraient permis de gouverner. Le Ministre de la Justice, Robert von Mohl, se plaisait plus tard à raconter que le premier acte qu’il accomplit après sa nomination fut de se rendre, en personne, chez un marchand pour y acheter du papier à lettres et de la cire à sceller[3]. Lui et ces collègues devaient recruter les fonctionnaires, des chefs de bureau aux clercs, commis et portiers. Il fallait formaliser les procédures de toute sorte, et surtout, trouver les moyens de faire respecter les directives du gouvernement. Les cotisations que versaient (ou que retenaient volontiers) les gouvernements des États membres de la Confédération, étaient les seules sources de revenus disponibles. Les troupes mises à la disposition du Pouvoir central par les gouvernements représentaient les seules forces exécutives. Bien que censé être l’exécutif d’un État national en train de voir le jour, le Pouvoir central provisoire ressemblait davantage, sous ce point de vue, à certaines organisations internationales du XXe siècle : ses pouvoirs statutaires assez étendus contrastaient avec sa dépendance réelle de la volonté de gouvernements peu enclins à coopérer.

Procès-verbal de la 180e séance du Conseil des Ministres du Pouvoir central provisoire, 19 novembre 1849 (Bundesarchiv Berlin)

Procès-verbal de la 180e séance du Conseil des Ministres du Pouvoir central provisoire, 19 novembre 1849

Or, il existe un fonds assez ample de documents qui permettent de saisir sur le vif toutes ces difficultés et les moyens entrepris pour les surmonter. À la différence des archives de l’Assemblée nationale[4], celles du Pouvoir central provisoire ont été conservées dans leur quasi-totalité. On dispose des procès-verbaux dressés lors des 185 séances du conseil des ministres, mais aussi des fonds des sept ministères des Affaires extérieures, de l’Intérieur, de la Justice, de la Guerre, des Finances, du Commerce et de la Marine. Ces archives offrent aux chercheurs la correspondance des ministres avec les gouvernements des États allemands, les instructions et les rapports des envoyés et des commissaires du gouvernement, des états du personnel ou des tableaux sur le budget. Après avoir passé de longues décennies dans un oubli presque complet à la Bibliothèque de la ville de Francfort, ces documents ont été amenés au Bundesarchiv, les Archives fédérales de l’Allemagne, et se trouvent désormais à Berlin.

Le projet « Edition der Akten der Provisorischen Zentralgewalt in der Revolution von 1848/49 », financé par la Deutsche Forschungsgemeinschaft et établi à l’Université d’Eichstätt sous la direction du professeur Karsten Ruppert, a pour but de publier une sélection de ces documents. Cette sélection est centrée sur les procès-verbaux du conseil des ministres, auxquels s’ajoutera un choix d’autres pièces susceptibles d’éclairer le fonctionnement du Pouvoir central et ses activités les plus importantes. Les travaux ont commencé en 2012 et leur achèvement est prévu pour 2014 ; on est en droit d’attendre la parution du volume d’ici 2015. À la publication des documents s’ajoutent d’autres recherches et activités : plusieurs thèses sont en cours sur le rôle personnel de l’archiduc-Régent et sur les relations du Pouvoir central avec certains des gouvernements particuliers. Au cours des mois à venir, des conférences et des articles présenteront les résultats préliminaires de nos recherches tandis qu’un blog documente déjà de nos activités. Au nom de tous les membres de notre projet, nous remercions très cordialement l’Institut historique allemand de Paris et Mareike König, qui nous a proposé cet échange d’articles.

De même, nos remerciements sincères à Anne-Sophie Banakas pour son assistance généreuse dans l’élaboration de la version française de ce texte.

Sources des imagesWikimedia Commons (Archiduc Jean) ; Bundesarchiv Berlin, DB 52/16, fol. 7 (Procès-verbal)

[1] Sur la notion de « Révolution » comme instrument d’auto-légitimation, voir Nicole Wiedenmann, Kay Kirchmann, « Revolution als Selbstmandatierung und -inszenierung. Eine begriffsgeschichtliche Annäherung an eine problematische Kategorie », dans : Sven Grampp et al. (éds.), Revolutionsmedien – Medienrevolutionen, Constance, UVK, 2008, p. 25–64.

[2] Frank Eyck, Deutschlands große Hoffnung. Die Frankfurter Nationalversammlung 1848/49, Munich, List, 1973. À noter que c’est la traduction d’un ouvrage qui parut d’abord à Londres sous le titre, beaucoup plus anodin, de The Frankfurt Parliament.

[3] Voir Pia Nordblom, « Robert von Mohl », dans: Frank Engehausen, Armin Kohnle (éds.), Gelehrte in der Revolution. Heidelberger Abgeordnete in der deutschen Nationalversammlung 1848/49. Georg Gottfried Gervinus – Robert von Mohl – Gustav Höfken – Karl Mittermeier – Karl Theodor Welcker – Karl Hagen – Christian Kapp, Ubstadt-Weiher, Verlag Regionalkultur, 1998, p. 41–67, à la p. 53.

[4] Juste avant la dissolution violente de l’Assemblée, son dernier président ordonna de faire transporter la plupart de ses archives dans l’exil suisse qui accueillit aussi beaucoup de députés menacés de poursuites. La trace de ce fonds se perd dès 1852.

Quelle: http://19jhdhip.hypotheses.org/710

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Neue Plattform OpenEdition Books

Seit gestern ist die Beta Version der neuen Plattform für elektronische Bücher OpenEdition Books online. In dieser ersten Version stehen über 350 Bücher von insgesamt 13 Verlagen und Forschungseinrichtungen in elektronische Form als html zur Verfügung (Liste siehe unten). Die Bereitstellung der DOI für die Bücher und Kapitel sowie weitere Formate befindet sich im Aufbau, diese werden nach und nach eingefügt. Die Bücher wurden im Rahmen des Projektes „15,000 Books“ digitalisiert, das derzeit noch läuft. Mit diesem Projekt werden Bücher aus dem Bereich der Geistes- und Sozialwissenschaften digitalisiert und elektronisch zur Verfügung gestellt. Die Hälfte davon ist Open Access verfügbar.

Ziel ist es, Verleger und Forschungseinrichtungen langfristig für Open Access zu gewinnen sowie ein Finanzierungsmodell dafür zu entwickeln. Mit seinem Freemium-Modell  bietet OpenEdition bereits alle Texte bei revues.org als html kostenfrei an. Weitere Formate wie PDF, ePub oder Mobi sind jedoch kostenpflichtig. Bibliotheken können entsprechende Abonnements abschließen und damit ihren Nutzerinnen und Nutzer die zusätzlichen Formate zur Verfügung stellen. Bei OpenEdition Books sind dagegen die Hälfte aller Bücher frei als html verfügbar. Ab dem 18. Juni werden die Bücher über den Online-Buchhandel wie iBookstore, Amazon sowie über die eigene Online-Buchhandlung von OpenEdition in den weiteren Formaten vertrieben. Auch ein Einzelerwerb ist dann möglich. Über diese Buchhandlung, die derzeit noch nicht voll funktionsfähig ist, kommerzialisiert OpenEdition Bücher und Zeitschriften für die Partnerinstitute. Alle Dateien werden ohne DRM angeboten.

Verlage und Forschungseinrichtungen aus allen Ländern können nach wie vor am Buchprogramm teilnehmen. Voraussetzung ist, dass mindestens 50% der digitalisierten Bücher Open Access zur Verfügung gestellt werden. OpenEdition selbst ist ein Non-Profit-Unternehmen, gefördert u.a. vom CNRS. Das Buch-Programm wird über die französische Exzellenzinitiative Equipex gefördert.

Mit dem vierten Standbein „Bücher“ werden die bisherigen drei Angebote der Plattform Zeitschriften (revues), Blogs (hypotheses) und Kalender (calenda) ergänzt. Das Portal versteht sich als zentraler Einstieg für die Geistes- und Sozialwissenschaften.


Liste der bisher beteiligten Verlage / Forschungseinrichtungen

  • Central european university press
  • Collège de France
  • Éditions Agone
  • Éditions de la Maison des sciences de l’Homme
  • Éditions rue d’Ulm
  • Institut de la gestion publique et du développement économique
  • Institut français d’études andines
  • Open Book publishers
  • Presses de l’IFPO
  • Presses universitaires de Caen
  • Presses universitaires de Paris Ouest
  • Presses universitaires de Provence
  • Presses universitaires de Rennes

_____________________________

Zur Ankündigung von OpenEdition Books auf Englisch.

 

Quelle: http://dhdhi.hypotheses.org/1553

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#elysee50 – Twitter als Erinnerungsraum

Der 50. Jahrestag des Élysée-Vertrags wird seit Tagen ausführlich gefeiert. Zahlreich sind die Veranstaltungen, Artikel, Berichte, Interviews, Fernseh- und Radioprogramme, Filme und Fotos rund um die Feierlichkeiten der deutsch-französischen Freundschaft[1]. Ein Blick auf die sozialen Netze zeigt, wie stark sich die Akteure dort engagieren und wie sehr die Feierlichkeiten dort rezipiert werden. So twitterte Arte beispielsweise vom 11. bis zum 22. Januar die Entstehung des Élysée-Vertrags live unter dem Account “Odysee von Élysée“, so dass man die Entstehung des deutsch-französischen Freundschaftsvertrags miterleben konnte, als sei man 1963 dabei gewesen. Von privater Seite wurde vor allem das Bild über das Netz verteilt, das Angela Merkel und François Hollande mit geschlossenen Augen der “Ode an die Freude” lauschend oder einfach übermüdet zeigte (mit entsprechenden Kommentaren, versteht sich). Aus vielen Veranstaltungen wurde live getwittert und Fotos gepostet, so z.B. bei unserem Science Tweetup, zu dem es bereits ein Storify gibt und über das wir noch ausführlich berichten werden.

Der gemeinsam verwendete Hashtag #elysée50 zeigt Twitter als eigenen Erinnerungsraum der Feierlichkeiten zum 50. Jahrestag des deutsch-französischen Freundschaftsvertrags. Um der Flüchtigkeit des Mediums zu begegnen und eine spätere Auswertung zu ermöglichen, haben wir diese Tweets mit TAGS von Martin Hawksey archiviert.

Daraus ein paar Zahlen: Vom 31.12.2012 bis zum 25.1.2013 wurden vom Programm insgesamt 8101 Tweets mit dem Hashtag #elysée50 gespeichert[2].Es waren so viele Tweets, dass die geplante Visualierung zunächst immer langsamer wurde, bis sie sich dann gar nicht mehr aufbaute. Problemlos lief die ganze Zeit die eigens eingerichtete Twitterwall http://elysee50.tweetwally.com/, auf die vielfach verwiesen wurde.

Die Top 5 Twitterer mit dem Hashtag #elysée50 waren @ofaj_dfjw mit 226 Tweets, @espacepublic mit 191 Tweets, @artede_elysee50 mit 141 Tweets und @artefr_elysee50 mit 139 Tweets sowie das @dhiparis mit 121 Tweets.

 

Naturgemäß war das Tweetaufkommen am 22.1.2013 am höchsten. Insgesamt wurden 4320 Links per Tweet verschickt (darunter viele Fotos) und 4142 Tweets retweetet.

Diese und weitere Daten sowie die Inhalte und Links der gespeicherten Tweets sind hier zugänglich : Twitterarchiv1

Für die Zeit ab 22.1.2013 ist ein zweites Archiv angelegt worden, das sich hier befindet: Twitterarchiv2

Wer selbst ein Twitterarchiv anlegen möchte (z.B. für eine Tagung), findet in diesem Tutorial von Martin Hawksey eine Anleitung, wie das mit TAGS geht.

 

___________________

50 Jahre Élysée-Vertrag: Aktionen deutsch-französischer Einrichtungen bei Twitter und Facebook, in: Digital Humanities am DHIP, 14.1.2013 <http://dhdhi.hypotheses.org/1401>.

Jetzt bewerben: Science Tweetup zum 50. Jahrestag des Élysée-Vertrags, in: Digital Humanities am DHIP, 16.1.2013 <http://dhdhi.hypotheses.org/1421>.

 

 

 

  1. Einen Überblick über die Veranstaltungen findet sich auf der eigens eingerichteten Website http://www.elysee50.de/
  2. Eventuell gibt es eine kleine Lücke bei der Speicherung zwischen dem 24. und 25.1.2013. Daher wurde ein zweites Archiv angelegt.

Quelle: http://dhdhi.hypotheses.org/1482

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#elysee50 – Twitter als Erinnerungsraum

Der 50. Jahrestag des Élysée-Vertrags wird seit Tagen ausführlich gefeiert. Zahlreich sind die Veranstaltungen, Artikel, Berichte, Interviews, Fernseh- und Radioprogramme, Filme und Fotos rund um die Feierlichkeiten der deutsch-französischen Freundschaft[1]. Ein Blick auf die sozialen Netze zeigt, wie stark sich die Akteure dort engagieren und wie sehr die Feierlichkeiten dort rezipiert werden. So twitterte Arte beispielsweise vom 11. bis zum 22. Januar die Entstehung des Élysée-Vertrags live unter dem Account “Odysee von Élysée“, so dass man die Entstehung des deutsch-französischen Freundschaftsvertrags miterleben konnte, als sei man 1963 dabei gewesen. Von privater Seite wurde vor allem das Bild über das Netz verteilt, das Angela Merkel und François Hollande mit geschlossenen Augen der “Ode an die Freude” lauschend oder einfach übermüdet zeigte (mit entsprechenden Kommentaren, versteht sich). Aus vielen Veranstaltungen wurde live getwittert und Fotos gepostet, so z.B. bei unserem Science Tweetup, zu dem es bereits ein Storify gibt und über das wir noch ausführlich berichten werden.

Der gemeinsam verwendete Hashtag #elysée50 zeigt Twitter als eigenen Erinnerungsraum der Feierlichkeiten zum 50. Jahrestag des deutsch-französischen Freundschaftsvertrags. Um der Flüchtigkeit des Mediums zu begegnen und eine spätere Auswertung zu ermöglichen, haben wir diese Tweets mit TAGS von Martin Hawksey archiviert.

Daraus ein paar Zahlen: Vom 31.12.2012 bis zum 25.1.2013 wurden vom Programm insgesamt 8101 Tweets mit dem Hashtag #elysée50 gespeichert[2].Es waren so viele Tweets, dass die geplante Visualierung zunächst immer langsamer wurde, bis sie sich dann gar nicht mehr aufbaute. Problemlos lief die ganze Zeit die eigens eingerichtete Twitterwall http://elysee50.tweetwally.com/, auf die vielfach verwiesen wurde.

Die Top 5 Twitterer mit dem Hashtag #elysée50 waren @ofaj_dfjw mit 226 Tweets, @espacepublic mit 191 Tweets, @artede_elysee50 mit 141 Tweets und @artefr_elysee50 mit 139 Tweets sowie das @dhiparis mit 121 Tweets.

 

Naturgemäß war das Tweetaufkommen am 22.1.2013 am höchsten. Insgesamt wurden 4320 Links per Tweet verschickt (darunter viele Fotos) und 4142 Tweets retweetet.

Diese und weitere Daten sowie die Inhalte und Links der gespeicherten Tweets sind hier zugänglich : Twitterarchiv1

Für die Zeit ab 22.1.2013 ist ein zweites Archiv angelegt worden, das sich hier befindet: Twitterarchiv2

Wer selbst ein Twitterarchiv anlegen möchte (z.B. für eine Tagung), findet in diesem Tutorial von Martin Hawksey eine Anleitung, wie das mit TAGS geht.

 

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50 Jahre Élysée-Vertrag: Aktionen deutsch-französischer Einrichtungen bei Twitter und Facebook, in: Digital Humanities am DHIP, 14.1.2013 <http://dhdhi.hypotheses.org/1401>.

Jetzt bewerben: Science Tweetup zum 50. Jahrestag des Élysée-Vertrags, in: Digital Humanities am DHIP, 16.1.2013 <http://dhdhi.hypotheses.org/1421>.

 

 

 

  1. Einen Überblick über die Veranstaltungen findet sich auf der eigens eingerichteten Website http://www.elysee50.de/
  2. Eventuell gibt es eine kleine Lücke bei der Speicherung zwischen dem 24. und 25.1.2013. Daher wurde ein zweites Archiv angelegt.

Quelle: http://dhdhi.hypotheses.org/1482

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Jetzt bewerben: Science Tweetup zum 50. Jahrestag des Élysée-Vertrags

Twittern was das Zeug hält – aber nicht alleine vor dem heimischen Bildschirm, sondern gemeinsam mit anderen Studierenden und Doktoranden rund um das Thema Auslandsaufenthalt! Das Deutsche Historische Institut Paris, das Heinrich Heine Haus, die Pariser Außenstelle des DAAD, das Centre d’information sur l’Allemagne (CIDAL) und das Deutsche Forum für Kunstgeschichte Paris organisieren am 22. Januar 2013 ein Science Tweetup, für das sich interessierte Studierende und Doktoranden ab sofort bewerben können.

Das Tweetup begleitet die Diskussionsrunde „Etudier et vivre aujourd’hui dans le pays voisin. Table ronde avec des étudiants français et allemands, européens et du monde entier. Modération: Thomas Jordan“, die am 22.1.2013 ab 19h15 im Heinrich Heine Haus stattfindet. Anlass ist der 50. Jahrestag der Unterschreibung des Deutsch-Französischen Freundschaftsvertrags, in dessen Rahmen zahlreiche Veranstaltungen geplant sind.

Wer Lust hat, am Science Tweetup mit zu machen, kann sich ab sofort unter den Mailadressen blog [at] dhi-paris.fr und info [at] maison-heinrich-heine.fr mit einer kurzen Angabe der Motivation bewerben. Ein eigener Twitteraccount sowie ein Gerät zum Twittern sollten vorhanden sein. Twitterneulinge sind herzlich willkommen. Vor dem Tweetup findet ab 17h30 ebenfalls im Heinrich Heine Haus eine kleine Einführung ins wissenschaftliche Twittern statt.

Ort
Maison Heinrich Heine Paris
Cité Internationale Universitaire de Paris
27 C, Boulevard Jourdan F – 75014 Paris

Métro RER B – Cité Universitaire
Tramway T3 – Cité Universitaire
Bus  21, 88, 67 Cité Universitaire

Datum
22.1.2013

Zeit
ab 17h30 Vorbesprechung und Twittereinführung
ab 18h00: Warmtwittern zur Ausstellungseröffnung „Dé-construction(s) temporaire(s). Berlin – Paris 2013″
19h15: Beginn des Science Tweetups

Teilnehmer
max. 15 Studierende / Doktoranden und Interessierte mit eigenem Twitteraccount und Smartphone/Laptop…

Thema
Studieren im Ausland: Begegnung von Studierenden aus der ganzen Welt.
Begleitend zur Veranstaltung: „Etudier et vivre aujourd’hui dans le pays voisin.
Table ronde avec des étudiants français et allemands, européens et du monde entier.

Kontext
Veranstaltung zum 50. Jahrestag des Deutsch-Französischen Freundschaftsvertrags

Organisatoren
CIDAL, Pariser Außenstelle des DAAD, DFK, DHIP, Maison Heinrich Heine

Hashtag
#elysee50

Bewerbungen
Per Mail an blog [at] dhi-paris.fr und info [at] maison-heinrich-heine.fr

 

Siehe auch
50 Jahre Élysée-Vertrag: Aktionen deutsch-französischer Einrichtungen bei Twitter und Facebook, in: Digital Humanities am DHIP, 14.1.2013 <http://dhdhi.hypotheses.org/1401>.

 

Literatur

Christian Gries: Tweetups – Erfahrungen und Erkenntnisse, in: Social Media aus der Praxis, 19.12.2011, http://socialmediaaustausch.posterous.com/tweetups-erfahrungen-und-erkenntnisse#more

Mareike König, Twitter in der Wissenschaft: Ein Leitfaden für Historiker/innen, in: Digital Humanities am DHIP, 21.08.2012 http://dhdhi.hypotheses.org/1072.

 

Abbildung: Twitter escultura de arena, by Rosauro Ochoa, CC-BY 2.0


Quelle: http://dhdhi.hypotheses.org/1421

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50 Jahre Élysée-Vertrag: Aktionen deutsch-französischer Einrichtungen bei Twitter und Facebook

Am 22. Januar 2013 jährt sich zum 50. Mal die Unterzeichnung des Deutsch-Französischen Freundschaftsvertrages (Élysée-Vertrag). Anlässlich dieses Ereignisses werden in Deutschland und Frankreich das ganze Jahr über zahlreiche Veranstaltungen offizieller und zivilgesellschaftlicher Akteure stattfinden. Der Startschuss dazu war bereits im September 2012. Das Jahr 2013 ist von Deutschland und Frankreich zum Deutsch-Französischen Jahr erklärt worden.

Eine geographische Übersicht über die Veranstaltungen, eine Aufzählung der rund 30 Akteure sowie Dokumente und eine kurze Chronologie der Ereignisse finden sich auf der eigens für die Feierlichkeiten des Jahrestags angelegten Website „Deutsch-Französisches Jahr. 50 Jahre Élysée-Vertrag.  Die Palette der Veranstaltungen reicht von wissenschaftlichen Kolloquien und Vorträgen über Sportveranstaltungen (Freundschaftsspiel im Fussball zwischen Deutschland und Frankreich in Paris am 13. 6. Februar!), Kulturfestivals, Film- und Musikevents bis hin zum offiziellen Empfang des deutschen Bundespräsidenten am 22. Januar 2013 in Berlin.

Die Veranstaltungen werden in den sozialen Medien über die Auftritte der verschiedenen Akteure begleitet. Die unten genannten Einrichtungen haben sich bei einem Koordinationstreffen am 10.1.2013 im DHI Paris auf die folgenden Social-Media-Aktionen geeinigt. Weitere Akteure sind herzlich eingeladen, sich anzuschließen!

Aktionen auf Twitter und Facebook

Gemeinsamer Twitter-Hashtag (verlinktes Schlagwort) für die Veranstaltungen ist #Elysee50. Dieser Hashtag wird auch schon eifrig genutzt. Das Schlagwort kann groß oder klein geschrieben werden.

Dazu wurde eine Twitterwall eingerichtet, die hier abrufbar ist: http://elysee50.tweetwally.com/

 

Nachfolgende Historikergenerationen werden sich freuen, dass wir auch an ein öffentlich zugängliches Twitterarchiv gedacht haben, so dass eine spätere Auswertung der unter dem Hashtag #Elysee50 verbreiteten Tweets möglich ist. Das Archiv findet sich hier.

Dazu gibt es eine Visualierung, die sich in Echtzeit ergänzt und im Laufe des Jahres sicherlich eindrucksvoll wachsen wird.

Es wurde eine Twitterliste mit den beteiligten deutsch-französischen Einrichtungen eingerichtet. Wer in die Liste aufgenommen werden möchte, kann sich per Tweet an @dhiparis anmelden.

In der Woche vom 21.-25. Januar 2013 werden die beteiligten Einrichtungen das offizielle Logo der 50jährigen Feierlichkeiten als Icon oder Hintergrundfoto in den sozialen Medien verwenden.

Außerdem findet am 22. Januar 2013 unter der Leitung des DHIP ein Science Tweetup statt, das die Diskussionsrunde im Heinrich Heine Haus „Etudier et vivre aujourd’hui dans le pays voisin“ begleitet. Dazu werden interessierte Studierende und Doktoranden gesucht. Weitere Informationen dazu folgen auf diesem Blog hier.

>> zur französischen Version dieses Artikels: http://dhiha.hypotheses.org/710

 

Alphabetische Übersicht der teilnehmenden Einrichtungen

Diese Liste wird laufend ergänzt, Stand: 17.1.2013.

Centre d’Etudes Germaniques Interculturelles de Lorraine – CEGIL Metz

Centre Interdisciplinaire d’Etudes et de Recherches sur l’Allemagne CIERA

Centre Marc Bloch

Deutsch-Französisches Jugendwerk DFJW / Office franco-allemand pour la jeunesse OFAJ

Deutsche Botschaft Paris/CIDAL

Deutscher Akademischer Austauschdienst (DAAD), Pariser Außenstelle

Deutsch-Französische Industrie- und Handelskammer

  • Derzeit noch nicht in den Sozialen Medien aktiv

Deutsches Forum für Kunstgeschichte Paris

Deutsches Historisches Institut Paris

Frankreich-Blog

Goethe Institut Paris

Maison Heinrich Heine, Paris

Institut français des relations internationales

Office National Allemand du Tourisme

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Kontakt : blog [at] dhi-paris.fr

 

 

 

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Mareike König, Twitter in der Wissenschaft: Ein Leitfaden für Historiker/innen, in: Digital Humanities am DHIP, 21.08.2012 http://dhdhi.hypotheses.org/1072.

Quelle: http://dhdhi.hypotheses.org/1401

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50 Jahre Élysée-Vertrag: Aktionen deutsch-französischer Einrichtungen bei Twitter und Facebook


Am 22. Januar 2013 jährt sich zum 50. Mal die Unterzeichnung des Deutsch-Französischen Freundschaftsvertrages (Élysée-Vertrag). Anlässlich dieses Ereignisses werden in Deutschland und Frankreich das ganze Jahr über zahlreiche Veranstaltungen offizieller und zivilgesellschaftlicher Akteure stattfinden. Der Startschuss dazu war bereits im September 2012. Das Jahr 2013 ist von Deutschland und Frankreich zum Deutsch-Französischen Jahr erklärt worden.

Eine geographische Übersicht über die Veranstaltungen, eine Aufzählung der rund 30 Akteure sowie Dokumente und eine kurze Chronologie der Ereignisse finden sich auf der eigens für die Feierlichkeiten des Jahrestags angelegten Website „Deutsch-Französisches Jahr. 50 Jahre Élysée-Vertrag.  Die Palette der Veranstaltungen reicht von wissenschaftlichen Kolloquien und Vorträgen über Sportveranstaltungen (Freundschaftsspiel im Fussball zwischen Deutschland und Frankreich in Paris am 13. Februar!), Kulturfestivals, Film- und Musikevents bis hin zum offiziellen Empfang des deutschen Bundespräsidenten am 22. Januar 2013 in Berlin.

Die Veranstaltungen werden in den sozialen Medien über die Auftritte der verschiedenen Akteure begleitet. Die unten genannten Einrichtungen haben sich bei einem Koordinationstreffen am 10.1.2013 im DHI Paris auf die folgenden Social-Media-Aktionen geeinigt. Weitere Akteure sind herzlich eingeladen, sich anzuschließen!

Aktionen auf Twitter und Facebook

Gemeinsamer Twitter-Hashtag (verlinktes Schlagwort) für die Veranstaltungen ist #Elysee50. Dieser Hashtag wird auch schon eifrig genutzt. Das Schlagwort kann groß oder klein geschrieben werden.

Dazu wurde eine Twitterwall eingerichtet, die hier abrufbar ist: http://elysee50.tweetwally.com/

 

Nachfolgende Historikergenerationen werden sich freuen, dass wir auch an ein öffentlich zugängliches Twitterarchiv gedacht haben, so dass eine spätere Auswertung der unter dem Hashtag #Elysee50 verbreiteten Tweets möglich ist. Das Archiv findet sich hier.

Dazu gibt es eine Visualierung, die sich in Echtzeit ergänzt und im Laufe des Jahres sicherlich eindrucksvoll wachsen wird.

Es wurde eine Twitterliste mit den beteiligten deutsch-französischen Einrichtungen eingerichtet. Wer in die Liste aufgenommen werden möchte, kann sich per Tweet an @dhiparis anmelden.

In der Woche vom 21.-25. Januar 2013 werden die beteiligten Einrichtungen das offizielle Logo der 50jährigen Feierlichkeiten als Icon oder Hintergrundfoto in den sozialen Medien verwenden.

Außerdem findet am 22. Januar 2013 unter der Leitung des DHIP ein Science Tweetup statt, das die Diskussionsrunde im Heinrich Heine Haus „Etudier et vivre aujourd’hui dans le pays voisin“ begleitet. Dazu werden interessierte Studierende und Doktoranden gesucht. Weitere Informationen dazu folgen auf diesem Blog.

Alphabetische Übersicht der teilnehmenden Einrichtungen

Diese Liste wird laufend ergänzt, Stand: 12.1.2013.

Deutsche Botschaft Paris/CIDAL

Deutscher Akademischer Austauschdienst (DAAD), Pariser Außenstelle

Deutsch-Französische Industrie- und Handelskammer

  • Derzeit noch nicht in den Sozialen Medien aktiv

Deutsches Forum für Kunstgeschichte Paris

Deutsches Historisches Institut Paris

Goethe Institut Paris

Maison Heinrich Heine, Paris

Institut français des relations internationales

Deutsch-Französisches Jugendwerk DFJW / Office franco-allemand pour la jeunesse OFAJ

Office National Allemand du Tourisme

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Kontakt : blog [at] dhi-paris.fr

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Mareike König, Twitter in der Wissenschaft: Ein Leitfaden für Historiker/innen, in: Digital Humanities am DHIP, 21.08.2012 http://dhdhi.hypotheses.org/1072.

Quelle: http://dhdhi.hypotheses.org/1401

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Deutsche Geschichte in Dokumenten und Bildern


Das 2002 begonnene Großprojekt „Deutsche Geschichte in Dokumenten und Bildern / German History in Documents and Images“ (DGDB/GHDI) ist abgeschlossen. Bei DGDB handelt es sich um eine digitale Quellensammlung zur Geschichte Deutschlands von 1500 bis zur Gegenwart. Das zweisprachige Projekt umfasst etwa 1.700 Primärtexte (im deutschen Original und englischer Übersetzung) und 2.400 Bildquellen, die von namhaften Fachvertretern zusammengestellt wurden.

Das Projekt ist unterteilt in zehn Zeitabschnitte und bietet neben einer Einführung in die zentralen Entwicklungen der deutschen Sozial-, Politik- und Kulturgeschichte des betreffenden Zeitabschnittes, ausgewählte Quellen – sowohl in englischer als auch in deutscher Sprache –, ausgewählte Bildquellen der Zeit und solche, die sich auf diese beziehen, und ausgewähltes Kartenmaterial.

Die Dokumente und Bildquellen wurden in Kategorien eingeteilt und sind so durch Stichwort- und Autorensuche leicht zugänglich. Gerade außerhalb Deutschlands bietet DGDB ein Angebot, Dokumente, die sonst kaum verfügbar sind, zu nutzen. Zudem wurden alle deutschsprachigen Dokumente der Quellensammlung für das Projekt ins Englische übersetzt.

2010 erhielt DGDB den James Harvey Robinson Prize der American Historical Association für das beste Lehrmittel im Bereich Geschichte. Die Webseite wird mittlerweile täglich von ca. 10.000 Benutzern aus aller Welt aufgerufen. Ermöglicht wurde das Projekt durch die Unterstützung der Max Kade Stiftung, der ZEIT-Stiftung Ebelin und Gerd Bucerius und den Friends of the GHI Washington.

Das Angebot ist unter www.germanhistorydocs.ghi-dc.org abrufbar.

Quelle: http://mws.hypotheses.org/1175

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“Tiber alone … remains of Rome.” Antrittsvortrag von Martin Baumeister am DHI Rom

  Das Deutsche Historische Institut in Rom lädt am 10. Dezember 2012 um 18.00 Uhr zum Antrittsvortrag des neuen Direktors Martin Baumeister ein. Antrittsvorlesung Martin Baumeister am DHI Rom GRUßWORTE Heinz Duchhardt Präsident der Max Weber Stiftung Gabriele B. Clemens Vorsitzende des Wissenschaftlichen Beirats des DHI Rom MUSIKALISCHE INTERMEZZI Concerto Romano Martin Baumeister “Tiber alone, transient and seaward bent, remains of Rome.” Städtischer Wandel, urbanistische Debatten und das Imaginäre der Stadt im Rom der Nachkriegszeit ANSCHLIEßEND EMPFANG Via Aurelia Antica, 391 – I – 00165 Rom Tel.: +39.06.6604921 – Fax: +39.06.6623838 www.dhi-roma.itpost@dhi-roma.it    

Quelle: http://mws.hypotheses.org/1381

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Präsentation der Sektion “Geschichtswissenschaft digital in Deutschland und Frankreich: Tendenzen, Strategien, Beispiele” auf dem Historikertag 2012

Das Deutsche Historische Institut Paris ist auf dem diesjährigen Historikertag in Mainz mit vier Sektionen präsent, die gemeinsam mit Partnerinstitutionen organisiert werden. Eine Übersicht dazu findet sich hier. In diesem Beitrag wollen wir die Sektion “Geschichtswissenschaft digital in Deutschland und Frankreich: Tendenzen, Strategien, Beispiele” näher präsentieren und publizieren den genauen Zeitplan, kurze Angaben zu den Vortragenden sowie die Abstracts der Vorträge.

Zeit: Mittwoch, 26.9.2012, 9h15-13h00
Ort: P102, Obergeschoss Philosophicum, Jakob-Welder-Weg 18, Mainz

9h15 Begrüßung und Einleitung der Sektion durch Prof. Dr. Gudrun Gersmann und Dr. Mareike König

Teil 1:  Digitale Ressourcen zur französischen Geschichte: Strategien zur Informationsversorgung in Deutschland und Frankreich

9h25  Marin Dacos: OpenEdition, a european webplatform for human and social sciences: journals, books, events and blogs

Marin Dacos is Director of the Centre for open electronic publishing (Cléo: centre pour l’édition électronique ouverte), Marseille

Bereits 1999 gegründet und zunächst ausschließlich auf die Bereitstellung von Online-Journals spezialisiert, hat OpenEdition, wie das zentrale Portal der Geisteswissenschaften in Frankreich seit 2010 heisst, mittlerweile drei Hauptangebote: Calenda für Tagungsankündigungen, Termine und Call for Papers, Revues.org für Volltexte von geisteswissenschaftlichen Zeitschriften und Büchern und Hypotheses.org für Berichte aus der laufenden Forschung (Wissenschaftsblogs). Die rasante Entwicklung dieser Angebotspalette über die letzten 12 Jahre ist im Zusammenhang zu sehen mit den Bedürfnissen der Wissenschaft und Forschung, den technischen Möglichkeiten sowie den strategischen Überlegungen der Plattform, die anstrebt, zur wichtigsten internationalen Plattform der Geisteswissenschaften in Europa zu werden. Vorgestellt wird das im Rahmen der Auszeichnung Equipex das Digitalisierungsprojekt 15,000 Books Programm für Bücher.

9h45 Prof. Dr. Gudrun Germann: Von Francia bis Facebook: Ein geisteswissenschaftliches Forschungsinstitut geht online: Das Beispiel des DHI Paris

Gudrun Gersmann ist Direktorin des DHI Paris und Professorin für die Geschichte der Frühen Neuzeit an der Universität zu Köln. Sie ist federführend an Konzeption und Leitung der  e-journals und online Portale zeitenblicke.de, lesepunkte.de, historicum.net, perspectivia.net und recensio.net beteiligt und hat die Retrodigitalisierung der Publikationen des DHI initiiert.

Im Rahmen des Vortrags sollen einerseits die Erfahrungen resümiert werden, die in den vergangenen fünf Jahren am DHI Paris im Bereich des elektronischen Publizierens gesammelt wurden. Was bedeutet die Umstellung auf online-Publikationen etwa im Bereich von Rezensionen? Welche Publikationsmodelle zwischen print und online haben sich bewährt? Wie wird dieser Prozeß in der Fachgemeinschaft wahrgenommen? Andererseits soll es explizit jedoch auch darum gehen, künftige Publikations- und Präsentationsperspektiven zu umreißen: Wie können beispielsweise die speziell für die Nachwuchswissenschaftler/innen interessanten sozialen Netzwerke in die Arbeit eines Forschungsinstituts aufgenommen werden? Welche Chancen, aber auch welche Risiken sind damit verknüpft?

10h05  Prof. Dr. Hinnerk Bruhns:  Trivium

Hinnerk Bruhns ist emeritierter Forschungsdirektor am CNRS Paris, Historiker, Sozialwissenschaftler, Max-Weber-Spezialist und Initiator der online-Zeitschrift Trivium.

Trivium ist eine im Herbst 2007 gegründete elektronische Zeitschrift, die ausgewählte Artikel aus deutschen und französischen geisteswissenschaftlichen Fachzeitschriften in der jeweils anderen Sprache in Übersetzung veröffentlicht. Trivium erscheint in Form von Themenheften (durchschnittlich drei pro Jahr), die in der Regel von je einem deutschen und einem französischen wissenschaftlichen Herausgeber betreut werden. Trivium wird herausgegeben von den Éditions de la Maison de Sciences de l’Homme in Paris, in Verbindung mit mehreren deutschen und französischen Institutionen. Die Zeitschrift ist frei im Internet zugänglich: http://trivium.revues.org. Das Blog der Zeitschrift findet sich hier. Siehe auch das Interview “Die bedeutenden Wissenschaftssprachen müssen erhalten bleiben” mit Hinnerk Bruhns hier.

10h25  Gregor Horstkemper / Dr. Andrea Pia Kölbl: Von der Handschrift bis zum Fachportal – Die Bayerische Staatsbibliothek als Informationsspezialist für die französische Geschichte

Gregor Horstkemper ist an der Bayerischen Staatsbibliothek für die “Fachinformation Geschichte” zuständig und leitet das Zentrum für Elektronisches Publizieren, in dem an Online-Angeboten wie historicum.net, perspectivia.net und recensio.net mitgearbeitet wird.

Dr. Andrea Pia Kölbl ist Projektleiterin der Virtuellen Fachbibliothek Romanischer Kulturkreis (Vifarom).

Die von der Deutschen Forschungsgemeinschaft geförderten Sondersammelgebietsbibliotheken erfüllen einen umfangreichen Versorgungsauftrag für die jeweilige Fachcommunity, der in zunehmendem Maße über das Internet erfüllt wird. Aus Sicht der Bayerischen Staatsbibliothek, die u.a. für die Informationsversorgung zur französischen Geschichte zuständig ist, werden Zielsetzungen und Umsetzungsschritte bei der kontinuierlichen Erweiterung der Informationsangebote zur Geschichte Frankreichs vorgestellt. Angefangen von der Digitalisierung einzelner Handschriften bis hin zum Aufbau der Virtuellen Fachbibliothek Romanischer Kulturkreis (Vifarom) wird eine große Bandbreite an digitalen Ressourcen und Diensten in den Blick genommen. Anschließend soll zur Diskussion gestellt werden, wie diese Angebotspalette, die zum größten Teil in der Vifarom gebündelt wird, weiterentwickelt und optimiert werden kann.

10h45 Diskussion

11h05 Pause

Teil 2: Soziale Medien und Web 2.0 in der deutschen und französischen Geschichtswissenschaft

11h20  Dr. Mareike König: Historische Fachkommunikation über Twitter, Facebook und Blogs in Deutschland und Frankreich

Mareike König leitet die Abteilung 19. Jahrhundert und die Bibliothek des Deutschen Historischen Instituts Paris. Sie ist außerdem zuständig für den Bereich Social Media und Digital Humanities am DHIP. Sie ist Projektleiterin des deutschsprachigen Blogportals für die Geistes- und Sozialwissenschaften de.hypotheses.org.

Der Beitrag gibt einen Überblick über grundsätzliche Überlegungen zum Einsatz von sozialen Medien wie Twitter, Facebook oder Blogs in der historischen Fachkommunikation. Anhand des zu konstatierenden Unterschieds in der Nutzung dieser neuen Kommunikationskanäle in Deutschland und Frankreich wird die Web 2.0-Strategie des Deutschen Historischen Instituts vorgestellt. Dabei geht es insbesondere um den Aufbau eines deutschsprachigen Blogportals für die Geisteswissenschaften nach französischem Vorbild.

11h40  Dr. Lilian Landes: Rezensieren im Web 2.0: recensio.net

Lilian Landes ist Kunsthistorikerin, promovierte über sozialkritische Genremalerei um die Revolution von 1848 und ist an der Bayerischen Staatsbibliothek beschäftigt. Sie leitet dort die geschichtswissenschaftliche Rezensionsplattform recensio.net, die Buchrezensionen aus Fachzeitschriften online publiziert und ein web 2.0 basiertes neues Konzept zur Literaturbewertung erprobt.

Wie wird die “Generation Web 2.0″ rezensieren und Rezensionen lesen? Dass sie zu festen Terminen im Jahresverlauf in die Bibliothek geht und die einschlägigen Printzeitschriften rezipiert, ist unwahrscheinlich. Dass sie auf wissenschaftlichem Niveau flexibel, fragmenthaft, gezielt kommentieren möchte (wie das auf Amazon im kommerziellen Bereich bereits praktiziert wird), ist wahrscheinlicher. Mit recensio.net – Rezensionsplattform für die Geschichtswissenschaft wird eine Plattform präsentiert, die sowohl “klassische” Rezensionen etablierter Zeitschriften online im Open Access zusammenführt, als auch Instrumente zur gemeinschaftlichen Bewertung historischer Schriften erprobt. Siehe dazu auch das Blog “Rezensieren – Kommentieren – Bloggen“.

12h00 Georgios Chatzoudis:  L.I.S.A. – Historische Geisteswissenschaften 2.0
Georgios Chatzoudis hat Geschichte, Politikwissenschaft und Anglistik an der Universität Köln studiert und ist seit 2009 Leiter der Online-Redaktion L.I.S.A. -  Das Wissenschaftsportal der Gerda Henkel Stiftung.

Der Einzug der digitalen Medien in den Wissenschaftsalltag stellt auch die Historischen Geisteswissenschaften vor neue Herausforderungen. Nach wie vor fehlen häufig Strategien im Umgang mit Neuen Medien und Sozialen Netzwerken. L.I.S.A. – Das Wissenschaftsportal der Gerda Henkel Stiftung ist ein neues Angebot, das sich gleichermaßen an Wissenschaftler, Studierende und an alle, die sich für historische Themen interessieren, richtet, und dabei die modernen kommunikativen und technischen Möglichkeiten des Web 2.0 in einem interaktiven Internetportal vereint. Ziel ist es, einen lebendigen Austausch über Geschichte, Archäologie, Kunstgeschichte und Islamwissenschaften zu fördern. Wissenschaftler erhalten dabei die Möglichkeit, Einblick in laufende Forschungsprojekte zu geben und ihre Ergebnisse in Wort, Ton oder Bild einer interessierten Öffentlichkeit zu präsentieren. Um den Dialog und Austausch weiter zu unterstützen, bedient sich die L.I.S.A.Redaktion auch anderer sozialer Medien (L.I.S.A.Facebook) und Nachrichtendienste (L.I.S.A.Twitter). Außerdem wird bewusst dazu ermuntert, die multimedialen Möglichkeiten des Web2.0, wie zum Beispiel Videoclips, Podcasts, Bilder und Bildgalerien sowie Live-Chats für die Vermittlung wissenschaftlicher Inhalte einzusetzen. Siehe auch das Interview: “Unser Ziel ist es, den wissenschaftlichen Austausch im Netz zu fördern” auf dem Blog des DHIP.

12h20  Dr. Jürgen Danyel:  Zeitgeschichte und Social Web. Erfahrungen mit partizipativen Formaten im fachlichen Kontext

Jürgen Danyel ist stellvertretender Direktor des Zentrums für zeithistorische Forschung in Potsdam und Leiter der Abteilung  “Zeitgeschichte der Medien- und Informationsgesellschaft” am ZZF.

Der Beitrag diskutiert am Beispiel des am ZZF Potsdam angesiedelten Projekts Docupedia Zeitgeschichte die spezifischen Probleme, die sich aus Einbindung von Techniken des Web 2.0 in fachwissenschaftliche Diskurse und Publikationsformate ergeben. Im Mittelpunkt steht dabei die Frage, inwiefern Formen des kollektiven Schreibens und der Nutzerpartizipation kompatibel mit der etablierten autorenzentrierten Wissenschaftskultur und historisch gewachsenen Kommunikationsformen in den Geisteswissenschaften sind. Ausgehend von diesem Spannungsverhältnis sollen inhaltliche und redaktionelle Konsequenzen für die Entwicklung partizipativer Informationsangebote im Bereich der Zeitgeschichte diskutiert werden.

12h40 Diskussion

13h00 Ende der Veranstaltung

Weitere Informationen

Website des Historikertags: http://www.historikertag.de/Mainz2012/nc/de/startseite.html

Twitterhashtag: histag12

Quelle: http://dhdhi.hypotheses.org/1188

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